The “Generalized Other” or How to Make its Voice Heard in an Audit Committee - HAL Accéder directement au contenu
Communication dans un congrès Année : 2009

The “Generalized Other” or How to Make its Voice Heard in an Audit Committee

Résumé

This article endeavours to determine in which extent and in which context the audit committee directors express their preferences and their points of view to the financial team members and to external and internal auditors, in order that they can have an influence on the quality of financial statements or on the robustness of firm's internal control. This work follows a comprehensive approach from the analysis of 27 interviews led with some attendees of the audit committee meetings of CAC 40 companies (Paris Stock Exchange). Two types of collaboration are possible between the attendees: a “contrived collegiality” or a “culture of collaboration” (Hargreaves, 1994). The “contrived collegiality” seems to be the start situation of an audit committee working. This “contrived collegiality” leads to mistrust such as it does not allow the directors to express themselves in an audible manner. The audit committee chairman plays the major role in the passage from a “contrived collegiality” to a “culture of collaboration”. It is the chairman who creates informal meetings and shows his receptiveness. It allows the audit committee to have a possible way to express itself and to be heard. Nevertheless this “culture of collaboration” implies that the directors have only a power of suggesting. The suggestion can be effective because it has an influence on the “generalized other” (Mead, 1934) of others attendees. “The generalized other” acts as a censor.
Cet article cherche à déterminer dans quelle mesure et dans quel contexte les administrateurs d'un comité d'audit expriment leurs préférences et leurs points de vue à la direction financière ainsi qu'aux auditeurs internes et externes, de manière à exercer une influence sur la qualité des états financiers ou la robustesse du contrôle interne de l'entreprise. Ce travail se fonde sur une approche compréhensive avec 27 entretiens menés auprès de membres des comités d'audit d'entreprises cotées au CAC 40. Il apparaît qu'au sein d'un comité d'audit, deux types de collaboration sont possibles : une “collégialité contrainte” ou une “culture de collaboration” (Hargreaves, 1994). La “collégialité contrainte” semble être la configuration de travail initiale d'un comité d'audit. Elle conduit à une situation de défiance et ne permet pas aux administrateurs de s'exprimer de manière audible. Le président du comité d'audit joue alors un rôle majeur dans la transition d'une situation de “collégialité contrainte” à celle d'une “culture de collaboration”. Il provoque des réunions informelles, montre sa réceptivité et permet ainsi aux membres du comité d'audit de s'exprimer et d'être entendus. Cette “culture de collaboration” implique que les administrateurs ont un pouvoir de suggestion, pouvoir efficace car ayant une influence sur “l'autrui généralisé” (Mead, 1934) des autres membres du comité. “L'autrui généralisé” agit alors comme un censeur.
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Dates et versions

halshs-00460620, version 1 (01-03-2010)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-00460620 , version 1

Citer

Tiphaine Compernolle, Chrystelle Richard. The “Generalized Other” or How to Make its Voice Heard in an Audit Committee. La place de la dimension européenne dans la Comptabilité Contrôle Audit, May 2009, Strasbourg, France. pp.CD ROM. ⟨halshs-00460620⟩
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Dernière date de mise à jour le 28/04/2024
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