, Realizou a formação Normal e, em meados dos anos 1960, foi habilitada a trabalhar como professora. Em 1966, passou num concurso público para docente. Na mesma época, Walkiria ingressou no curso de Pedagogia da UFMG. Neste espaço também foi uma importante líder política. Em 1968, foi eleita vice-presidente do Diretório Acadêmico da Faculdade de Educação e, ademais, presidiu o Centro de Estudos Pedagógicos, Alguns anos mais tarde mudou-se para a cidade de Teófilo Otoni, situada na mesma região, 1947.
, Contudo, a jovem maranhense tinha uma importante divergência teórica. Ela rejeitava a base conceitual maoísta do PCdoB e, em seu lugar, admitia que as lideranças responsáveis pelo processo revolucionário no Brasil seriam da classe operária. Assim, Edna recusou a proposta de Idalísio. Ela declarou: Primeiro foi esse companheiro Idalísio Aranha, Juntos foram ativos em reuniões, círculos de leituras, discussões e decisões. Finalmente, reorganizaram os órgãos representativos dos estudantes, 2014.
, Em 1971, quando cursava o terceiro ano de Psicologia, durante uma aula de francês, Edna conheceu Antônio Maurício Fonseca de Oliveira. Ele tinha vínculos com a Organização Revolucionária Marxista -Política Operária
, A gente estudava textos marxistas. Ter um livro de Marx naquele momento era um crime, praticamente você podia ser presa, Literatura considerada subversiva
, En 1967, elle a commencé sa formation de journalisme à l'université fédérale de Minas Gerais, à Belo Horizonte. En 1968, Diva est devenue adhérente au Parti communiste brésilien. Elle a été diplômée en 1970 et a obtenu um diplôme de master en sciences politiques en 1973. Elle a été fonctionnaire à la Fondation João Pinheiro et, au travers de ses recherches, elle est devenue une figure importante du militantisme en faveur de la réforme des hôpitaux psychiatriques, Diva a participé à la réalisation du documentaire Em nome da razão, 1979.
, En 1968, elle a commencé un cursus de médecine à l'université fédérale du Maranhão, à São Luis. En 1971, elle a déménagé à Rio de Janeiro. À partir de ce moment-là, elle a commencé à militer dans le parti de la ville et, en 1973, elle a pris part à des groupes de réflexion féministe, 1975.
, Thereza Santos est, pour sa part, née en 1938 à Rio de Janeiro
, Elle a été active au sein de l'Union nationale des étudiants (UNE) et du Centre GOMES SILVA, Tauana. Mulheres negras nos movimentos de esquerda durante a ditadura no Brasil, À l'âge de 15 ans, elle intégrait les Jeunesses communistes, 1960.
, En 1969, elle a été emprisonnée et interrogée. Par la suite, elle s'est exilée à São Paulo. Elle est apparue dans de célèbres pièces de théâtre et des séries télé, 1971.
, Thereza s'est exilée en Afrique. Elle a participé aux processus d'indépendance de la, 1974.
, Elle a également été active dans la consolidation du Mouvement unifié contre les discriminations raciales (MUCDR), Elle est décédée en, 2012.
, L'objectif du chapitre Mulheres negras na Guerrilha do Araguaia (Femmes noires dans la Guérilla d'Araguaia) a été d'analyser les histoires de vie d'Helenira Resende de Souza Nazareth et de Lúcia Maria de Souza. Helenira Resende de Souza Nazareth est née en, 1944.
, En octobre, elle a participé au conflit de la rue Maria Antônia et, quelques jours plus tard, elle a été élue déléguée du 30 ème congrès de l'UNE. À cette occasion, elle a été emprisonnée pour la troisième fois. Helenira s'est ensuite engagée dans le Parti communiste du Brésil (PCB), 1965.
, En 1968, elle a commencé un cursus de médecine à l'école de médecine et de chirurgie de Rio de Janeiro. Durant cette période, elle s'est engagée au sein du PCB. Entre 1969 et 1970, Lúcia a été responsable de la presse du parti. Elle publiait et diffusait le journal Classe Bertúlio, de Maria Diva de Faria, d'Arabela Pereira Madalena et d'Edna Maria Santos Roland. Dora Lúcia de Lima Bertúlio est née en 1948 à Itajaí, 1944.
, Elle est devenue membre de la commission du Centre académique, trésorière du Département de la culture, puis a participé aux réunions d'Action populaire. Elle est restée enfermée une journée dans une bibliothèque et, ensuite, Dora a été recherchée par les militaires sur son lieu de travail. En 1969, son frère, Gil Bráz de Lima, militant d'Action populaire, est emprisonné, 1965.
, Elle a été scolarisée une fois adulte et s'est formée en infirmerie. Elle a par la suite obtenu le concours de fonctionnaire. À São Paulo, elle a fait la connaissance de Paulo Stuart Wright et est devenue sympathisante d'Action populaire. Elle travaillait également comme bénévole au Service d'orientation de la famille (SOF), Maria Diva est décédée, 2018.
, En 1967, elle a entamé un cursus de géographie à l'université fédérale de Minas Gerais, à Belo Horizonte. En 1968, elle intégrait l'Aile Rouge du PCB. En 1970, Arabela est emprisonnée. En 1971, elle a été jugée et acquittée par le Tribunal militaire supérieur. En 1972, elle a déménagé à Brasília, 1973.
, En 1975, elle participait à la Fraction féminine qui, par la suite, a réinstauré la Section féminine du Parti communiste. Elle est également intervenue au sein du Comité des femmes féministes de l'extérieur, 1976.
, , 1977.
, Mulheres negras nos movimentos de esquerda durante a ditadura no Brasil, 1964.
, Outre la langue portugaise, ils maîtrisaient bien souvent une autre langue européenne et différentes langues africaines, y compris des langues vernaculaires. L'arabe était aussi une langue très commune au sein des communautés noires brésiliennes. Au cours du XIX ème siècle, l'initiation à la culture lettrée 219 se faisait généralement hors des espaces scolaires. En réalité, les Noirs avaient recours à différentes formes d'éducation non institutionnalisée, De plus, des groupes de Noirs s'organisaient collectivement pour obtenir une éducation ou, pour le moins, 2016.
, On peut donc dire que les Noirs libérés de l'esclavage étaient légalement autorisés à participer aux activités scolaires, dans la mesure où l'interdiction légale de fréquenter l'enseignement primaire public ne concernait que les esclaves, dont le statut faisait d'eux des non citoyens (même s'il n'existait pas de restrictions pour les cours particuliers) (VEIGA, 2016). Plus précisément, durant cette période, les institutions éducatives étaient principalement consacrées aux enfants noirs et métisses défavorisés, La première constitution brésilienne, ratifiée en 1824, autorisait l'éducation primaire à tous les Brésiliens libres, sans restriction de race, 2005.
, élite brésilienne a encouragé le débat sur l'importance de l'éducation populaire et, dans ce contexte, on pouvait constater un véritable enthousiasme idéologique favorable à la multiplication de projets dans le domaine scolaire. Il s'agissait toutefois avant tout d'un processus civilisateur destiné à préparer les anciens esclavesfraichement libérés -au travail libre. À cette époque, face à l'imminence de la fin du régime esclavagiste
, , 2016.
, 313) définit l'être lettré comme « l'état ou la condition qu'acquiert un groupe social ou un individu pour s'être approprié l'écriture et ses pratiques sociales, LUCINDO, 2009.
, un professeur particulier), mais son instruction restait limitée à cause de la persistance de mécanismes de discrimination
, ceux-ci étaient accueillis avec indifférence et mépris. Un journal de la presse noire du Rio Grande do Sul, O Exemplo, a décrit, en 1893, ce contexte de discrimination dans le champ de l'école institutionnalisée: On vient d'apprendre que certaines écoles publiques de la capitale refusaient ouvertement d'inscrire des enfants de couleur, tandis que d'autres, qui en acceptent un nombre limité, les maltraitent au point que leurs parents, certains établissements n'autorisaient tout simplement pas la présence d'enfants noirs et, lorsqu'ils les acceptaient, p.969, 2009.
, En 1948, Costa a dépeint les innombrables difficultés que rencontrent les jeunes Noirs qui aspirent à s'inscrire ou à rester dans certains organismes d'enseignement secondaire, en particulier dans les écoles privées, y compris celles liées à l'Église catholique, qui pouvaient sélectionner leur corps étudiant selon des critères précis -même s'il ne faut pas oublier que les écoles publiques mobilisaient elles aussi avec succès diverses stratégies d'exclusion. Costa a décrit alors les obstacles qui étaient mis en oeuvre par les établissements d'enseignement officiels, comme l'institut de Rio Branco ou l'École militaire, où les étudiants qui se présentaient aux concours d'entrée pouvaient être approuvés suite aux épreuves écrites et orales, mais se voyaient par la suite injustement refusés lors du bilan de santé -décision souvent basée uniquement sur la couleur de peau du candidat: Au Brésil, malgré l' « absence officielle » de préjugés de couleur, nous les ressentons dans divers secteurs
, En 1965, il faisait partie de l'équipe qui a lancé le réseau de télévision Globo. Haroldo a dirigé et produit plusieurs des premiers programmes de la chaîne. peut aussi mentionner certaines institutions officielles. Tout le monde connaît les obstacles considérables que rencontre un jeune Noir quand il s'inscrit à l'institut Rio Branco (ministère des Relations extérieures) pour passer le concours d'entrée ou à l'examen d'admission des écoles militaires supérieures. (?) Je connais le cas d'un homme qui, durant trois années consécutives, a passé l'examen de l'école militaire, validant chaque année l'examen intellectuel, mais étant toujours refusé à l'examen médical, Fils d'un tailleur et d'une femme au foyer, Haroldo a vécu dans la ville de Maceió, à Alagoas, jusqu'à ses 10 ans, p.4, 1930.
, Ces pratiques refusant strictement les « personnes de couleur » -pratiques parfois explicitement inscrites dans le règlement des établissements scolaires -se sont officiellement imposées
, Aída Izquierdo (danseuse espagnole) et une soeur du collège s'étaient déjà mises d'accord sur l'uniforme et le paiement initial pour l'inscription. Après cette première rencontre, l'école a informé les parents par téléphone qu'une lettre leur avait été envoyée par courrier et qu'ils allaient très vite connaître la décision finale concernant l'admission de Bibi. En réaction à ces commentaires, et devançant la lettre, l'acteur s'est rendu à l'école, où il a appris que l'inscription de sa fille avait été rejetée par la mère supérieure. Alors qu'il mettait en avant son statut de classe et ses réelles conditions financières lui permettant de payer sans difficulté les mensualités, la soeur qui l'a reçu lui aurait répondu que l'établissement n'acceptait pas les « filles d'artistes de théâtre » ni les « personnes de couleur, le refus de la présence de cette population n'était, à vrai dire, pas seulement implicite ou informel, mais plutôt statutaire. Voici ce qui est arrivé en février 1929 à la fille adoptive de l'un des grands noms du théâtre brésilien, l'acteur Procópio Ferreira. L'école Sion -dirigé par des religieuses françaises -a refusé d'inscrire Abigail Izquierdo Ferreira (Bibi Ferreira) en primaire, alors que la mère d'Abigail, p.3
, Centre de la fédération des hommes de couleur. L'historien précise que certaines associations agissaient aussi pour former des classes de travailleurs noirs: agents portuaires, cheminots et empaqueteurs. D'une certaine manière, ces dynamiques ont pu avoir pour effet d'amorcer une sorte d'organisation syndicale. Enfin, l'auteur fait référence aux chercheurs des sciences sociales qui, durant leurs recherches, ont répertorié un nombre considérable d'organisations noires existant dans certaines villes brésiliennes: À São Paulo, 1902.
, Centre de la fédération des hommes de couleur; à Pelotas/RG, la Société progrès de la race africaine, 1891.
, À São Paulo, l'organisationnoire la plus ancienne de cette période est le Club du 28 septembre, créé en 1897. Les plus grandes d'entre elles étaient le Groupe dramatique et récréatif Kosmos et le Centre civique Palmares, fondés respectivement en, et Loner 53 à Pelotas/RS entre 1888 et 1929. Certaines associations étaient exclusivement formées de femmes noires, comme la Société Boucles d'oreilles de Princesses, pp.103-104, 1908.
, Une attention particulière était accordée à l'espace de travail, au logement, à l'alimentation, à l'éducation et à la santé. De plus, les journaux étaient des canaux de dénonciation du régime de discrimination raciale, devenant de la sorte un instrument pour penser collectivement des solutions concrètes: À São Paulo, le premier de ces journaux a été A Pátria, de 1899, ayant pour soustitres Orgão dos Homens de Cor (Organe des hommes de couleur). D'autres titres ont aussi été publiés dans cette ville: O Combate, en 1912; O Menelick, en 1915; O Bandeirante, en 1918; O Alfinete, en 1918; A Liberdade, en 1918 ; et A Sentinela, en 1920. Dans la ville de Campinas, O Baluarte en 1903 et O Getulino en 1923. L'un des principaux de journaux de cette période était Clarim da Alvorada, lancé en 1924, sous la direction de José Correia Leite et de Jayme Aguiar, soit des journaux édités par des Noirs et produits avec l'objectif de traiter des questions spécifiques à cette communauté. Dans les pages de ces journaux, étaient abordées des thématiques liées aux différentes difficultés auxquelles la population noire devait faire face
, Ce dernier -publié avec de courtes interruptions de 1907 à 1965 -est le périodique de la presse noire ayant la plus longue histoire de vie dans le pays, pp.104-105
, Si ces organisations optaient parfois pour une posture « non partisane », elles étaient probablement obligées de dialoguer constamment avec les différents courants politiques de l'époque, y compris avec les philosophies anarchistes et communistes, tout comme elles étaient poussées à se positionner vis-à-vis des théories raciales existantes. Selon le militant antiraciste José Correia Leite, 222 « à un moment donné [les années 1920], j'entendais beaucoup de gens dire que notre lutte n'avait aucune raison d'être, parce que les Noirs allaient disparaître. C'était une idée générée par des chercheurs, p.52, 2010.
, 223 Les scientifiques brésiliens ont introduit l'idée de blanchiment de la population au travers de mélanges interraciaux, commençant alors une politique agressive en faveur de l'immigration européenne. Ils pensaient que le processus de métissage pourrait garantir une prépondérance biologique et culturelle des Blancs, éliminant de la sorte toutes les caractéristiques non blanches de la population. Il s'agissait là d'une étape « transitoire et intermédiaire » vers la création d'un type national au phénotype européen (MUNANGA, il existait une relecture particulière des théories racialistes venues d'Europe, p.56, 2014.
, « Il est logique de supposer que, à l'entrée dans le nouveau siècle, les métisses auront disparu du Brésil, ce qui coïncidera ave l'extinction de la race noire parmi nous, vol.224, p.176, 1911.
, Front noir brésilien (FNB), une organisation dans laquelle ont été élaborés un programme bien défini et un projet idéologique avec des revendications claires, 1931.
, José est devenu une figure importante du mouvement noir brésilien. À l'âge de 24 ans, il a créé le journal O Clarim, rebaptisé quelque temps plus tard O Clarim d'Alvorada -un périodique réalisé par des Noirs et visant à atteindre les communautés noires comme public, 1920.
, Le racialisme évolutionniste, lié au « darwinisme social » de Gustave Le Bon (1841-1931), défendait, pour sa part, des concepts liés à la « lutte des races ». Il s'agissait là d'une sélection naturelle, soit la victoire du plus fort. Enfin, le racialisme eugéniste de Georges Vacher de Lapouge (1854-1936) proscrivait l'idée d'un déterminisme biologico-racial, la race correspondant plutôt, selon cette perspective, à certains types d'aptitudes. En outre, ce projet stipulait la sélection et le perfectionnement des qualités héréditaires d'une race, une perspective d'évolution et de progrès des civilisations, ces trois théories défendaient vigoureusement la notion de pureté des races et de hiérarchie raciale, pp.1816-1882, 2000.
, Ce projet -bercé par l'idée du « darwinisme social », de la victoire des plus forts et de l'eugénismeproposait des politiques publiques de nettoyage ethnique. À l'exception de Nina Rodrigues, adepte des théories de Gobineau, les chercheurs brésiliens -tels João Batista de Lacerda et Silvio Romero e Oliveira Vianna -étaient plutôt en faveur du processus de blanchiment, p.51, 2010.
,
, et Bahia), responsables de la mobilisation de la population noire, p.225, 2004.
, En réalité, leur rôle était profondément dynamique, que ce soit en participant aux initiatives mises en oeuvre par des hommes ou en créant des initiatives propres. La Croisade féminine (Cruzada Feminina), par exemple, rassemblait des femmes pour réaliser des travaux d'aide et un autre comité, les Roses noires (Rosas Negras), organisait des bals et des festivals d'art. Ces groupes composés de femmes engagées dans la lutte antiraciste coordonnaient des évènements principalement centrés sur les domaines de l'éducation et de la culture 226 (DOMINGUES, 2007a). Ceux-ci dialoguaient aussi avec d'autres organisations de femmes comme l'Association civique féminine, fondée à São Paulo en 1932. D'un côté, au travers des organismes cités ci-dessus
, Noirs (enfants et adultes) au sein de l'entité
, Pour cette organisation noire, l'éducationincluant tant la pratique pédagogique conventionnelle que la formation culturelle et morale des Noirs -et l'instruction -incluant plus spécifiquement l'alphabétisation et la scolarisation (des jeunes et des adultes) -étaient des prérequis indispensables, voire même la solution aux problèmes des « gens de couleur ». On supposait que ce groupe de la population allait bénéficier d'estime et de prestige au sein de la société dans son ensemble dès lors qu'il réussirait dans le domaine de la connaissance et du savoir. En même temps, cette orientation intellectuelle devait leur permettre une intégration dans l'ordre social en vigueur, ainsi que leur ascension sociale, 2009.
, Les militants noirs du FNB étaient fréquemment accusés d'encourager le séparatisme, la haine raciale, voire même, dans certains cas
, Afin d'inclure les deux genres dans les projets du collectif, le périodique utilisait fréquemment les termes « frentenegrinos et frentenegrias » (membres du Front noir), « mes frères et soeurs noires, Mesdames et Messieurs », « lecteurs et lectrices », « jeunes hommes et jeunes filles », « garçons et filles » (DOMINGUES, pp.353-354, 2007.
, Afin d'encourager des projets spécifiques, le FNB a mis en place divers départements: l'instruction, la culture, le juridico-social, le médical, les arts et l'artisanat, la recherche d'emploi pour les employés domestiques (l'objectif était de trouver des emplois domestiques aux frentenegrinas), l'idéologique, l'art dramatique, la musique, le sport, ou encore la presse (ce dernier étant responsable de la publication de son principal canal de communication
, Enfin, dans la mesure du possible, la culture lettrée devait garantir l'exercice d'une citoyenneté pleine, car, du fait de l'éducation et de l'instruction, les Noirs allaient acquérir des informations concrètes sur leurs droits et devoirs, 2016.
, une infrastructure suffisamment grande pour maintenir le fonctionnement d'une école (de jour et du soir) avec des cours d'alphabétisation, une formation primaire et une « formation sociale » (qui correspondait au collège), des cours d'anglais et d'autres langues étrangères, des cours professionnalisants, une bibliothèque pour adultes et une autre pour enfants, des salles de lecture, ainsi qu'une troupe de théâtre et un groupe de musique
, ils étaient destinés à l'ensemble de la population noire, les leaders de l'organisation ont autorisé par la suite l'inscription de personnes d'autres groupes ethnico-raciaux. 229 L'entité avait aussi pour objectif de créer un Club d'intellectuels pour inclure aussi les étudiants, poètes, journalistes et écrivains, en mettant en place un espace d'échange culturel et social, ainsi qu'en publiant un journal littéraire et des livres d'auteurs noirs. Ces projets n'ont toutefois jamais vu le jour. Chose peu commune à cette époque, les classes de maternelle et de primaire étaient mixtes, à savoir que filles et garçons étudiaient ensemble. Dans cette école, ont également été introduits des examens terminaux, et les résultats des élèves étaient consignés dans des bulletins scolaires. Par ailleurs, à la fin de l'année scolaire, des kermesses étaient réalisées avec les élèves, les familles et autres invités. En ce qui concerne l'organisation des classes, certains chercheurs avancent qu'elles étaient organisées en différents niveaux, chaque classe correspondant à un niveau, alors que d'autres chercheurs avancent que les cours étaient organisés selon un système multi-niveaux, avec plusieurs niveaux dans une même classe, À certaines occasions, ils étaient aussi ouverts aux non-membres
, à la trésorerie, aux réunions et aux différents départements. L'organisation noire utilisait aussi un local pour les rencontres et les loisirs, avec un bar, une salle de jeu et un salon pour l'organisation de fêtes et de cérémonies officielles
, État de São Paulo, les Italiens avaient 49 écoles avec 6 882 étudiants tandis que les Allemands en avaient 37 avec, vol.3, p.315, 1917.
, Elle est née le 12 octobre 1904 à Poços de Caldas (dans l'État de Minas Gerais), de parents « bénéficiant » de la loi du Ventre Libre. 231 Dès son adolescence, elle a travaillé comme employée domestique. À l'âge de 16 ans, Laudelina a été élue présidente du Club du 13 mai. Cette entité était responsable de la réalisation d'activités récréatives et politiques dans sa ville natale. À ses 18 ans, elle est allée vivre dans la ville de São Paulo et s'est mariée deux ans plus tard, à l'âge de 20 ans. Elle a eu deux fils avec son mari, 1924.
, Laudelina est devenue une importante défenseure des droits des femmes et des employées domestiques. À partir des années 1920, Laudelina a été active dans différents groupes politiques la situation des employées domestiques était vraiment pénible. La majorité des anciennes travaillaient 23 ans et mourraient dans la rue en mendiant. Là-bas, à Santos, Elle participait alors à l'organisation Saudades de Campinas, un groupe dont l'objectif était de valoriser la culture noire dans la ville, 1930.
, Les paragraphes suivants attestent toutefois de leur obligation de rester sous l'autorité du maître de leur mère esclave. Selon cette prescription, les propriétaires avaient le devoir de répondre aux premières nécessités de l'enfant jusqu'à ses 18 ans. Ils avaient ensuite le choix de l'exploiter en tant qu'esclave jusqu'à ses 21 ans ou de le remettre à une institution du gouvernement (une sorte d'orphelinat ou de centre de rééducation où l'enfant était soumis à un régime de prison et de travail forcé) contre une indemnisation. Bien évidemment, la progéniture n'avait aucune marge de manoeuvre quant à la décision finale. Dans ce cadre, les avantages constitutionnels étaient accordés à tous les descendants d'esclaves, mais selon certains critères de légitimité et d'application. Juridiquement, les enfants originaires d'un « ventre libre » étaient des « Brésiliens libres » auxquels l'empire devait garantir une égalité de traitement et des chances. Toutefois, cette loi établissait aussi toute une série de règles relatives à l'acquisition de cette liberté, imposant certaines normes auxquelles les descendants de mères esclaves devaient se soumettre pour devenir des sujets de droit. C'est pour cette raison que Dora de Lima Bertúlio affirme que cette loi a développé une nouvelle manière de concevoir la liberté, dès lors susceptible d'être brisée par une prescription. La loi du Ventre Libre, souvent citée comme émancipatrice et comme le reflet d'une véritable volonté politique de répondre aux principes humains d'égalité et de liberté, était dans les faits un outil d'orientation idéologique, une doctrine basée sur le discours abolitionniste mais qui, en réalité, adoptée en 1871, rendait légitime la condition servile des Noirs. En réalité, ce premier précepte abolitionniste constituait une nouvelle manière de penser la liberté, dans la mesure où cette loi libérait tous les enfants nés d'une mère esclave et limitait, en même temps, leurs droits constitutionnels. En d'autres termes, le nouveau-né était un individu libre, 2007.
, Selon cette narrative, caractérisée par des changements linéaires, les femmes noires n'auraient commencé à jouer un rôle que dans les années 1980. Les femmes noires, indiennes, métisses, pauvres et travailleuses auraient considéré, notamment dans le contexte nordaméricain, que l'agenda politique des militantes les excluait, générant alors nombre de critiques quant à la catégorie de « femme » comme figure universelle. 234 La proposition de ce nouveau débat, qui aurait émergé à la moitié des années 1980, était de dire qu'on ne pouvait parler de « la femme », car « les femmes » sont diverses, avec des identités multiples. Il n'était alors plus possible d'analyser une seule et unique condition féminine, en raison de l'existence de nombreuses différences, non seulement de classe, mais aussi régionales, générationnelles, ethniques, raciales, sexuelles, religieuses, etc. En ce sens, les femmes noires, indiennes, métisses et autres ont commencé à remettre en question la visibilité de la catégorie « femmes, Cette logique a rendu difficile la réalisation d'analyses critiques des problèmes générés par le racisme, y compris de la proposition selon laquelle une culture politique chez les travailleurs esclaves serait impensable. Qui plus est, elle niait la présence de Noirs militants dans la première moitié du XX ème siècle et le rôle d'agents de mobilisations des « véritables prolétaires, p.235
, En réalité, l'intervention des femmes noires dans les mouvements sociaux a toujours été courante, y compris dans le mouvement féministe. Pour autant
, Dans la première vague (fin du XIX ème et début XX ème ), les femmes revendiquaient des droits politiques, sociaux et économiques; dans la deuxième vague (à partir de la moitié des années 1960), elles se sont mises à exiger le, « Dans les récits du féminisme, il existe la notion de (?) différentes vagues, p.271, 2011.
, Par exemple, la notion de travail à l'extérieur du foyer et celle de carrière, défendues par Betty Friedan dans le livre Mística Feminina, ne signifiaient pas une forme d' « indépendance » pour ces femmes issues des couches les plus modestes, puisqu'elles ont toujours travaillé à l'intérieur et à l'extérieur du foyer, 2007.
, des années 1990 serait celui de la catégorie des ? relations de genre ?, résultant du tournant linguistique et, par là, lié au poststructuralisme et, enfin, à la critique même de cette catégorie, avec Judith Butler à sa tête, p.271, 2011.
, En ce sens, on peut supposer que la prédominance de ce discours hégémonique a eu pour effet de gommer les particularités des différentes trajectoires, en passant sous silence les multiples différences existant au sein de la pensée féministe et des luttes antiracistes, critiques du racisme, leur représentativité n'a été acceptée et donnée à voir qu'à partir des années, 1980.
, Aujourd'hui encore, les chercheurs en sciences sociales s'intéressent au rôle des femmes noires essentiellement à partir de la fin du XX ème siècle
, Selon une croyance généralisée, le métissage et l'harmonie entre les races « originaires » -indigène, noire et européennedemeure l'une des « plus grandes » conquêtes politiques et sociale du Brésil. À partir de la fin de l'esclavage en 1888 et de l'instauration de la république en 1889, l'élite dominante a cherché à créer un « type ethnique national, En ce qui concerne les études portant sur les questions raciales, il arrive encore parfois que la remise en cause de la « démocratie raciale » 236 soit difficile, de même que le fait de pointer les formes de racisme existantes dans le pays, 2004.
, Avec l'adoption d'une culture nationale hybride, le président Getúlio Vargas, 1930.
, gouvernement l'idée -dès lors à caractère scientifique -d'une société multiethnique, Au fil des ans, cette théorie a acquis les contours d'un idéal d'égalité d'opportunités de vie et de respect des droits civiques et politiques pour toutes les « races
, Maria Dulce Pinheiro Pinto, militante antiraciste, écrivait alors: Après l'Acte public (?) du Mouvement noir unifié contre la discrimination raciale, nous, les femmes, nous comprenons l'importance d'un Mouvement féminin des femmes NOIRES. En plus d'être un fait inédit, nous avons conscience que nous avons besoin de nous organiser et de structurer ce mouvement. Notre objectif est de nous situer dans une position d'égalité de droits avec les hommes de cette société, sans les laisser nous manipuler et conserver l'ancien concept selon lequel les femmes sont des êtres irréfléchis et qui ont besoin d'un appui masculin en toutes, 1978.
, Au Brésil, à partir de la fin du XIX ème siècle, a été élaborée l'idéologie d'une symétrie entre les « races ». Le métissage de la population aurait permis l'égalité de tous les citoyens. Le livre Casa Grande e Senzala, de Gilberto Freyre, 2001.
, Nous ne sommes pas contre « les hommes », nous voulons, au contraire, qu'ils nous respectent comme des êtres égaux, que nous ne soyons pas perçues uniquement comme des mères, des domestiques et des objets sexuels. Les femmes sont les plus discriminées, alors que, en réalité, ce sont elles qui affrontent toujours les pires situations. Ce sont elles qui, avec les hommes, font face au quotidien en travaillant à l'extérieur, en s'occupant des tâches domestiques, des enfants et même de leur compagnon. Ce n'est pas le cas des femmes blanches (bourgeoises) qui ont des employées domestiques, des nourrices, p.63, 2014.
, L'article dont est tiré l'extrait ci-dessus a été publié dans la section « Afro-Latino
, Le concepteur du tabloïd, le gaúcho Marcos Faerman, 237 a réalisé différents reportages (avec plusieurs types de documents: récits, discussions, lettres et extraits de journaux intimes) sur les expériences des dictatures dans les pays latino-américains. Il s'agissait, d'un côté, d'un moyen d'atteindre des lecteurs issus des milieux intellectuels et universitaires et, d'un autre côté, d'un artifice pour exposer des récits et des images opérant comme des métaphores reflétant la réalité politique brésilienne. 238 L'objectif était ainsi d'échapper à la censure contre la presse, América » du journal Versus créé en octobre 1975 et donnant lieu à des publications essentielles à la compréhension des relations entre militantes antiracistes et militants de gauche, tel que le montre Rios, p.2, 2014.
, Celui-ci se caractérisait par l'interdiction ou les modifications de divers contenus de journaux et oeuvres artistiques (pièces de théâtre, films, livres et chansons), accusés de constituer un matériel subversif, ce qui pouvait être un motif d'emprisonnement, de torture et
, Il a été journaliste, professeur et responsable culturel. Il a collaboré avec différents périodiques de ladite presse alternative et, au cours de sa trajectoire, il a été connu pour sa pratique du journalisme littéraire. Marcos a commencé à militer dans le mouvement étudiant du secondaire. À l'adolescence, il a intégré le Parti communiste, 1943.
, le journal est distribué de main en main, à partir de sa septième édition, Versus parvient à être édité au niveau national, grâce à la maison d'édition Abril, et atteint les 35 000 exemplaires en 1977. amené ce texte et qu'il a été accepté. C'est comme ça que j'ai commencé à fréquenter Versus, 2015.
, Plus tôt, Marcos Faerman avait déjà établi des relations avec d'autres écrivains noirs
, L'éditeur en chef de Versus était un collègue de travail d'Oswaldo de Camargo. 239 Il a alors été proposé au journaliste de São Paulo un espace où écrire sur l
, En même temps, le journaliste a introduit d'autres collaborateurs engagés. L'actrice et militante Thereza Santos -récemment arrivée d'Angola -est ainsi devenue membre du journal alternatif. Ils ont ensuite associé au groupe d'autres intellectuels et/ou militants politiques. Versus réservait également des sections à l'articulation d'idées venant des lecteurs et permettait ainsi au grand public non blanc de participer de manière active à la construction de sa ligne politique et éditoriale (TOULHOAT, 2014), Brésil. C'est à partir de cette période que des productions orientées vers les problèmes nationaux émergent. 240 Selon Rios, 2014.
,
, En même temps, Neusa était invitée à participer aux activités quotidiennes du groupe. Ainsi, petit à petit, elle a commencé à fréquenter de plus en plus l'équipe de Versus. En début de soirée, une fois sa journée de travail de relectrice terminée, Neusa se rendait journal alternatif. Dans les locaux, l'écrivaine restait silencieuse
, À ses 19 ans, il devient journaliste et, à ses 23 ans, il est relecteur de différents journaux de renom à São Paulo, ainsi qu'auteur de livres de poésie, 1936.
, car les évènements historiques servaient de métaphore pour le présent, mais permettaient aussi de protéger le journal de l'impitoyable répression envers les publications dites subversives (de la 1 ère à la 12 ème édition). Par la suite, le contexte politique contemporain est devenu prédominant (de la 12 ème à 24 ème édition), à savoir lorsque a été lancé la rubrique « Afro-Latino-América, Enfin, la ligne éditoriale a adopté un discours ouvertement politisé et a introduit des analyses des politiques locales, 1977.
, Attentive aux dynamiques du tabloïd, même si elle ne se positionnait pas directement, Neusa a créé, durant cette première phase, de solides relations avec les éditeurs. Quelque temps plus tard, Marcos l'a interrogée sur la possibilité d'avoir d'autres auteurs noirs dans la production de Versus. Le gaúcho était disposé à réserver les quatre dernières pages du journal à l'équipe que Neusa devait alors constituer, dédié à Marcos Faerman 241 , elle « restait tranquille, observant les discussions entre collègues et les entrées et sorties des journalistes, écrivains, artistes plastiques et acteurs qui circulaient à la rédaction -des gens importants de la vie culturelle du pays
, Les deux premières éditions d' « Afro-Latino-América » ont été coordonnées par Oswaldo de Camargo, Neusa Maria Pereira, Jamú Minka -pseudonyme de José Carlos de Andrade -et Ndacaray Zalu Nguxipseudonyme d'Hamilton Cardoso. 242 Précisons que l'adoption de noms d'origine africaine était considérée comme un instrument de résistance à l'héritage occidental. Le choix d'utiliser divers qualificatifs était celui des auteurs eux-mêmes et, 2014.
, En tant que journaliste, militante antiraciste et socialiste, Neusa avait une réelle complicité professionnelle et idéologique avec les membres de Versus
, On va vous donner les quatre dernières pages du journal ». L'éditeur, il pensait que c'était le moment de faire de la place pour les Noirs dans le journal. Là, quand il m'a dit ça, qu'il aimerait nous donner quatre pages, (?) qu'ils allaient publier mon texte, ma chère, je suis sortie chercher l'équipe. Le premier que j'ai croisé, c'est Hamilton, Jamu est arrivé, 2015.
, Neusa souligne les innovations du périodique dans les domaines du langage, de la photographie
,
, Il a étudié dans des écoles publiques et, plus tard, ses parents l'ont orienté vers un séminaire catholique. Il a réalisé ses études secondaires le soir dans le renommé institut Caetano de Campos. D'origine modeste, Hamilton venait d'une famille de quatre enfants. Son père était musicien dans des orchestres. Sa mère, originaire de Minas Gerais, 1978.
, Tous deux estimés comme des « manipulateurs » et les véhicules d'un « racisme camouflé », il fallait alors constituer un parti de gauche étroitement associé à la classe travailleuse, mais aussi aux mouvements homosexuels, noirs, de femmes, écologistes, etc. Dans cet ordre d'idées, lors de sa convention nationale, tenue en août 1978, les thèmes suivants ont été défendus: la construction d'une société sans classe, le pouvoir politique donné aux travailleurs, la collectivisation des moyens de production et de la planification de l'économie, le retour aux libertés démocratiques
, Quand je suis allée à Versus, je travaillais presque toute la journée comme relectrice, c'est-à-dire une porte d'entrée dans le journalisme grand public. L'après-midi, quand je sortais, j'allais à Versus. Versus, c'était une question idéologique, c'était une question professionnelle pour mieux apprendre à faire du journalisme en tant qu'écrivaine. Apprendre. Voir qui étaient ces socialistes, ce que je devais lire, comment je devais me comporter, qui étaient ces hommes qui parlaient de révolution. (?) Je n'étais pas satisfaite de la société dans laquelle je vivais. J'étais discriminée, Commencer dans le journalisme
, Qui pouvait avoir plus envie que moi de changer la société ? En tant que noire et en tant que femme, 2015.
, « La section ? Afro-Latino-América? (?) a ravivé la presse noire à São Paulo et a changé pour toujours ma manière de penser et de faire du journalisme. À partir de ce momentlà, j'ai vu dans le journalisme une fonction sociale, culturelle, politique et militante ». De fait, Neusa a été une actrice de la formation d'une identité noire au sein du journal alternatifidentité qui a dû s'accorder avec les questions de race et de classe. Les principes révolutionnaires ont alors été publiquement affichés et
, La Convergence a compté avec l'appui de leaders syndicaux, parmi lesquels Luís Inácio da Silva
, significative de la communauté afro-brésilienne souhaite participer au grand débat international qui définit de nouveaux modèles de coexistence raciale dans le monde entier
, En ce sens, on y trouve un entretien avec des membres de la compagnie de théâtre Evolução, formée en 1971. Les membres avaient pour ambition de rejeter les rôles systématiquement serviles attribués aux acteurs noirs et de promouvoir, en contrepartie, un art noir valorisé. On peut remarquer que l'intellectuel martiniquais et ses écrits -définis comme décoloniaux par Jules Falquet (2017) -ont largement influencé les journalistes et militants antiracistes brésiliens, Nem almas brancas nem máscaras negras » (Ibidem), ou « Ni âmes blanches, ni masques noirs », les journalistes font référence au livre de Frantz Fanon, 2014.
, Pour ce faire, nous pouvions compter sur l'aide de l'équipe d'éditeurs qui nous prêtait ou nous indiquait des livres dans lesquels puiser nos idées en la matière. C'est comme ça que j'ai découvert les écrivains Samora Machel, Agostinho Neto, Steve Biko et Nelson Mandela -des figures importantes de la lutte pour l'émancipation africaine. J'ai été en contact avec la pensée du mouvement des Black Panthers et ses mentors, comme Eldridge Cleaver, Stockely Camichael, Au sujet de l'importance de l'apprentissage chez Versus, Neusa (S/D) raconte: Au fur et à mesure que le concept culturel et politique du journal se précisait, on comprenait le besoin d'approfondir notre conception idéologique socialiste
, À la fin des années 1970, le scénario politique offrait deux options de lutte collective aux membres d' « Afro-Latino-América » engagés dans Convergence Socialiste: d'un côté
, Parti des travailleurs (PT) et sa proposition institutionnalisée; de l'autre, le mouvement social noir et sa proposition non institutionnalisée, caractérisée par la formation du Mouvement unifié contre les discriminations raciales (MUCDR)
, Tous deux s'opposaient au régime imposé par les militaires
, Il a été psychiatre, philosophe et essayiste marxiste français. Fanon a lutté pour l'indépendance de l'Algérie et a écrit sur les questions liées à la psychiatrie, aux décolonisations et aux Noirs. Il est mort en 1961, Frantz Omar Fanon est né le 20 juillet 1925 à Fort, 2014.
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