Des marges urbaines entre fragmentation et appropriation inventive : les « lotissements d'immigrés » et les zones de loisirs en périphérie toulousaine
Résumé
Cette communication au colloque « Marges et interfaces », organisé par le Centre d'Études Géographiques de l'Université de Metz (CEGUM) les 13-14 novembre 2003, interroge le statut des « marges » d'une l'agglomération, celle de Toulouse, dans son processus d'étalement urbain et de complexification. Deux catégories d'espace (les lotissements d'immigrés et les zones de loisirs) ne semblent pas correspondre au modèle classique d'une « marge périphérique ». Situés en position péri-centrale, leur statut de marge est défini par un environnement paysager chaotique et par la stigmatisation de leurs usagers ou résidents. Une analyse centrée sur les usages permet de montrer que ces marges sont fortement insérées dans le système métropolitain (mobilité, rôle d'interface) et qu'elles sont des lieux de création sociale, participant à la modernité urbaine.
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Géographie
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