Le cimetière d’Atlit, un espace des morts au pied de Château-Pèlerin (royaume latin de Jérusalem - XIIIe siècle) - HAL Accéder directement au contenu
Chapitre d'ouvrage Année : 2018

Le cimetière d’Atlit, un espace des morts au pied de Château-Pèlerin (royaume latin de Jérusalem - XIIIe siècle)

Résumé

The Atlit Cemetery on the Israeli coast was situated a few hundred meters from the Château-Pèlerin and near a small town which was built from 1217-1219. It was discovered in 1934 and is exceptional in character. It has more than 1900 tombs spread over an eighty-year period and is thus the largest grouping of tombs that has been preserved from the Latin Kingdom of Jerusalem. It was established and used at a time of intense contact between East and West. This is a good place to examine how the Latin Christians—both pilgrims and colonists—buried their dead. Did the living proceed exactly as they did in the West? Were the “model cemetery” and the funeral rites exported and/or adapted? Is it possible to identify any interactions with the customs of the local people? In order to deal with these unresolved questions an international team undertook a wide-ranging interdisciplinary study. Methods developed in Funerary Archaeology and Biological Anthropology were used to analyze the organization of the site, the funerary practices and the identities of the occupants of the graves. By combining field work with the study of the written sources our study of the relationship between the living and the dead allows us to see the Atlit Cemetery today in terms of the occupation of the ground as well as with reference to the spatial markers of memory and Identity.
Sur la côte israélienne, le cimetière d’Atlit est implanté à quelques centaines de mètres de Château Pèlerin et d’un bourg édifiés à partir de 1217-1219. Découvert en 1934, il revêt un caractère exceptionnel : avec plus de 1 900 tombes installées sur quatre-vingts ans, il est le plus grand ensemble sépulcral conservé du royaume latin de Jérusalem. Sa mise en place et son utilisation se situent au moment d’intenses contacts entre l’Orient et l’Occident. Qu’il s’agisse de pèlerins ou de colons, il convient alors de s’interroger sur la manière dont les chrétiens latins ont enterré leurs morts. À ce titre, les vivants procèdent-ils exactement comme en Occident ? Le « modèle cimétérial » et les rites funéraires ont-ils été exportés et/ou adaptés ? Est-il possible d’identifier d’éventuelles interactions avec les coutumes des populations locales ? Face à des questions restées en suspens, une équipe internationale a mis en place une étude interdisciplinaire de grande ampleur. L’application des méthodes développées en archéologie funéraire et en anthropologie biologique a alors permis d’analyser l’organisation du site, les pratiques funéraires et l’identité des inhumés. En combinant des investigations de terrain et des études de sources écrites, les réflexions centrées sur les liens entre les vivants et les morts placent aujourd’hui le cimetière d’Atlit dans des thématiques d’occupation du sol, tout autant que dans celles dédiées aux marqueurs spatiaux de mémoire et d’identité.
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Dates et versions

halshs-02549350, version 1 (21-04-2020)

Identifiants

Citer

Yves Gleize, Mathieu Vivas, Simon Dorso, Dominique Castex. Le cimetière d’Atlit, un espace des morts au pied de Château-Pèlerin (royaume latin de Jérusalem - XIIIe siècle). Les vivants et les morts dans les sociétés médiévales, Éditions de la Sorbonne, pp.187-204, 2018, 979-10-351-0092-6. ⟨10.4000/books.psorbonne.53683⟩. ⟨halshs-02549350⟩
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Dernière date de mise à jour le 07/04/2024
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