Le développement des transferts publics d'éducation et d'assurance vieillesse par génération en France : 1850-2000
Stéphane Zuber
- Fonction : Auteur
- PersonId : 5100
- IdHAL : szuber
- ORCID : 0000-0002-4111-2397
- IdRef : 196910498
Jérôme Bourdieu
- Fonction : Auteur
- PersonId : 743243
- IdHAL : jerome-bourdieu
- ORCID : 0000-0003-2915-4380
- IdRef : 034620516
Akiko Suwa-Eisenmann
- Fonction : Auteur
- PersonId : 1171100
- IdHAL : suwa-akiko
- ORCID : 0000-0002-1544-8225
Résumé
On pense généralement que l'État-providence redistribue les ressources vers les générations anciennes aux dépens des générations les plus jeunes. Cependant, cette opinion se fonde sur une vision partielle du système de transferts qui se focalise sur les dépenses de vieillesse. Notre article montre que la prise en compte des transferts descendants d'éducation modifie le tableau de la redistribution intergénérationnelle. Les générations nées entre 1910 et 1920, qui ont bénéficié de la mise en place des systèmes de retraites, ont également financé substantiellement l'éducation de leurs enfants. Les générations nées entre 1990 et 2000 vont payer d'importants transferts ascendants à leurs parents mais elles reçoivent un transfert éducatif du même ordre. Au final, les générations nées entre 1950 et 1960 sont les plus mal loties, mais leurs pertes restent mesurées.
Domaines
Economies et financesFormat du dépôt | Notice |
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Type de dépôt | Article dans une revue |
Titre |
fr
Le développement des transferts publics d'éducation et d'assurance vieillesse par génération en France : 1850-2000
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Résumé |
fr
On pense généralement que l'État-providence redistribue les ressources vers les générations anciennes aux dépens des générations les plus jeunes. Cependant, cette opinion se fonde sur une vision partielle du système de transferts qui se focalise sur les dépenses de vieillesse. Notre article montre que la prise en compte des transferts descendants d'éducation modifie le tableau de la redistribution intergénérationnelle. Les générations nées entre 1910 et 1920, qui ont bénéficié de la mise en place des systèmes de retraites, ont également financé substantiellement l'éducation de leurs enfants. Les générations nées entre 1990 et 2000 vont payer d'importants transferts ascendants à leurs parents mais elles reçoivent un transfert éducatif du même ordre. Au final, les générations nées entre 1950 et 1960 sont les plus mal loties, mais leurs pertes restent mesurées.
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Auteur(s) |
Stéphane Zuber
1
, Antoine Bommier
2
, Jérôme Bourdieu
3, 4
, Akiko Suwa-Eisenmann
3, 4
1
Le Collège d\'études mondiales
( 397491 )
-
- France
2
GREMAQ -
Groupe de recherche en économie mathématique et quantitative
( 744 )
- manufacture des tabacs - bat. F 21 Allée de Brienne 31000 TOULOUSE
- France
3
PSE -
Paris School of Economics
( 301309 )
- 48 boulevard Jourdan 75014 Paris
- France
4
LEA -
Laboratoire d'Economie Appliquée
( 37750 )
- France
|
Comité de lecture |
Oui
|
Vulgarisation |
Non
|
Langue du document |
Français
|
Nom de la revue |
|
Audience |
Non spécifiée
|
Date de publication |
2007-09
|
Numéro |
180-181
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Page/Identifiant |
1-17
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Domaine(s) |
|
Mots-clés |
fr
Transferts entre générations, Comptes générationnels, Education, Retraite
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