La sécurité alimentaire à l’épreuve du commerce international
Résumé
Les acheteurs et les vendeurs qui transigent des aliments sont consentants. On ne les oblige pas à acheter ou vendre. Mais ces transactions alimentaires profitent-elles plus aux uns qu’aux autres ? Certains opérateurs seraient-t-ils plus libres que d’autres dans ce processus commercial ? La mise en concurrence des agricultures du monde fait-elle des perdants ? Entre les 2,6 milliards de paysans et les 100 entreprises qui achètent 74 % de leurs récoltes, lesquels sont avantagés ? Quel est le prix de la libre concurrence appliquée à la production d’aliments ? Y a-t-il un « bien commun » en alimentation ? De quoi est-il constitué ? Qui l’assure ? Autant de questions situées au cœur du travail de nombreuses ONG comme la Coalition pour la souveraineté alimentaire.
On dit que les questions agricoles et alimentaires sont complexes, que seuls les spécialistes peuvent réalistement en débattre. Il faut se méfier de tels propos. Ils nourrissent le statut quo et dressent des barrières suspectes à la participation citoyenne. Ce sont des questions cruciales où des enjeux nettement perceptibles se jouent, où des paradigmes clairs opèrent.
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Droit
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