, Les parents choisissent alors de placer leurs enfants auprès de parents citadins, afin de leur éviter ces longs temps de marche. Ainsi, beaucoup de parents phounoy envoient leurs enfants dans des écoles primaires en ville, alors même que des classes existent dans leur village. Les arguments qu'ils avancent pour justifier ce fait est que l'enseignement y est meilleur et que leur progéniture maîtrisera la langue lao

S. Durant-la, Mais progressivement, les plus âgés ne reviennent plus pour les week-ends : « ce n'est pas amusant » ; « on ne peut rien faire, il n'y a pas l'électricité » ; « il faut aller travailler aux champs, c'est fatigant ». Ils finissent par ne plus revenir du tout. Alors que dans d'autres pays, les parents interrompent souvent la scolarisation de leurs enfants car ils ont besoin de cette main-d'oeuvre (Schlemmer B., 1996), les parents phounoy préfèrent fréquemment sacrifier leurs activités agricoles et laisser leurs enfants demeurer en ville, afin qu'ils s'orientent vers d'autres activités qu'agricoles. Pour eux, apprendre est le plus sûr moyen d'échapper au travail des essarts. Sur une soixantaine de familles interrogées, les villages se trouvent complètement vidés de leur population jeune, c'est-à-dire des 10-18 ans. Les vendredis après-midi et lors des vacances scolaires, ce sont de longues colonnes d'élèves qui quittent la ville de Phongsaly pour regagner les villages

, État -et se servir de son statut de serviteur de l'État Il existe une autre source de migration, relativement ancienne, qui résulte de l'engagement des Phounoy dans les institutions étatiques. Depuis leur nomination comme garde-frontières, être Phounoy semble signifier, pour ces derniers, servir l'État. Aujourd'hui, servir l'État, c'est être fonctionnaire. Ce sont les modalités de cet engagement et la manière dont les Phounoy voient leur investissement dans la fonction publique comme constitutif de leur identité, Servir

, Ce mouvement fut initié par l'administration française, qui enrôla massivement les montagnards phounoy dans l'armée. Les membres de la génération actuelle des plus de 65 ans, qui partaient alors comme soldats dès l'âge de 15 ans, revenaient ensuite s'établir dans le village, parfois une quinzaine d'années après leur départ. La plupart d'entre eux étaient envoyés dans la province de Phongsaly, souvent dans d'autres districts ; d'autres étaient mutés dans les provinces de Sayabuli, Les déplacements temporaires des Phounoy de sexe masculin remontent à au moins trois générations

, réussi à obtenir un quasi monopole des postes de l'administration, et ont, de ce fait, un certain pouvoir sur son administration

, Ceux que j'ai interrogés à ce sujet déclaraient spontanément que l'arrêt de la production d'opium était négative (« les paysans sont pauvres, très pauvres. Le riz, ils en n'ont même pas assez pour manger. S'ils n'ont plus d'opium, comment achèteront-ils un buffle, un cochon ? »), que le zonage forestier imposé par l'allocation des terres est impossible à respecter (« on sait bien que les paysans défrichent les zones interdites mais on ferme les yeux ; les paysans doivent pouvoir se nourrir, non ? »), ou que l'interdiction de la chasse est très problématique pour les paysans (« comment manger de la viande sinon ? »). Conscients de l'impact des politiques menées dans les villages, les fonctionnaires les déplorent, mais le climat de suspicion régnant, qui élève un fonctionnaire ou en déclasse un autre, ainsi que l'organigramme très hiérarchisé éteignent toute initiative ; chacun s'en remet à son supérieur, C'est peut-être cette absence de solidarité villageoise qui fait que les fonctionnaires phounoy peuvent mettre en place des politiques contraires aux intérêts des villages. Les fonctionnaires, qui ont mené localement les politiques de "développement" de ces dernières années, étaient parfois issus de ces villages qu'ils faisaient déplacer ou dont ils réorientaient les activités

, Alang a trente-cinq ans ; je le croise dans le camion qui fait la jonction entre Oudomxay et Phongsaly, via Boun Neua, où Alang descend. Cela fait presque vingt ans qu'il résidait à Vientiane comme soldat ; son salaire (30 000kip/mois) étant insuffisant, il y faisait également un peu de commerce. A Vientiane, il a rencontré sa femme, une Phounoy, et aujourd'hui, le jeune couple retourne s'installer à Houeydong, le village d'origine de Alang, et dans lequel il n'était pas revenu depuis onze ans. Sa mère, âgée de 73 ans, y réside seule. Alang a de nombreux frères et soeurs, qui vivent tous en dehors de la province de Phongsaly ; il est le plus jeune, mais sa mère a préféré que ce soit lui qui revienne s'occuper d'elle. Alang est content de ce retour : il aura des rizières, les treize buffles de sa mère et il compte aussi sur la vente de la cardamome pour arrondir son budget. Le mariage d'Alang reste un cas isolé. Ceux qui reviennent ensuite s'établir dans leur village sont rares. Par ailleurs, dans la moitié des couples de jeunes Phounoy installés dans d'autres provinces, le conjoint n'est pas phounoy mais Lao Loum, c'est-à-dire un Lao un ou un membre de l'un des différents autres groupes taï ; plus rarement (un mariage sur vingt), il peut appartenir à un autre groupe ethnique. Il y a ainsi un mouvement continu qui fait que les jeunes gens des villages phounoy du district de Phongsaly (en majorité des filles) s'établissent dans les villages des plaines, Ces fonctionnaires sont en effet bien placés pour aider les personnes de leur entourage (parents, affins, compères) à s'insérer et/ou s'enrichir en milieu urbain

, De leur côté, les Akha se rendent régulièrement dans les villages des plaines pour vendre ou échanger contre du riz, des produits de leurs essarts (piment, Le rapport à la langue « Un garçon partit à Vientiane et grandit là-bas. Quand il revint à Phongsaly, il ne parlait plus phounoy et ses parents ne parlaient pas lao. Il s'installa près du foyer et fit du feu avec ce bois, qui crépite tellement fort. Des éclats le touchèrent et alors il put parler à nouveau phounoy et expliquer à sa mère pourquoi il ne pouvait pas avant parler sa langue, que les villages phounoy installés dans les plaines sont situés dans un environnement pluriethnique, car les districts de Boun Neua et Boun Taï sont également peuplés de villages taï lü et akha

, Elle y rencontre un Phounoy de Montjao, fonctionnaire comme elle. Ils ont quatre enfants, auxquels ils n'apprennent pas le phounoy : « à Müang Khoa, il y avait des Khmou' et des Lao. Personne ne parlait phounoy ; alors, on ne l'a pas appris à nos enfants ». Le couple part ensuite à Namsê (province d'Oudomxay) car ils entendent parler de la possibilité d'aménager des rizières inondées, Le rapport des Phounoy émigrés à leur langue natale est ambigu. La plupart des parents qui vivent dans un environnement urbain ou pluriethnique dans des provinces où ils sont en petit nombre, ne transmettent pas, ou guère leur langue à leurs enfants

. Son, T. Un, and . Dam, Elle affirme aujourd'hui ne plus parler un mot de sa langue maternelle et se félicite ainsi de ne pas l'avoir apprise à ses enfants. Par contre, dans la ville d'Oudomxay et dans les agglomérations environnantes, les Phounoy, qui y sont relativement nombreux, reconnaissent parler tous les jours le lao à l'extérieur, et le phounoy à la maison ; « on le parle entre nous et lorsque des cousins de Phongsaly viennent nous rendre visite, et plus encore quand ce sont des vieux, car ils ne savent pas le lao ». Un tiers des couples interrogés estiment que leurs enfants ne parlent pas phounoy, mais le comprennent 1 . Le pourcentage d'enfants non "phounophone" est plus important lorsque les couples sont mixtes. « On parle phounoy quand le père est Phounoy

. Lorsqu'un-couple and . Lao, quel que soit le sexe de la personne lao, semblent penser les citadins. Mais qu'en pensent les habitants des montagnes, ceux-là même qui étaient à l'origine de ma confusion en me désignant ces citadins en visite dans le village comme des Lao Loum, Ceux qui sont dans les grandes villes finissent par devenir comme des Lao

. «-que-des-phounoy and . Lao, Celles-ci m'expliquèrent que le village était en fait divisé en deux ; dans la partie nord, située près de la pagode on était chez les Lao Loum ; par contre, en contournant le ruisseau, on arrivait dans la moitié sud du village, composée des 86 maisonnées désignées comme Lao Soung par leurs voisins lao, arrivées pour la plupart il y a une quarantaine d'années. « Ces Lao Soung sont Phounoy », précisait le chef du village, « les deux communautés vivent en harmonie ; nous, les Lao, nous respectons la religion des Phounoy qui ont gardé leurs croyances anciennes et font la "religion des esprits" ». Passant de l'autre côté du ruisseau, je m'enquis sur l'existence de familles phounoy auprès du chef de la zone sud (2 ème adjoint au chef du village) et des responsables de quartier (hùana: nùay, L). Le chef, interrogé séparément, nia tout d'abord la présence de quelconques familles phounoy dans la zone sud : « non, il n'y a pas de familles phounoy ici, que des familles lao loum ». Les différents chefs du quartier sud, appelés par la suite à la rescousse, fournirent des réponses similaires : Chef quartier 1: « Il n'y a plus de Phounoy ici car, quand les parents meurent, leurs enfants deviennent des Lao Loum » Chef quartier 2 : à la question « Combien de familles phounoy pour tout Sangveuïl ? », il réfléchit longuement, appelle une dizaine de villageois, délibérations et dit : « Il n'y a que dix familles phounoy. On ne sait pas d'où elles viennent. De Phongsaly, certainement. Mais on ne leur a pas demandé d'où. » Chef quartier 3 : « il y en a peut-être plus, mais leurs enfants ne veulent pas se dire phounoy, ils refusent de parler phounoy avec des Phounoy, c'est vraiment très mal », pouvais-je entendre autour de moi. Si « être Phounoy » prend une certaine importance en milieu urbain et dans les villages des plaines, cette expression ne signifie donc pas grand chose pour les habitants des villages ruraux du district de Phongsaly où l'on est avant tout « de tel village

, Tous affirmaient par ailleurs ne pas connaître la langue phounoy, qu'ils appelaient tous, à l'instar du chef de quartier 3, la « langue de Phongsaly ». Certaines personnes âgées me racontaient leur jeunesse à Phongsaly où, dans les villages du district, « on faisait la rizière ». A la fin de mes entretiens, lorsque j'allais quitter Ban Sangveuïl, quelques villageois me dirent : « Nous sommes pareils en tous points aux Lao, mais on se ressent comme des Phounoy. En fait, on s'adapte juste à chaque situation ». Est-ce une phrase prononcée pour l'étrangère venue questionner sur les Phounoy, ou un aveu « On n'est pas phounoy mais quand même... » ? L'exemple de Sangveuïl était loin d'être un cas isolé : je me retrouvais confrontée au même type de discours auprès de Phounoy vivant dans le gros bourg de Vangvieng (à une centaine de kilomètres au nord de Vientiane), Par la suite, les villageois du quartier sud, interrogés, affirmèrent tous ne pas être phounoy, même si, disaient-ils, leurs parents étaient des phounoy et que leur conjoint était né également de parents phounoy

, lorsque je rentrais dans la salle de classe, il y avait un murmure permanent des autres élèves qui me lançaient

J. De-leur-dire-que-je-n'étais-pas-ko, Je n'ai parlé à personne sauf à un garçon qui était justement Iko et à qui personne non plus ne voulait parler ». Vers l'émergence d'une ethnicité revendiquée ? Ces représentations, communément admises par la population lao et citadine, n'ont pas grand chose à voir avec les mises en scène des minorités ethniques, sans doute proposées par l'Etat -suggérait V. Pholsena (2001 : 126) -afin que l'exotisme coloré et primitif des uns serve en quelque sorte de repoussoir à l'image lisse, moderne et unie de la population majoritaire. Les Phounoy n'échappent pas à ce mouvement, à la fois de réinvention ethnique par l'Etat, et de romantisme. Dans les deux cas, les résultats sont pour le moins surprenants : en témoigne la participation des "Phounoy" (s'agissait-il, mais Phounoy, mais pour eux, c'est la même chose, alors que nous autres, les Phounoy, nous sommes bouddhistes, vol.178, 2002.

, Cf. la photographie représentant le roi du Laos buvant l'alcool de jarre aux côtés des « aborigènes qui, par l'offrande d'une jarre d'alcool, renouvellent le contrat ancien avec le descendant de ceux qui furent chargés de maintenir l'ordre dans le pays » ; (Archaimbault, 1973 : 82). Voir aussi le dessin lao montrant des « Kha Mouk, Ce type d'alcool est généralement fabriqué et consommé par des populations de langue austroasiatique au point que les imageries populaires ont eu tendance à systématiquement inclure les jarres d'alcool dans leurs représentations de ces populations

, Mais pour l'instant, l'Etat souhaite conserver le monopole de la production officielle de discours sur les minorités ethniques, et les petits fonctionnaires "ethniques" suspectés d'engagements trop enthousiastes sont déplacés à d'autres postes : tel est le cas de l'ancien directeur du Département de la Culture de la province de Phongsaly, lequel avait créé de la première cassette de chants phounoy (lui et sa femme en étaient d'ailleurs les seuls interprètes). La plupart de ces chansons (par ailleurs majoritairement inventées de toutes pièces pour l'occasion) n'apparaissaient guère subversives, et les paroles de la plupart d'entre elles reprenaient en effet des slogans chers à l'Etat : « Allons cultiver du thé et de la canne à sucre, présenté comme étant le véritable ethnonyme de la population 1 . Même si le terme "Phounoy" était retranscrit, dans le précédent recensement, comme signifiant "petites montagnes

. ***-présence-numérique-forte, contrôle des postes-clés de l'administration locale, les Phounoy font en quelque sorte figure de dominants par rapport aux autres groupes ethniques non-taï de la province de Phongsaly. Et leur influence sur les populations akha n'est pas sans rappeler le processus de "taïsation" Senpongsimun, héros phounoy doté de pouvoirs fabuleux et pourfendeur, au 19 ème siècle, des ennemis des Phounoy, au nombre desquels se trouvaient les Lao et les Taï. La venue de ce personnage immortel, absent mais pas disparu, leur permettra de fonder un immense territoire phounoy et d'en être les maîtres. D'alliés à proscrits

, Des anciens que j'interrogeais autrefois, il ne restait plus que le vieux Sangfa. Non pas que celui-ci n'ait pas, comme les autres, le désir de partir, mais un différend l'oppose à sa femme : Sangfa souhaite rejoindre cinq de ses enfants installés dans la province de Sayabuli alors que sa femme veut s'installer dans la ville de Phongsaly où vivent sa soeur et deux de ses frères, Comme ils n'arrivent pas

. Aurais-je, . Des-panya, and . Des-maîtres-de-la-terre-?-j'en-doute, Les anciens sont maintenant éparpillés aux quatre coins des provinces du Nord Laos, les villages "traditionnels" ont disparu ou sont sur le point de disparaître. Lorsque j'interrogeais à nouveau les Phounoy sur le passé, je ne recevais, comme au tout début de mon arrivée en 1999, aucune réponse. Mais cette fois-ci, ce n'était plus par peur, ou par crainte des espions que l'on ne me répondait pas ; les anciens ayant migré

&. Aujourd and . Hui, et ses habitants ne pratiquent plus l'essartage. Depuis 2004, les autorités provinciales interdisent en effet aux habitants des villages situés près des axes de communication de défricher la forêt. Ces villageois vivent désormais (ou plutôt, essaient de vivre) de la culture du thé et de l'élevage, suivant en cela les injonctions des autorités du district. Cette tendance devrait s'accroître dans les prochaines années en raison de l'implantation, en janvier 2005, d'une entreprise sino-malaysienne qui réclame des autorités du district et de la province la mise en culture de plus de 1 000 hectares de thé. Le déplacement des trois derniers villages de la zone sud était, en juillet 2005, envisagé à cette fin. Aujourd'hui, les villages phounoy du district de Phongsaly, peuplés par les moins chanceux

, 2005) laisse penser que les transformations des systèmes de production des paysans auront des impacts importants, aussi bien sur l'utilisation qui était faite jusque là des ressources forestières que sur la gestion du foncier. En effet, le gouvernement lance brutalement une politique dont il n'a pas les moyens : le passage sans transition d'une agriculture destinée essentiellement à l'autosubsistance -l'essartage -à des productions destinées à un marché, essentiellement chinois, sur lequel il n'a aucun contrôle, Une enquête préliminaire menée dans la région, vol.194, 1924.

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