Fonctionnement des réseaux de diffusion des silex bédouliens du Vème au IVème millénaire : questions ouvertes
Résumé
Bien qu'abondamment datés, les contextes du Néolithique moyen et supérieur méditerranéens, restent trop souvent mal calés chronologiquement, et leur sériation interne pose de nombreux problèmes. En contexte chasséen, les styles de débitage lithiques, qui ont mené à une périodisation de référence (Binder, 1991), ne sont pas encore bien situés en terme de datation C14. Dans ce contexte culturel, les écart-types des datations, (souvent réalisées il y a 20 ou 30 ans), sont d'ailleurs en général beaucoup trop importants (Vaquer, 1998, p. 427-433 ; Evin et Oberlin, 2001, p. 98-99). L'objectif est donc, à travers ce poster, de préciser la chronologie en confrontant les données issues des études du mobilier lithique, avec les données stratigraphiques et les datations C14 . Des corrélations entre sites seront de même effectuées. De manière plus précise, les auteurs tenteront, après un examen critique des dates, de mieux caler en chronologie absolue certains faits techniques liés au fonctionnement des réseaux de circulation des silex bédouliens : traitement thermique, style de débitage, et typologie.
Pour cela, les auteurs considèrent un ensemble de sites sélectionnés du Néolithique méridional datés des 5ème et 4ème millénaires av. J.-C. calibré. L'horizon géographique envisagé comprend l'arc méditerranéen de la Ligurie à la Catalogne, en passant par la Provence, la vallée du Rhône, et le Languedoc. Les sites choisis sont la plupart du temps des stratigraphies : Arene Candide (Ligurie), Chiris (Alpes-Maritimes), Villa Giribaldi (Alpes-Maritimes), Fontbrégoua (Var), Trou Arnaud (Drôme), Port-Ariane (Hérault), Font-Juvénal (Aude), Montou (Pyrénées-orientales).
Le recours à ce corpus de dates, et l'utilisation d'une méthode statistique bayesienne permettra de combiner les informations issues des séquences stratigraphiques avec les données du C14, afin d'obtenir des informations quantifiables avec des probabilités connues.
Pour cela, les auteurs considèrent un ensemble de sites sélectionnés du Néolithique méridional datés des 5ème et 4ème millénaires av. J.-C. calibré. L'horizon géographique envisagé comprend l'arc méditerranéen de la Ligurie à la Catalogne, en passant par la Provence, la vallée du Rhône, et le Languedoc. Les sites choisis sont la plupart du temps des stratigraphies : Arene Candide (Ligurie), Chiris (Alpes-Maritimes), Villa Giribaldi (Alpes-Maritimes), Fontbrégoua (Var), Trou Arnaud (Drôme), Port-Ariane (Hérault), Font-Juvénal (Aude), Montou (Pyrénées-orientales).
Le recours à ce corpus de dates, et l'utilisation d'une méthode statistique bayesienne permettra de combiner les informations issues des séquences stratigraphiques avec les données du C14, afin d'obtenir des informations quantifiables avec des probabilités connues.
Origine :
Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
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