Un récit ouvrier sur la violence environnementale. La communication syndicale dans l'affaire de l'acroléine à PCUK Pierre-Bénite, 1975-1978
Renaud Bécot
(1, 2)
,
Gwenola Le Naour
(3)
Renaud Bécot
- Fonction : Auteur
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- IdHAL : renaud-becot
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Gwenola Le Naour
- Fonction : Auteur
- PersonId : 20044
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Résumé
En ce se focalisant sur la période charnière des années 1970 que certains historiens qualifient de « décennie de terreur environnementale », cet article vise à étudier les mobilisations syndicales autour de deux thématiques centrales : celles de la préservation de l’environnement et du cadre de vie. Les organisations de salariés sont, durant ces années, en situation de quasi monopole à la fois dans la représentation des ouvriers à l’échelle locale, mais aussi dans leur capacité à définir les risques industriels et à dénoncer des situations de « violence environnementale ». Cette situation se termine en 1979 avec la mise en œuvre de nouveaux instruments d’action publique qui donneront une place prépondérante aux exploitants. Ceux-ci seront alors en mesure de redéfinir les causes des pollutions et accidents industriels, ce qui contribuera à invisibiliser durablement les risques chimiques à l’échelle locale.
Domaines
Science politiqueFormat du dépôt | Notice |
---|---|
Type de dépôt | Article dans une revue |
Résumé |
fr
En ce se focalisant sur la période charnière des années 1970 que certains historiens qualifient de « décennie de terreur environnementale », cet article vise à étudier les mobilisations syndicales autour de deux thématiques centrales : celles de la préservation de l’environnement et du cadre de vie. Les organisations de salariés sont, durant ces années, en situation de quasi monopole à la fois dans la représentation des ouvriers à l’échelle locale, mais aussi dans leur capacité à définir les risques industriels et à dénoncer des situations de « violence environnementale ». Cette situation se termine en 1979 avec la mise en œuvre de nouveaux instruments d’action publique qui donneront une place prépondérante aux exploitants. Ceux-ci seront alors en mesure de redéfinir les causes des pollutions et accidents industriels, ce qui contribuera à invisibiliser durablement les risques chimiques à l’échelle locale.
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Titre |
fr
Un récit ouvrier sur la violence environnementale. La communication syndicale dans l'affaire de l'acroléine à PCUK Pierre-Bénite, 1975-1978
|
Auteur(s) |
Renaud Bécot
1, 2
, Gwenola Le Naour
3
1
LARHRA -
LAboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes - UMR5190
( 1042472 )
- Institut des Sciences de l'Homme - 14, avenue Berthelot - 69363 Lyon cedex 07
- France
2
LARHRA APMU -
Action publique et mondes urbains
( 1042487 )
- LARHRA - Maison des Sciences de l'Homme
14, avenue Berthelot - F- 69363 Lyon
cedex 07
- France
3
TRIANGLE -
Triangle : action, discours, pensée politique et économique
( 145357 )
- 15, parvis René-Descartes - BP 7000 69342 LYON CEDEX 07
- France
|
Vulgarisation |
Non
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Nom de la revue |
|
Numéro |
100
|
Titre de la collection |
Définir, domestiquer et communiquer sur les risques industriels
|
Comité de lecture |
Oui
|
Audience |
Internationale
|
Date de publication |
2018-11-15
|
Langue du document |
Français
|
Page/Identifiant |
13-29
|
Domaine(s) |
|
Projet(s) ANR |
|
DOI | 10.4000/sds.5729 |
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