L'âme, le cœur et l'esprit dans les films de Manoel de Oliveira
Résumé
Les films de Manoel de Oliveira font preuve à la fois d'unité et d'éclectisme, faisant se croiser Flaubert et Shakespeare, Faust et Ulysse, personnages de théâtre et figures de sainteté. Artistes, grands bourgeois, prostituées, militaires, intellectuels, domestiques, gens d'église, hommes et femmes d'affaires sont constamment aux prises avec des sentiments et des intérêts des plus variés et des plus contradictoires. En d’abondants dialogues, dans le luxe ou la simplicité, ils habitent les films du cinéaste portugais en mêlant gravité et humour, profane et sacré, morale et indignité, matérialité et mysticisme, actualité et histoire, raison et mythologie...
Films à partir des années 1980 : Francisca, 1981; Le soulier de satin, 1985; La Divine comédie, 1991; Mon cas, 1986; Parole et utopie, 2000; Val Abraham, 1993; Un film parlé, 2003; Le jour du désespoir, 1992; Le couvent, 1995; Party, 1996; Je rentre à la maison, 2001; La cassette, 1994; Principe de l'incertitude, 2002; Inquiétude, 1998; La Lettre, 1999; Voyage au début du monde, 1997; Les cannibales, 1988; Non ou la vaine gloire de commander, 1990.
Loading...