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Pré-publication, Document de travail Année : 2007

Growth strategies and poverty reduction: the institutional complementarity hypothesis

Résumé

This article starts from the limits of the policies that assume a significant de-connection between antipoverty strategies and the logic of the growth regime and that mainly rely upon market mechanisms. By contrast, a branch of the new institutional economics argues that a complete set of coordinating mechanisms is constitutive of really existing economies and that they are more complementary than substitute. The Institutional Complementarity Hypothesis (ICH) may be useful for analyzing simultaneously the antipoverty policies and the viability of growth regimes. The different brands of capitalism are the outcome of complementary institutions concerning competition, labor market institutions, welfare and innovation systems. Generally, such configurations cannot be emulated by poor developing countries, but reviewing the preliminary findings of the UNRISD country case studies suggests some common features to all successful experiments. Basically, antipoverty policies are efficient when they create the equivalent of virtuous circles within which growth entitles antipoverty programs and conversely these programs sustain the speed and stability of growth. Two methods are proposed in order to detect possible complementarities and design accordingly economic policies: the Qualitative Comparative Analysis (QCA) on one side, national growth diagnosis on the other side. A special attention is devoted to the timing of policies and the role of policy regimes. A brief conclusion wraps up the major findings and proposes a research agenda.
Au cours des deux dernières décennies, les politiques qui supposaient une séparabilité des stratégies de lutte contre la pauvreté et de la logique du régime de croissance ont montré leurs limites. De plus, elles étaient basées essentiellement sur l'activation de mécanismes de marché. Par contraste les recherches en économie institutionnelle soulignent que la résilience et la performance des économies dérivent de la cohérence d'un ensemble de mécanismes de coordination, qui sont plus complémentaires que substituts au marché. L'hypothèse de complémentarité institutionnelle s'avère précieuse pour analyser simultanément les politiques anti-pauvreté et la dynamisation des régimes de croissance. Les différentes formes de capitalisme sont l'expression de complémentarités différentes entre le type de compétition, les institutions du marché du travail, la couverture sociale et le système d'innovation. Très généralement, les économies en voie de développement ne peuvent imiter ces configurations mais les études de cas nationales menées par l'UNRISD font ressortir des traits communs à la plupart des expériences réussies. Elles ont créé l'équivalent de cercles vertueux au sein desquels stimulation de la croissance et programme anti-pauvreté se confortent l'une l'autre. L'article propose deux méthodes pour détecter ces complémentarités : l'analyse qualitative comparative d'une part, les diagnostics des facteurs limitant la croissance de l'autre. Il importe aussi de prendre en compte la séquence des différentes mesures et le temps long du changement institutionnel.
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halshs-00587703, version 1 (21-04-2011)

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  • HAL Id : halshs-00587703 , version 1

Citer

Robert Boyer. Growth strategies and poverty reduction: the institutional complementarity hypothesis. 2007. ⟨halshs-00587703⟩
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Dernière date de mise à jour le 20/04/2024
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