La participation des Peuples autochtones aux Nations unies : intérêts et limites d'une présence institutionnelle

Irène Bellier (1, 2, 3)

1 IIAC - Institut interdisciplinaire d'anthropologie du contemporain
2 LAIOS - Laboratoire d'anthropologie des institutions et des organisations sociales
3 SOGIP - Scales of Governance: The UN, the States and Indigenous Peoples. Self-determination in the time of globalization (ERC 249236)

Cet article évoque les enjeux et les modalités de la participation des Peuples autochtones et de leurs représentants aux instances de Nations unies. Il décrit différents processus : les autochtones devenant sujets de droit et acteurs politiques, la construction de normes internationales respectueuses de la diversité; les formes de pratiques participatives autochtones aux niveaux global et local. Il permet de comprendre comment l'ONU forge une représentation de la " démocratie participative " que les autochtones interprètent au regard de leurs avancées dans le monde du droit. Dans leur esprit, il s'agit moins d'invoquer des "bonnes pratiques" que d'inciter les Etats, qui sont les membres de plein droit de l'ONU, à les reconnaître comme des partenaires doués de droits politiques, culturels ou fonciers, et des interlocuteurs capables et désireux de dialoguer pour résoudre une série de conflits.

Mots clés: peuples autochtones; Nations unies; ONU; participation; caucus

Domaines: Anthropologie sociale et ethnologie

Irène Bellier. La participation des Peuples autochtones aux Nations unies : intérêts et limites d'une présence institutionnelle. Catherine Neveu. Cultures et pratiques participatives : Perspectives comparatives, L'Harmattan, pp.175-192, 2007. ⟨halshs-00958805⟩