Traduire l'idée à la cithare qin et en calligraphie-peinture

Véronique Alexandre Journeau (1)

1 CREOPS - Centre de Recherches sur l’Extrême Orient de Paris-Sorbonne

Traduire l’idée prend sa source dans la légende de 伯牙 Boya et 钟子期 Zhong Ziqi dont la notion résultante est « 知音 zhiyin » (connaisseur, intime) [voir, entre autres : Les philosophes taoïstes, Lao-tseu, Zhouang-tseu, Lie-tseu, Paris, Gallimard, « La Pléiade », 1999, p. 491]. Concrètement, comment Boya a-t-il pu traduire l’idée de la montagne et l’idée de l’eau à la cithare qin ? D’une manière générale, par quels procédés peut-on traduire une idée en musique ? Le processus est-il de même nature dans un autre art tel que la calligraphie ou la peinture ? Cet article vise à en donner des exemples à partir desquels naît également une compréhension interartistique de la traduction d’une idée au moyen de l’art.

Mots clés: mountain; water; idea; zhiyin; zither qin; guqin; calligraphy; painting; art translation

Mots clés: montagne; eau; idée; zhiyin; cithare qin; guqin; calligraphie; peinture; traduction artistique

Domaines: Art et histoire de l'art; Musique, musicologie et arts de la scène

Véronique Alexandre Journeau. Traduire l'idée à la cithare qin et en calligraphie-peinture. Siyan Jin; Luisa Prudentino. Transferts culturels : de la poétique artistique, OKNO, pp.29-58, 2022, 978-2-491-35728-3. ⟨hal-03990124⟩