L'interprétation des participes présents adjoints : converbalité et portée du rapport entre prédications
Résumé
Quels sont les paramètres qui déterminent l'interprétation souvent complexe des participes présents adjoints (PPaA) en français ? Dans cette contribution, nous pointerons une série de propriétés déterminantes pour l'appréhension de ce tour et nous illustrerons leur impact à travers la description d'un emploi particulier des PPaA.
Dans le prolongement e.a. des travaux d'inspiration typologique de König & van der Auwera (1990) et de Haspelmath & König (1995), nous avons défini (Havu & Pierrard, à paraître 1) le participe présent comme
• une forme faisant partie du paradigme du verbe (Haspelmath, 1995 : 4 ; cf. aussi pour le français Arnavielle, 2003 : 43, Riegel & alii, 1999 : 340) ;
• une forme verbale non fléchie (ibid.) ;
• une forme adjectivante se référant à une source thématique nominale (Haspelmath, 1995 : 18)
• et constituant la base d'une proposition subordonnée réduite ou dégradée (König & van der Auwera, 1990 : 337) ;
• une forme liée de manière asyndétique à la principale (ibid.).
Les propriétés (II)-(III) impliquent en particulier que le participe présent, forme verbale non fléchie, ne possède pas d'autonomie processive (verbale) et, qu'en tant que forme adjectivante, il manifeste de plus une non-autonomie référentielle : “Their notional subject is not expressed explicitly but depends for its reference on an outside controller” (Haspelmath, 1995 : 18). Quel est l'impact de ces propriétés générales sur l'interprétation des PPaA ?
Dans le prolongement e.a. des travaux d'inspiration typologique de König & van der Auwera (1990) et de Haspelmath & König (1995), nous avons défini (Havu & Pierrard, à paraître 1) le participe présent comme
• une forme faisant partie du paradigme du verbe (Haspelmath, 1995 : 4 ; cf. aussi pour le français Arnavielle, 2003 : 43, Riegel & alii, 1999 : 340) ;
• une forme verbale non fléchie (ibid.) ;
• une forme adjectivante se référant à une source thématique nominale (Haspelmath, 1995 : 18)
• et constituant la base d'une proposition subordonnée réduite ou dégradée (König & van der Auwera, 1990 : 337) ;
• une forme liée de manière asyndétique à la principale (ibid.).
Les propriétés (II)-(III) impliquent en particulier que le participe présent, forme verbale non fléchie, ne possède pas d'autonomie processive (verbale) et, qu'en tant que forme adjectivante, il manifeste de plus une non-autonomie référentielle : “Their notional subject is not expressed explicitly but depends for its reference on an outside controller” (Haspelmath, 1995 : 18). Quel est l'impact de ces propriétés générales sur l'interprétation des PPaA ?
Domaines
Linguistique
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