Raymond Aron et le communisme
Résumé
L’opposition de Raymond Aron au parti et à l’Internationale communistes fut opiniâtre et lui a coûté cher. Elle lui valut d’être caricaturé en va-t-en guerre et l’isola des autres intellectuels qui se refusaient à l’anticommunisme. Pourtant, celui de Raymond Aron fut beaucoup plus modéré que ne le laissaient entendre ses détracteurs. Il a ainsi toujours distingué le totalitarisme nazi, contre lequel il ne pouvait y avoir qu’une lutte à mort, du totalitarisme communiste, dont il reconnaissait l’idéal, et vis-à-vis duquel il pensait que le conflit idéologique pourrait être surmonté. La défense du modèle de société libérale et d’une démocratie « constitutionnelle pluraliste » l’a cependant conduit à mener, jusqu’à son dernier souffle, un combat politique contre le PCF et l’Union soviétique.
Domaines
Histoire
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