Ambiguïté des pratiques paysagistes à l'égard de l'esthétisation du monde
Aurélien Ramos
(1, 2)
Aurélien Ramos
- Fonction : Auteur
- PersonId : 173762
- IdHAL : aurelienramos
- ORCID : 0000-0002-4765-8761
Format du dépôt | Notice |
---|---|
Type de dépôt | Autre publication scientifique |
Titre |
fr
Ambiguïté des pratiques paysagistes à l'égard de l'esthétisation du monde
|
Auteur(s) |
Aurélien Ramos
1, 2
1
LAVUE -
Laboratoire Architecture, Ville, Urbanisme, Environnement
( 110599 )
- Université Paris Nanterre - UMR CNRS 7218 LAVUE - Bâtiment Max Weber - SHS - 4e étage - 200 avenue de la République - 92001 Nanterre
- France
2
CRH -
Centre de Recherche sur l'Habitat
( 406173 )
- ENSA Paris-Val-de-Seine
3-15, quai Panhard et Levassor
75013 Paris France
- France
|
Langue du document |
Français
|
Vulgarisation |
Non
|
Date de publication |
2017-05-03
|
Description |
L’art au XXe siècle connaît un phénomène de dé-esthétisation en trouvant à l’extérieur des valeurs historiques du beau, de nouveaux territoires d’exploration. En changeant de statut, l’art s’empare des questions de représentation de l’espace et donc du paysage. Or dans la société occidentale, le paysage incarne depuis la Renaissance la mise en ordre du monde selon des idéaux éthiques et esthétiques. La pratique paysagiste consiste en cet acte prémédité de transformation de l’espace par une interprétation in visu ou par une intervention in situ selon des critères esthétiques. Quelle place tient-elle désormais ? Comment comprendre la faible production paysagiste contemporaine de la période de mutation du cadre esthétique ? Acte de résistance ou de renoncement ? Faut-il voir le paysage comme une alternative au processus d’esthétisation du monde ou au contraire comme un complice passif ? L’article propose d’analyser la persistance du caractère alternatif des pratiques paysagistes, jouant d’une ambiguïté propre peut-être à la définition du paysage.
|
Domaine(s) |
|
Loading...