'Frankreich irrt' : die Katholikentage 1921 und 1922 als politische Tribüne gegen die Politik Frankreichs
Résumé
Ziel dieses Aufsatzes ist es, den Diskurs der deutschen Katholiken über den Frieden mit Frankreich nach dem Ersten Weltkrieg anhand der Katholikentage 1921 und 1922 zu analysieren. Es besteht aus vier Teilen. Zuerst erfolgt eine Analyse der Kritik an der Regierungspolitik Frankreichs. Dabei wird die Verbindung von französischem Feindbild und Ablehnung des Versailler Vertrags verdeutlicht. Danach sollen die Vorwürfe der Katholikentagsredner gegenüber den französischen Katholiken dargestellt werden. Dabei wird klar, dass sich die Katholikentagsredner auf die Äusserungen des Papstes zur Aussenpolitik stützten, um sich vor den Katholiken der Welt zu rechtfertigen. Drittens werden die Reaktionen der wenigen anwesenden französischen Beobachter angesprochen. Dabei soll erläutert werden, warum die religiöse Argumentation der Katholikentagsredner auf die französischen Katholiken nicht wirkte. Schliesslich soll die Verdrängung der Katholiken, die eine andere Meinung vertraten, dargestellt werden. Daran lässt sich erkennen, dass die Katholikentagsredner 1921 und 1922 im Diskurs über Frankreich andere Prioritäten als die einer Annäherung an die französischen Katholiken stetzten.
This article analyzes the speeches of speakers with Catholic congresses in 1921 and 1922 on a central issue in the aftermath of the First World War: the attitude of France and French Catholics against Germany. First, it analyzes the arguments used against France denounced as the hereditary enemy par excellence. This rhetorical function was to reaffirm Catholics' membership to German people united against the Treaty of Versailles. Second, this article examines critically the specific critics made against the Catholic French defendants to choose revenge, forgetting the Christian charity and therefore not to comply with Church teachings. The rationale was to strengthen the integration of German Catholics to the Universal Church. The third section studies the reaction of some French journalists present in Frankfurt and Munich convinced that France was within its rights to demand compliance with the terms of the Treaty of Versailles. They were both touched by the force of Germanic spirituality and still suspicious of German Catholics perceived as dangerous nationalists. The fourth section explains the absence of the "Friedensbund Deutscher Katholiken" ("League for Peace of German Catholics", FDK) and "La jeune République" ("The Young Republic"), the two leading pioneer organizations in bringing together Catholics on both sides of the Rhine, by showing that their ideas were threatening the cohesion of German Catholics and their integration into Weimar society. Moreover, they were irreconcilable with the idea of a papal peace defended by some influential speakers – especially Cardinal Faulhaber and Prince Alois zu Löwenstein – to replace the Treaty of Versailles.
En français : Cet article analyse le discours des orateurs aux Katholikentage de 1921 et de 1922 sur une question centrale au lendemain de la Première Guerre mondiale : l'attitude de la France et des catholiques français envers l'Allemagne. Dans un premier temps, il analyse les arguments utilisés contre la France dénoncée comme l'ennemi héréditaire par excellence. Cette rhétorique avait pour fonction de réaffirmer l'appartenance des catholiques au peuple allemand uni contre le Traité de Versailles. Dans un deuxième temps, cet article examine les critiques spécifiques prononcées à l'encontre des catholiques français accusés de choisir la vengeance en oubliant la charité chrétienne et donc de ne pas respecter les enseignements de l'Église. Cet argumentaire visait à renforcer l'intégration des catholiques allemands à l'Église universelle. La troisième partie étudie la réaction des quelques journalistes français présents à Francfort et à Munich : persuadés que la France était dans son bon droit en réclamant le respect des clauses du Traité de Versailles, ils étaient à la fois touchés par la vigueur de la spiritualité germanique et méfiants à l'égard des catholiques allemands perçus comme de dangereux nationalistes. La quatrième partie explique l'absence de la « Friedensbund Deutscher Katholiken » (FDK) et de « La Jeune République », les deux principales organisations pionnières dans le rapprochement entre les catholiques des deux côtés du Rhin, en montrant que leurs idées menaçaient la cohésion des catholiques allemands et leur intégration à la société weimarienne. De plus, elles étaient inconciliables avec le projet d'une paix pontificale défendue par certains orateurs influents – en particulier le cardinal Faulhaber et le prince Alois zu Löwenstein – pour remplacer le Traité de Versailles.
En français : Cet article analyse le discours des orateurs aux Katholikentage de 1921 et de 1922 sur une question centrale au lendemain de la Première Guerre mondiale : l'attitude de la France et des catholiques français envers l'Allemagne. Dans un premier temps, il analyse les arguments utilisés contre la France dénoncée comme l'ennemi héréditaire par excellence. Cette rhétorique avait pour fonction de réaffirmer l'appartenance des catholiques au peuple allemand uni contre le Traité de Versailles. Dans un deuxième temps, cet article examine les critiques spécifiques prononcées à l'encontre des catholiques français accusés de choisir la vengeance en oubliant la charité chrétienne et donc de ne pas respecter les enseignements de l'Église. Cet argumentaire visait à renforcer l'intégration des catholiques allemands à l'Église universelle. La troisième partie étudie la réaction des quelques journalistes français présents à Francfort et à Munich : persuadés que la France était dans son bon droit en réclamant le respect des clauses du Traité de Versailles, ils étaient à la fois touchés par la vigueur de la spiritualité germanique et méfiants à l'égard des catholiques allemands perçus comme de dangereux nationalistes. La quatrième partie explique l'absence de la « Friedensbund Deutscher Katholiken » (FDK) et de « La Jeune République », les deux principales organisations pionnières dans le rapprochement entre les catholiques des deux côtés du Rhin, en montrant que leurs idées menaçaient la cohésion des catholiques allemands et leur intégration à la société weimarienne. De plus, elles étaient inconciliables avec le projet d'une paix pontificale défendue par certains orateurs influents – en particulier le cardinal Faulhaber et le prince Alois zu Löwenstein – pour remplacer le Traité de Versailles.
Mots clés
Frieden
Pazifismus
Nationalismus
Patriotismus
Konrad Adenauer
Michael von Faulhaber
Alois zu Löwenstein
Joseph Wirth
Daniel O'Connell
Adam Franz Lennig
Piusvereine
Wilhelm Emmanuel von Ketteler
Wilhelm II.
Guillaume II
Joseph Görres
Johann Gottlieb Fichte
Ottokar Prohaszka
Papst Benedikt XV.
pape Benoît XV
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Joseph Joos
Papst Pius XI.
pape Pie XI
Frederic Hans von Rosenberg
Heinrich Maus
Franziskus Stratmann
congrès catholiques
catholiques allemands
catholicisme politique
catholiques français
associations catholiques
Saint Siège
République de Weimar
Traité de Versailles
Société des Nations
SDN
Première Guerre mondiale
Église catholique
Parti du Centre
Parti Populaire Bavarois
paix
pacifisme
German Catholics
Weimar Republic
Catholic Congresses
Catholic associations
Center Party
Bavarian People's Party
pacifism
nationalism
patriotism
Treaty of Versailles
World War I
Catholic Church
Holy See
Political Catholicism
Wilhelm II
Papst Benedikt XV
Papst Pius XI
Katholikentage
Verbandskatholizismus
Deutsche Katholiken
politischer Katholizismus
Französische Katholiken
Weimarer Republik
Versailler Vertrag
Erster Weltkrieg
Völkerbund
Katholische Kirche
Heiliger Stuhl
Zentrum
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BVP
Katholische Friedensbewegung
Friedensbund Deutscher Katholiken
FDK
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