« Mon roi, ma patrie et mon département. » : le corps préfectoral de la Restauration (1814-1830) - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Thèse Année : 2017

My king, my fatherland and my department : the Restoration prefectoral corps (1814-1830)

« Mon roi, ma patrie et mon département. » : le corps préfectoral de la Restauration (1814-1830)

Résumé

Between 1814 and 1830, during the two Restorations, the “Cent-Jours” excepted, 243 prefects serve the last Bourbons, Louis XVIII and Charles X. All these personalities represent the sovereign in the departments. With a few exceptions, they are forgotten nowadays. But it seems necessary to study them in order to understand the French administration and the public action, especially during the period considered. French Restoration’s prefects embody perhaps better than anyone the tension which exists at that time between the will to keep the administrative structures created by Napoleon Bonaparte in 1800 and the temptation to recreate the old monarchy. For that matter, all of them don’t understand in the same way the constitutional monarchy and its institutions. They don’t have the same idea of the king, the fatherland and the department they have to run. Thus, they are emblematic of the last Bourbon’s reign, defined by many writers of this period, for instance Chateaubriand and Balzac, as a genuine mixed time. They consequently compose a mosaic of men we tried to analyze as rigorously as possible in the prosopographic study.
Entre 1814 et 1830, 243 préfets se succèdent au service des derniers Bourbons, Louis XVIII et Charles X, au cours des deux Restaurations, que sépare en 1815 l’épisode des Cent-Jours. Chargées de représenter le souverain dans les départements, ces personnalités sont, sauf exception, tombées dans l’oubli. De leur étude dépend pourtant la compréhension des rouages administratifs du pays et des modalités d’intervention de l’État. Les préfets incarnent peut-être mieux que quiconque la tension entre le maintien des structures administratives héritées de l’an VIII et la volonté de « renouer la chaîne des temps » avec l’Ancien Régime, tension qui est le propre de la Restauration. Tous d’ailleurs n’ont pas la même idée de la monarchie constitutionnelle et de ses institutions, dont ils sont partie prenante au cours de leur existence, que ce soit comme administrateurs, membres des assemblées locales, députés, pairs de France ou ministres ; tous n’ont pas la même idée de leurs rapports au roi, à la patrie et au département confié à leurs soins. Aussi participent-ils pleinement du règne des derniers Bourbons, que nombre de contemporains, Chateaubriand et Balzac en tête, définissent comme un temps des plus composites. Aussi donnent-ils à voir une mosaïque dont cette étude de prosopographie se veut le reflet le plus fidèle possible.
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Origine : Version validée par le jury (STAR)

Dates et versions

tel-02105272 , version 1 (20-04-2019)

Identifiants

  • HAL Id : tel-02105272 , version 1

Citer

Pierre Michon. « Mon roi, ma patrie et mon département. » : le corps préfectoral de la Restauration (1814-1830). Histoire. Université Paris sciences et lettres, 2017. Français. ⟨NNT : 2017PSLEP010⟩. ⟨tel-02105272⟩
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