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Ouvrages Année : 2008

Art et archéologie de la Chine

Danielle Elisseeff
  • Fonction : Auteur
  • PersonId : 846560

Résumé

Selon la règle de la collection, qui a fait ses preuves, cet ouvrage s'organise en quatre sections, mais il comporte, au sein de ce cadre général, un certain nombre d'originalités tenant à l‘espace couvert par la civilisation concernée, ainsi qu'à sa durée, ou encore aux diverses disciplines mises en jeu dans les développements actuels de l'archéologie et de l'histoire de l'art.

L'ampleur des documents collectés est à l'origine d'un choix primordial et pratique : scinder le « manuel » en deux tomes, plus aisés à consulter qu'un seul gros volume. Aujourd'hui paraît donc le vol. I.

Ce choix matériel une fois effectué, il reste que le présent volume devait comporter, sur le fond, un certain nombre d'innovations.

L'ampleur, dans le temps et dans l'espace, d'une histoire chinoise peu familière à la majorité de nos lecteurs imposait en effet de multiplier les points de repères géographiques et chronologiques.

Les six chapitres de la Partie 1 fournissent ainsi le cadre événementiel indispensable pour comprendre le sens et l'évolution des créations. Chacun d'entre eux s'ouvre de plus sur une carte sommaire suivie d'une brève chronologie : ces deux éléments, typographiquement bien distincts du reste du texte, fournissent immédiatement au regard quelques éléments clés, que complètent les neuf cartes plus étoffées et la chronologie d'ensemble regroupées en quatrième partie du volume.

C'est au même souci de clarté et de lisibilité immédiate que répondent les nombreux textes placés dans les marges latérales, ainsi que la disposition des notes bibliographiques en bas de page.

La série des cent « Notices » constitue, comme toujours dans la collection, le « noyau dur » et original de l'ouvrage. Pour se tenir au plus près d'une actualité savante en pleine expansion et renouveau, le choix s'est imposé de prendre la plupart des documents (80%) en Chine même, en favorisant systématiquement les œuvres apparues en contexte archéologique, c'est-à-dire les pièces issues de fouilles, bien datées et localisées.

Un certain nombre de pièces présentées dans des musées extérieurs à la Chine y ont été ajoutées, choisies en fonction de leur originalité ou de leur représentativité et de leurs qualités plastiques.

La troisième partie, comportant trois chapitres, rassemble diverses données utiles touchant à des points cruciaux de l'histoire de la discipline, avec ses angles d'attaque divers, selon qu'on la regarde d'Orient ou d'Occident : brève histoire de la découverte de l'art chinois en Occident ; naissance de l'archéologie moderne en Chine ; retour sur la nature et le rôle majeur, dans la civilisation chinoise, de l'écriture, redevenue, dans le monde contemporain, le premier marqueur d'appartenance à la sphère culturelle du pays qui l'a portée.

Enfin la quatrième partie, comme toujours, regroupe quelques instruments de travail, dont une série de neuf grandes cartes originales ; elles ont en effet été réalisées en tenant compte des dernières parutions chinoises en matière de cartographie.

A cet « Atlas » s'ajoute une série de plans et coupes illustrant l'évolution de l'architecture funéraire, de l'âge du Bronze (vers 1500 avant notre ère) à la fin du Ier millénaire de notre ère. On y trouve aussi deux tableaux typologiques donnant à voir les formes les plus courantes des céramiques néolithiques, ainsi que celles des principaux bronzes archaïques utilisés dans le cadre rituel du banquet funéraire (ce dernier tableau est complété d'un glossaire donnant le vocabulaire attaché à ces pièces, ainsi que leur brève description).



La première originalité, immédiatement visible, de ce manuel est néanmoins d'un autre ordre : elle tient à la présence systématique des caractères, les noms et termes chinois perdant une bonne part de leur signification, et devenant presque impossible à reconnaître, lorsqu'ils sont réduits à leur simple transcription en lettres latines.

Comme il se doit, ces caractères apparaissent ici sous deux formes : la forme simplifiée, d'usage courant en République populaire de Chine, et la forme complexe, traditionnelle, toujours en usage à Taiwan et que tous les érudits, ou simplement les gens instruits, connaissent aussi en République populaire de Chine.

Loin de compliquer la lecture, leur présence aide à fixer les mots dans la mémoire visuelle, même si le lecteur ne connaît pas le chinois. Et ces caractères sont de plus, et évidemment, indispensables pour ceux qui souhaitent avancer dans la discipline dans le cadre d'une véritable démarche sinologique.

La bibliographie met délibérément l'accent sur les publications récentes ; elle renvoie par ailleurs aux principaux périodiques sinologiques aisément accessibles pour des Occidentaux et comporte plusieurs références à des sites internet, traités pour ce qu'ils sont devenus aujourd'hui : une nouvelle forme de ressource bibliographique.

Suit enfin l'index. Aux indispensables noms de personnes et de lieux s'ajoutent les titres d'ouvrages éventuellement mentionnés dans le texte, ainsi qu'un certain nombre d'entrées renvoyant à une nomenclature de matières.
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Fichier non déposé

Dates et versions

halshs-00279670, version 1 (15-05-2008)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-00279670 , version 1

Citer

Danielle Elisseeff. Art et archéologie de la Chine : la Chine, du Néolithique à la fin des Cinq Dynasties, 960 de notre ère. Réunion des Musées Nationaux /École du Louvre, pp.381, 2008, Manuels de l'Ecole du Louvre. ⟨halshs-00279670⟩
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Dernière date de mise à jour le 13/04/2024
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