Prédominance des contextes de consommation, des espaces fréquentés et des scénarios sexuels dans l’intensité de la consommation et le choix des substances psychoactives chez les HARSAH au Québec - HAL Accéder directement au contenu
Article dans une revue Canadian Journal of Infectious Diseases Année : 2012

Prédominance des contextes de consommation, des espaces fréquentés et des scénarios sexuels dans l’intensité de la consommation et le choix des substances psychoactives chez les HARSAH au Québec

Résumé

Objectifs : caractériser les modes de consommation de substances psychoactives des répondants ayant au moins consommé une fois de l’alcool de manière intense ou une drogue au cours des 12 derniers mois (n = 2606) selon l’enquête en ligne périodique le Net Gay Baromètre, renouvelée en 2008 au Québec (n = 3718). Méthode : Sur l’échantillon complet, l'analyse factorielle d’échelles d’intensité de consommation a dégagé trois facteurs de consommation. Le premier associe le cannabis et l’alcool, le second le viagra et le poppers, le troisième un ensemble plus vaste de sept drogues récréatives. Des régressions linéaires multiples ont testé l’influence de diverses catégories de variables sur chacun des trois facteurs. Résultats : La consommation d’alcool et de cannabis est plus intense chez les plus jeunes (β = -0.21***) et chez ceux qui fréquenter les clubs ou bars conviviaux pour rencontrer leurs partenaires (β = 0.06*) (R2: 0.13). La consommation de drogues dites sexuelles est plus intense chez les plus âgés ((β = 0.20***), ceux qui souhaitent augmenter leurs performances sexuelles (β = 0.39***) , qui fréquentent les saunas, qui ont des rencontres occasionnelles (β = 0.12***), qui déclarent dix partenaires occasionnels et plus (R2 ajusté : 0.09***) ou une pratique sexuelle marginale dans les douze derniers mois (β = 0.09***). Une consommation plus intensive de drogues dites récréatives est associée à un plus jeune âge (β = -0.15***), à la consommation dans le contexte du night life gai (β = 0.38***) ou dans le contexte privé (β = 0.19***) ainsi qu’à une consommation combinée de drogues (β = 0.17***) (R2: 0.38) (*** p ≤ 0.001; ** p ≤ 0.01; p ≤ 0.05) Conclusion : Ces résultats suggèrent la prédominance des contextes de consommation, suivi des espaces fréquentés et des scénarios sexuels privilégiés dans la modulation de l’intensité de la consommation et le choix des substances. Les intervenants auprès des HARSAH devraient tenir compte de la complexité de ces agencements variant selon les parcours de ces hommes consommateurs de substances.

Domaines

Sociologie
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Dates et versions

halshs-01611377, version 1 (05-10-2017)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-01611377 , version 1

Citer

Alain Al Léobon, Joanne Otis, Yannick Chicoine Brathwaite. Prédominance des contextes de consommation, des espaces fréquentés et des scénarios sexuels dans l’intensité de la consommation et le choix des substances psychoactives chez les HARSAH au Québec. Canadian Journal of Infectious Diseases, 2012, 23, pp.101A. ⟨halshs-01611377⟩
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Dernière date de mise à jour le 07/04/2024
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