Un buste parlant d’Épicure, un passage de Lucien (Alexandre le faux prophète, 26) : la philosophie au péril des religions
Résumé
Il est possible que les Épicuriens se soient donné le spectacle d'un portrait animé de leur maître et fondateur (Ny Carlsberg Glyptotek de Copenhague I.N. 607, étudié par F. Poulsen => APh 17, p. 389). Vivant dans la paix narcissique d'un dialogue avec l'image, ils n'auront vu là que le plaisir d'une illusion utile, alors que le serpent autophone qu'exhibe chez Lucien l'« Alexandre Pseudomantis » se présente au contraire comme le dieu en personne. Jouant sur l'espoir et la peur des fidèles, il incarne exactement l'épouvantail religieux que combattent les Épicuriens.
Origine :
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