Empirisme et théorie de la connaissance : réflexion et fondement des sciences au XVIIIe siècle - HAL Accéder directement au contenu
Ouvrages Année : 2009

Empirisme et théorie de la connaissance : réflexion et fondement des sciences au XVIIIe siècle

Résumé

Les empiristes franco-berlinois, au XVIIIe siècle, ne conçoivent pas seulement l'expérience comme l' "origine" des connaissances humaines, mais aussi comme le "principe" de leur exposition systématique bien fondée : la voie de l'invention, supposée partir de l'expérience sensible, doit être convertie en une méthode universelle, qui reçoit le titre ancien d'analyse. Or cette expérience réside, non pas dans la passivité d'une sensation introuvable, mais dans le moment où l'esprit s'applique au matériau donné et le manipule, c'est-à-dire dans la réflexion. Telle est l'invention de l'empirisme, que l'histoire des philosophies réflexives a recouverte et dont il faut produire la généalogie : la "réflexion" même, comme expérience "et" comme lieu d'insertion de l'esprit dans l'expérience. Le problème est de savoir si, conçue dans ces termes, la conscience empiriste peut atteindre le fondement des sciences mathématiques qui, de droit, ne doivent pas rappeler leur origine présumée dans l'expérience sensible, faute de perdre la généralité et la nécessité qui déterminent la valeur de leurs concepts. Les pôles distingués dans ce livre – un empirisme de la genèse et un empirisme de la constitution – révèlent la véritable urgence d'oppositions fondamentales en philosophie de la connaissance.
Loading...
Fichier non déposé

Dates et versions

halshs-00440555, version 1 (11-12-2009)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-00440555 , version 1

Citer

André Charrak. Empirisme et théorie de la connaissance : réflexion et fondement des sciences au XVIIIe siècle. Vrin, pp.180, 2009. ⟨halshs-00440555⟩
63 Consultations
0 Téléchargements
Dernière date de mise à jour le 28/04/2024
comment ces indicateurs sont-ils produits

Partager

Gmail Facebook Twitter LinkedIn Plus