, , p.153, 1870.
, Le Mans Mémoire de DEA, sous la direction d'Annie Renoux, 221) La Sarthe?op.cit. p.143 / FAVIER J., La guerre de Cent Ans, pp.143-214, 1869.
, Etude historique sur Bonnétable depuis son origine jusqu'à nos jours Il participa au siège de Gênes dans la compagnie de Louis II de La Trémoille. Voir volume du canton de Saint-Paterne, commune d'Ancinnes, Couesmes, Les guerres d'Italie?op.cit. p. 46 / ALOUIS V., Les Couesmes?op.cit. p. 16 et 19.Charles de Couesmes participe à cette bataille aux côtés de François Pierre Terrail, plus connu sous le nom de chevalier Bayard, p.29, 1895.
, Etudes archéologiques sur Saint-Calais et son canton Le Mans, septembre-octobre 2005, p. 26 / CORDONNIER P., « Courtanvaux à Bessé-sur-Braye Voir volume du canton de Saint-Calais, commune de Bessé-sur-Braye, Courtanvaux, Etudes archéologiques sur Saint-Calais et son canton »?op.cit . p. 69 / GREGOIRE P., « Châteaux en Sarthe »?op.cit. p. 26 / CORDONNIER P., « Courtanvaux à Bessé-sur-Braye »?op.cit. p. 90 / LEDRU A., « Les seigneurs de la, pp.69-90, 1848.
, Charles de Couesmes seigneur de Couesmes à Ancinnes participe à cette bataille, Antoine de Souvré seigneur de Courtanvaux à Bessé-sur-Braye y est blessé, et Pierre II de Coisnon, seigneur de La Roche-Coisnon à Ruillé-en-Champagne y prend part également, pp.225-283, 1880.
, Voir volume du canton Conlie, commune de Ruillé-en-Champagne, La Roche Coisnon. 273 CHATENET M, MIGNOT C. (dir.), Le manoir en Bretagne...op.cit, pp.65-67
, XVIe siècle, salle, chambres et tours», La demeure seigneuriale dans l'espace Plantagenêt, salles, chambres et tours, Presse Universitaire de Rennes, pp.133-178
,
, COMMISSION REGIONALE D'INVENTAIRE DES PAYS DE LA LOIRE, Sarthe?op.cit. p. 201 / HARDY J. Les chapelles castrales et manoriales du Maine, inventaire pour l'arrondissement de Mamers à la fin du Moyen Age, pp.153-154, 1998.
, 313 Pierrefonds est situé dans le département de L'Oise en Picardie, Les châteaux de Louis d'Orléans et leurs architectes 1391-1407) », Bulletin Monumental, pp.293-345, 1980.
, , p.20, 1933.
, Mémoire de DEA, sous la direction d'Annie Renoux Dictionnaire topographique historique et statistique de la Sarthe (monographie des villes et villages de France) Livre d'histoire 350 Voir volume du canton de Conlie, commune de Saint-Symphorien, Le Mont Porcher. 351 Information issue de la documentation des propriétaires, pp.65-143, 1869.
, Parfois certains seigneurs peuvent tout simplement transmettre un fief à un membre de leur famille, où à un proche, sans pour autant être en fin de vie Nous le voyons notamment avec Guillaume de La Ferté, seigneur de Dehault 352 , qui transmit cette seigneurie à sa soeur Béatrix 353 , mais aussi Charles VI qui donna en 1393, la seigneurie de La Ferté-Bernard, qu'il venait de confisquer à Pierre de Craon, à son frère Louis duc d'Orléans 354
, que des seigneuries au XVe siècle peuvent être achetées à des proches et prend comme exemple de référence les opérations qui furent menées antérieurement par René d'Anjou autour des vieux centres angevins entre 1445 et 1465 Ce dernier est donc à la recherche de plus petites seigneuries, mais il semble que La Ferté Bernard, ne fut pas une priorité pour lui. On peut voir également l'exemple de Charles VIII, alors seigneur de La Ferté-Bernard qui donne la seigneurie en 1483 à Jean et Louis d, Marie Casset 356 montre concernant les manoirs de plaisance des ducs de Bretagne
, Courtanvaux à Bessé-sur-Braye 359 , faute d'enfant, donne la seigneurie à sa soeur Françoise vers 1510 qui la transmet à son époux
,
, Au Pays fertois? XIIIe-XVIe siècle, Presses universitaires de Rennes et Presses universitaires François-Rabelais) : « Charles par la grace de Dieu Roy de France a tous ceulx qui ces presentes lettres verront, Salut. Comme tantost aprez le trespas de feu nostre tres-cher seigneur et père, que Dieu absolve et nostre joyeux advenement à la couronne, Nous estant en nostre chastel d'amboise aussions mandé venir pardevers nous plusieurs grands prince et seigneurs de nostre sang et lignage pour assister autour de nous et de nostre personne, et entre autres nos tres chers et tres amez cousins Jehan et Loys d'armagnac, lesquels peu de temps aprez leur venüe nous eussent humblement fait supplier et requerir en la presence de plusieurs seigneurs de nostre sang, prelats d'eglise, et autres gens de nostre grand conseil, que nostre bon plaisir fust leur faire delivrer les terres et seigneuries qui leur estoient escheües et advenüespar le trespas de feu nostre tres cher et très amé cousin charles d'anjou, en son vivant Roy de Sicile et Comte du Maine, Manoirs de plaisance des ducs de Bretagne », Château & modes de vie au temps des ducs de Bretagne 168. 357 ADS 18 J 502 / SIGURET P., « Aux confins du Perche, La Ferté-Bernard », Cahiers Percherons, 3 ème trimestre 1960, p. 15 / CORDONNIER Paul, Au Pays fertois? leur oncle maternel et dont il estoit mort saisi et vestu, non tenües en pairie et appanage de France, ni venües de nostre Domaine, appartenans audit Jehan et Loys d'armagnac, Catherine et Charlotte soeurs, comme enfans de nostre tres chere et très amé cousine Dame Loyse d'anjou, soeur de nostre dit cousin et sa seule heritiere : c'est a scavoir, [?] les terres et seigneuries de la Ferté-Bernard? ». 359 Voir volume du canton de Saint-Calais, commune de Bessé-sur-Braye, Courtanvaux. 360 MEGRET-DUCOUDRAY., « Etudes archéologiques sur Saint-Calais et son canton Châteaux en Sarthe CORDONNIER P., « Courtanvaux à Bessé-sur-Braye », Revue Historique et Archéologique du Maine, pp.187-219, 1948.
, Le Mortier à Saint-Georges-du-Rosay, La Cour à Coudrecieux, Le Loges à Coudrecieux, Les Haies à Degré, Le Grand-Gaigné à Domfront-en-Champagne
, Beausserie à Saint-Aubin-des-Coudrais, La Cour à Souvigné-sur-Même
, Bois Après à Saint-Aubin-de-Locquenay
, Sallaines à Crissé, Oigny à Saint-Rémy-de-Sillé, Villiers à Saint- Rémy-de-Sillé, Le Livre des prouffitz?
, Voir table des matières du sixième livre
, Voir table des matières du septième livre
, Le Mortier à Saint-Georges-le-Rosay, Le Grand Gaigné à Domfront-en-Champagne, La Roche- Coisnon à Ruillé-en-Champagne, Sévilly à Sainte-Sabine-sur-Longève, La Grande Beausserie à Saint-Aubin-des-Coudrais, La Vallée à Saint-Martin-des-Monts, La Cours à Souvigné-sur-Même, Santigny à Villaines-la-Gosnais, L'Echenay à Asséle-Boisne , Combre à Moitron-sur-Sarthe, Ibid. Voir table des matières du neuvième livre. 414 Coulouanné à Chérancé
,
, du Grand Gaigné à Domfront-en-Champagne, de La Roselle à La Quinte, de La Roche Coisnon à Ruillé-en-Champagne, de Valaubun à Ruillé-en-Champagne
, Echenay à Assé-le-Boisne, de Combre à Moitron-sur-Sarthe, de Bernay à Montreuil-le-Chétif, de Bois Après à Saint-Aubin-de-Locquenay, de Chedouet à La Fresnaye-sur-Chedouet, de La Garenne à Roullée, de Planche à Saint-Rémy-des-Monts, de La Cour à Vezot (site du XIIIe siècle hors corpus), de Vaugermain à Dangeul
, Rouez-en-Champagne, d'Oigny à Saint-Rémy-de-Sillé
, Aron fondent une chapelle en 1526 dans leur logis de L'Étang à Lamnay 461 Aminadab du Hardaz et son épouse Anne Le Clerc, fondent quant à eux en 1573, la chapelle de Linthe à Saint-Léonard-des-Bois 462 Jehan Robillard, seigneur de Courtangis à Saint-Jean-des-Échelles, fait construire en 1606 une chapelle dédiée à saint Jean-Baptiste à La Grande Mérie à Courgenard 463
, daté du 31 janvier 1582, où Louis d'Orvaulx, seigneur de La Renaudière à Neuvy-en-Champagne augmente la dotation de la chapelle de La Renaudière et charge le chapelain de faire une célébration chaque dimanche 465 . Parfois, la chapelle peut-être fondée dans l'église paroissiale
, Joly qui fonde une chapelle sous le vocable de Notre-Dame dans l'église de Douillet à la fin du XVe siècle 466 , mais aussi avec Christophe de Mésenges, seigneur de La Chapelle à Sougé-le-Ganelon et Jeanne Girard, son épouse qui fondent en 1527, une chapelle en l'église de la même paroisse 467 . On trouve également d'autres personnages, tels Guyonne de Villeprouvée, dame de Coulettre à Rouez-en-Champagne et veuve de Guy d'Avaugour, en son vivant seigneur dudit lieu, qui fonde une messe en sa maison d'Angers
, Recherches historiques sur Saint-Léonard-des-Bois et Saint-Paul-le-Gaultier, Lebrault, Le Mans, 1888, p. 91 et 146 Chronique de Fresnay, Leguicheux-Gallienne, Le Mans, 1877, p. 442 / LEGUICHEUX A., « Documents pour servir à la chronique de Saint-Léonard-des-Bois, Bulletin de la Société d'Agriculture, Sciences et Arts de la Sarthe, pp.29-1867
, 464 Archives du Cogner Série E art. 1-144 ?, op.cit. p. 232 : « Fondation par noble René d'Orvaulx, seigneur de la Renaudière et de Champiré en Anjou, de la chapelle de la Renaudière, en l'église de Saint-Julien-en-Champagne. Il la dote d'une maison, grange, jardin, au bourg de Saint-Julien, de plusieurs pièces de terre à Neuvy, Coulans et Saint-Julien, et de 40 s. t. de rente à la Toussaint sur le lieu des Pinières, à Neuvy et sur les vignes de Huchelou. Il charge le chapelain de la célébration de deux messes par semaine, l'une du Saint-Esprit le vendredi, et l'autre de Requiem le mardi, en l'église de Saint-Julien ou audit lieu de la Renaudière après la construction de la chapelle. Il se réserve, Le patrimoine?, p.1236
, Voir Histoire de l'Eglise du Mans, pp.49-422
, , p.50
, , p.16
, Voir volume du canton de La Fresnaye-sur-Chedouet, commune de La Fresnaye-sur-Chedouet, p.502
, d'après fonds latin 17048 de la BNF, et le Traité du ban et de l'arrière ban écrit par de La Rocque, Province du Maine, pp.1350-1364, 1899.
, Inventaire féodal de l'ancienne châtellenie de Saint-Calais, Imprimerie-Librairie Renard- Busson, Saint-Calais, 1893, p. 25. 512 AN Une forteresse du Maine pendant l'occupation anglaise : Fresnay-le-Vicomte, JJ, vol.84, issue.679, pp.1417-1450
, , p.151
, .cit. p. 63.Voir volume du canton de La Ferté-Bernard, commune de La Ferté-Bernard, Le Château. 551 CHARLES
, Brantôme évoque cet épisode : « Pour ceste conqueste de la Basse-Normandie, furent faictzmaistres de camp trois ensemble d'une vollée, MM. De Bussy, de Lussé et Lavardin, chascun de quatre compaignies seulement, braves certes, comme leurs effectz l'ont monstré ; et le roy Charles n'eustsceu faire meilleure élection, aussi qu'il en avoitnourry deux Bussy et Lussé, gentilzhommes de hautes maisons, riches et bien accomplys en tout. Lussé fut tué devant Lusignan, à l'assaut de La Vacherie, où il fit très bien, pp.298-314
, car luy et M. de Bussy s'estans tous deux à l'envyprecipitez dans le retranchement, luy fut tué, dont ce fut grand dommage, et Bussy blessé à mort, dont despuis il alla plus de six mois à potance, novembre 1574)
,
, Apparaît aussi deux seigneurs 631 faisant parti de l'ordre de Saint-Michel, fondé en 1469 par Louis XI (identique à l'ordre du roi). L'ordre perd de son prestige durant la seconde moitié du XVIe siècle, car des chevaliers non combattants y sont intégrés, Nous trouvons également
, Ce dernier fut institué par Charles Martel faisant référence aux animaux portant le même nom, retrouvés dans le camp d'Abdérame, roi des Sarrazins Enfin nous terminons l'énumération de ces titres honorifiques avec la mention des chevaliers de l'ordre du Saint-Esprit. Cet ordre, créé en 1578 par Henri III, fut l'un des ordres les plus prestigieux de l'Ancien Régime
, Olivier de Maridort, seigneur de Bourg-le-Roi, qui fut également écuyer tranchant de la, Ludovic de Montafié, pp.361-282, 1909.
, François Le Cirier Le Mans, 1896, p. 175 / ADS 18 J 608 : Notes de Paul Cordonnier) Jean de Vallée, seigneur de La Cour à Saint-Hilaire, Pierre de Clinchamps, seigneur de Vouvereau à Duneau et de La Quentinière à Valennes Olivier de Séchal, seigneur de Villiers à Saint-Rémy-de-Sillé (ADS E 147) Baudouin du Bouchet, seigneur du Houx à Saint-Symphorien Journées du Patrimoine 17 septembre 1995, Bernay-en-Champagne, Saint-Symphorien-Ruillé-en-Champagne et Tennie) Jacques III des Loges, seigneur des Loges à Coudrecieux (VALLEE E., « Les Loges », op.cit. p. 132), Jean III de Beaumanoir, seigneur du Vieux-Lavardin à, p.382
, Lusignan de Saint-Gelais, seigneur de Combre à Moitron-sur-Sarthe (LEGUICHEUX A, PESCHE J-R
, Béchuère à Saint-Gervais-de-Vic sert François Ier lors des campagnes d'Italie sous ce titre, Notes sur la famille de Ronsard Jean III de Beaumanoir, seigneur du Vieux-Lavardin à Mézières-sous-Lavardin en 1595 (LEGUICHEUX A, p.85, 1985.
, Assé, seigneur du Vieux-Lavardin à Mézières-sous-Lavardin. Ce dernier fut fait chevalier de cet ordre par Louis IX (LAMBERDIERE Gaby, p.141
, , p.31
, Au Pays fertois?
, Jean III des Loges, seigneur des Loges à Coudrecieux, est conseiller du dauphin au parlement de Bretagne 659 , et Jean de Vallée, seigneur de La Cour à Saint-Hilaire-le-Lierru, est gentilhomme d'honneur de Marie de Médicis 660 Pierre de Craon, seigneur de La Ferté-Bernard, est chambellan du duc d'Anjou 661 , quant à Brisgaud de Couesmes, seigneur de Couesmes à Ancinnes, il est membre du conseil de la duchesse d'Anjou 662 . La Cour compte également la présence de seigneurs nommés comme ambassadeurs. Ainsi, Richard Lemoyne, seigneur de Dehault, selon les recherches d'Éric Yvard 663 , fut remarqué par Louis XII qui l'envoya à plusieurs reprises en ambassade auprès d'Henri VII Tudor, roi d'Angleterre, puis auprès de Ferdinand d'Aragon et Isabelle de Castille, roi et reine d'Espagne. On compte également Jérôme de Gondi, seigneur de Chedouet à La Fresnaye-sur-Chedouet, d'origine italienne et proche de Catherine de Médicis, qui fut, entre autres, D'autres seigneurs ont des fonctions qui les lient non pas aux rois
, Voir volume du canton de Saint-Paterne, cit. p. 282 / LEDRU A., « Les exploits de messire Olivier de Maridort Voir volume du canton de Tuffé, commune de Saint-Hailairele-Lierru, pp.287-323
, La Fresnaye-sur-Chedouet : 5 siècles d'histoire?, op.cit. p.31. Voir volume du canton de La Fresnaye-sur-Chedouet, commune de La Fresnaye-sur-Chedouet, Etude préalable à la restauration du Manoir de Coesmes, p. 7. Communiquée par les propriétaires actuels 664 BLANCHE J., « Les seigneurs de Chedouet ADS E 12, ADS E 18. Le site internet du Service du Protocole du Ministère des Affaires étrangères avance la date de 1585 : « La première charge d'introducteur des ambassadeurs fut confiée en 1585 par Henri III à Jérôme de Gondi qui inaugura ainsi une lignée brièvement interrompue entre 1793 et le Consulat La Cour dans l'espace du palais. L'exemple de Henri III », Palais et pouvoir de Constantinople à Versailles, Saint-Denis, sous la direction de M.F Auzepy et J. Cornette, Presses Universitaires de Vincennes, pp.229-267, 2003.
, -313), il semble que Jérôme de Gondi fut soupçonné d'espionnage au profit de l'ambassade d'Espagne. Cependant, le renvoi de l'ambassadeur d'Espagne en 1571 indiquerait qu'il ait été en fait tout à fait fidèle à Catherine de Médicis et aurait été une sorte « d'agent secret, Selon les recherches de Stéphane Hellin, p.279, 2008.
, Anjou, frère de Charles V 667 et son fils Pierre de Craon, établit également des liens de confiance avec le duc de Touraine, futur duc d'Orléans et frère de Charles VI 668 . La famille de Couesmes, est notamment aussi assez présente à la cour. Ainsi, Charles de Couesmes, seigneur de Couesmes à Ancinnes, est semble-t-il élevé à la cour « Nourry chez le Roy » comme page de Louis XII, et est élevé avec le jeune François comte d'Agoulême et futur roi de France 669, On trouve également d'autres seigneurs épouse en 1545 Anne de Pisseleu fille d'Adrien et de Charlotte d'Ailly, nièce d'Anne de Pisseleu
, La famille Le Gay, qui détenait la seigneurie de Saint-Paterne 676 , est également proche de certains personnages importants de la cour. En effet, selon l'article de Robert Triger 677 Marguerite de Lorraine duchesse d'Alençon « avait honoré de son amitié les seigneurs de Saint-Paterne, novembre 1574 673
, , pp.290-668, 1896.
, Etude préalable à la restauration du Manoir de Coesmes, p. 10. Communiquée par les propriétaires actuels
, Dangin Imprimeurs-éditeurs, Mamers, 1888, p. 7-8. Voir volume du canton de Saint-Paterne, commune d'Ancinnes, Couesmes. 670 CHOPLIN A
, Etude historique sur Bonnétable?, op.cit. p. 66 / ALOUIS V., Les Couesmes? deuxième partie de 1508 à 1601, pp.281-283
, Etude historique sur Bonnétable?, op.cit. p. 66 / ALOUIS V., Les Couesmes? deuxième partie de 1508 à 1601, Voir volume du canton de Saint-Paterne, commune de
, Communiquée par les propriétaires actuels du manoir de Coesmes, p.15
, Les Couesmes? deuxième partie de 1508 à 1601, op.cit. p. 313. L'auteur cite un document conservé à la BNF : Pièces originales, t, Communiquée par les propriétaires actuels. Il est indiqué dans ce dernier document que Jean est Imprimerie Monnoyer, Le Mans, 1911.
, Anjou en 1417, elle fut alors à la tête de tous les domaines de ce dernier et confia le château de La Ferté-Bernard à Louis d'Avaugour afin de le protéger lors du siège mené
, Chapitre 18, siège mis à la Ferté-Bernard et citation de la Chronique de Cousinot II de Montreuil, pp.46-230
, Château. 703 ALOUIS V., Les Couesmes? première partie de 1370 à 1508, pp.9-63, 1933.
, vicomte de Montreveau à qui elle avait transmis la seigneurie de Coulettre. Voir volume du canton de Sillé-le-Guillaume, commune de Rouez-en-Champagne
, Veuve de René de Salaines, seigneur de Salaines. Voir volume du canton de Sillé-le-Guillaume
, Voir volume du canton de Conlie, commune de Neuvy-en-Champagne
, Voir volume du canton de La Ferté-Bernard, commune de Villaines-la-Gosnaie
, Voir volume du canton de Sillé-le-Guillaume
, 749 Ils étaient également les seigneurs de Sant-Paul.Voir volume du canton de La Fresnaye-sur-Chedouet, commune de La Fresnaye-sur-Chedouet
, Sa famille et sa postérité 751 MEGRET-DUCOUDRAY., « Etudes archéologiques sur Saint-Calais et son canton Voir volume du canton de Saint-Calais, commune de Bessé-sur-Braye, Courtanvaux. 752 Voir volume du canton de Montfort-le-Gesnois, commune de Lombron, Annuaire du Conseil héraldique de France Voir volume du canton de Montfort-le-Gesnois, commune de Torcée-en-Vallée, Les Aulnays. 753 Voir volume du canton de Saint-Paterne, pp.1888-1909, 1902.
, Le patrimoine des?, op.cit. t. 2, p. 1201 / Notes de Paul Cordonnier : ADS 18 J 574Aunay à Lombron (XIV-XVe siècles), La Province ?, op.cit. p. 314 Il cite ici le Cartulaire de l'Epau. 755 ADS 18 J 576 / DUFOUR P., « L'Aunay à Lombron (XIV-XVe siècles) », La Province ?, op.cit, p.315
, Notes de Paul Cordonnier : ADS 18 J 574XIV-XVe siècles) », La Province ?, op.cit. p. 314. Il cite ici le Cartulaire de l'Epau. Nous avons dressé ensuite une deuxième liste mentionnant des femmes citées comme « dames » (et ayant été à la tête d'une seigneurie) et qui transmirent leurs terres à leur époux, ne possédant pas de terres dans le corpus étudié avant de se marier. Nous y retrouvons alors : Madeleine de Baïf, dame de Mésangères à Saint-Gervais-de-Vic 791 , mentionnée entre 1554 et 1561, qui transmet cette seigneurie à Félix de Sourches, Le patrimoine des?, p.1201
, Jehanne Espechel, dame de La Cour à Saint-Hilaire-le-Lierru 794 , mentionnée en 1403, qui transmet la seigneurie à son second époux Robin Moreau, Loir 793 , mentionnée en 1517, qui transmet la seigneurie à Jacques de Mellay
, dame de Saint-Paterne 796 , mentionnée entre 1539 et 1553, qui transmet la seigneurie à François Péron Catherine de Guise, dame de La Ferté-Bernard 797 , mentionnée vers 1599, qui transmet la seigneurie à Charles de Gonzagues-Clèves, Ambroise Guyard, dame de l'Echenay à Assé-le-Boisne 798 , mentionnée en 1529, qui transmet la seigneurie à Robert de Marsouel, du Vieux-Lavardin et de La Corbinière à Mézières-sous-Lavardin 799 , qui transmet ces seigneuries à Jean de Beaumanoir
, qui transmet la seigneurie à son second époux Arthus de Cossé Antoinette de Saint-Père, dame de Courtangis à Saint-Jean-des-Échelles 801 , mentionnée entre 1509 et 1515, qui transmet la seigneurie à Louis Le Roy et enfin Françoise d'Alençon, dame de Saint-Paul et de Chedouet à La Fresnaye-sur-Chedouet 802, Sarthe 800 , mentionnée en 1579
, Etude historique sur Bonnétable?, 41 / ALOUIS V., Les Couesmes? deuxième partie de 1508 à 1601 Voir volume du canton de Saint-Paterne, commune d'Ancinnes, Couesmes. 868 CHOPLIN A. / FROGER L., « Ancinnes, p.34, 1914.
, Etude historique sur Bonnétable?, op.cit. p. 47 / ALOUIS V., Les Couesmes? deuxième partie de 1508 à 1601
, Etude historique sur Bonnétable?, op.cit. p. 56 et 57. 873 GUY A., Etude historique sur Bonnétable?
, Les Couesmes? deuxième partie de 1508 à 1601, op.cit. p. 197 -201. 875 GUY A., Etude historique sur Bonnétable?, pp.60-229
, Charles de Couesmes était seigneur de Couesme, commune actuellement située à Ancinnes dans le canton de Saint- Paterne
, 1050 Nous trouvons dans ce cas, notamment La Coutoudière à Assé-le-Riboul, La Forêt à Assé-le-Riboul, Le Petit Parc à Courcival, Le Vieux Lavardin à Mézières-sous-Lavardin, Bures à Neuvy-en-Champagne, La Renaudière à Neuvy-en-Champagne, p.11, 1049.
, Serizay à Assé-le-Boisnes, L'Echenay à Assé-le-Boisne, Le Grand Mesnil à Assé-le-Boisne, Lévrigné à Assé-le-Boisne, Pré à Assé-le-Boisne, Le Jarrier à Montreuil-le-Chétif
,
, Cons à Fyé, Coulettre à Rouez-en-Champagne, Courgoult à Rouez-en-Champagne, Fleuret à La Chapelle-St-Rémy, Chéronne à Tuffé, La Ramée à Tuffé, Le Château à Semur et La Quentinière à Valennes. 1051 On y retrouve L'Epinay à St-Marceau, Bois Richard à Vivoin, Pendloup à St-Georges-su-Rosay, L'Habit à Domfronten-Champagne , Vaulaard à Domfront-en-Champagne, Maigné à St-Ouen-de-Mimbré, St-Paul à La Fresnaye-sur-Chedouet, Buis à Saint-Célerin, Couesmes à Ancinnes, La Talvassière à Crissé, Cohardy à Rouez-en-Champagne et La Cour à Sceaux-sur-Huisne
, Le Bordage à Briosne-les-Sables, Le Mortier à St-Georges-du-Rosay, La Cour à Coudrecieux, Les Loges à Coudrecieux, Sargilet à Volnay, Nouray à Bernay-en-Champagne, La Roche Tabary à Bernay-en-Champagne
, La Grande Porte à Cherré, Les Hayes Parenteaux à Cormes, Le Château de Dehault, L'Essay à La Ferté-Bernard, La Grande Beausserie à St-Aubin-des-Coudrais, La Cour à Souvigné-sur-Même, La Grande Roche à Souvigné-sur-Même, La Cordelière à Souvigné-sur-Même
, Bois Après à St-Aubin-de-Locquenay, Les Ecurettes à St-Georges-le-Gaultier
, Logis à Roullée, La Mare à Roullée, La Maison de Justice à Roullée, Maineuf à St-Rémy-des-Monts, Planche à St-Rémy-des-Monts, Verdigné à Avesnes-en-Saosnois, Vaugermain à Dangeul, La Besnardière à Dissé-sous-Ballon, Le Pin à Lucé-sous-Ballon à Montfort-le-Gesnois, Les Aulnays à Torcée-en-Vallée, Le Pavillon à Courgenard, La Pinellière à Greez-sur-Roc
, Le Baudray à Rouez-en-Champagne, La Brochère à Rouez-en-Champagne, Villiers à St-Rémy-de-Sillé
, 1054 ESTIENNE C., L'agriculture et maison rustique de Monsieur Charles Estienne en laquelle est contenu tout ce qui peut estre requis pour bastir maison champestre, nourrir et medeciner bestail et volaille?, Les manoirs du Perche », Manorial Domestic Buildings in England and Northern France, pp.141-157, 1993.
, Presse universitaire de Nancy, pp.90-1058, 2002.
, indique dans son dictionnaire de l'architecture 1068 qu'il s'agit de la roche la plus répandue dans la construction. Nous avons en effet trouvé un grand
, Il n'est pas rare non plus de trouver des encadrements d'ouverture en grès roussard, comme le montrent les illustrations suivantes (cf.fig. 111 à 113), dans la région où ce dernier est extrait, c'est-àdire dans les cantons de Beaumont-sur-Sarthe et de Fresnay-sur-Sarthe, 1069.
, Le Logis à Vivoin, Les Bois à Tresson, Les Haies à Degré, Le Grand Gaigné à Domfront-en-Champagne, Vaulahard à Domfront-en-Champagne, La Corbinière, Saint-Denis-des-Eaux et Le Vieux Lavardin à Mézières-sous-Lavardin, Sévilly à Sainte-Sabine-sur-Longève, Principes d'analyse scientifique, Architecture, description et vocabulaire méthodiques, Editions du Patrimoine et les deux logis à Saint-Georges-le-Gaultier, Bel Air, Les Grandes Maisons et Linthe à Saint-Léonard-des-Bois, Maigné et Les Grands Prés à Saint-Ouen-de-Mimbré, La Bretonnière à Saint-Paul-le-Gaultier, pp.94-1069, 2011.
, Buis à Saint-Célerin, La Chevalerie à Sainte-Cérotte
, Le premier tome de l'architecture?op.cit. p. 52. 1194 Il s'agit de Serizay et L'Echenay à Assé-le-Boisne
,
, Hyre à Saint-Corneille, le logis (2) situé à Saint Georges-le-Gaultier, au Château de Saint-Paterne, La Chevalerie à Sainte-Cérotte, Sévilly à Sainte-Sabine-sur-Longève
, 1196 Voir volume du canton de Sillé-le-Guillaume, commune de Crissé, La Talvassière. 1197 Voir volume du canton de Montmirail, commune de Lamnay, L'Etang. 1198 Voir volume du canton de Fresnay-sur-Sarthe, commune de Saint-Léonard-des-Bois
, 1200 Voir volume du canton de Beaumont-sur-Sarthe, commune de Vernie
, une autre galerie sont visibles à Courtanvaux à Bessé-sur-Braye 1219 , mais elle a été en partie détruite. Cette dernière reliait le logis ancien au logis plus récent (cf. fig, pp.314-315
, il est fait mention de cet élément dans un document daté de 1767 1220 concernant le site de Coulouanné à Chérancé 1221 . Les vestiges de cette galerie sont toujours visibles sur le pignon oriental du logis qui a été malheureusement très remanié. Pour en revenir au logis en lui-même, l'étage est surmonté d
, Les combles transformés en pièces habitables sont percés de lucarnes. Il est alors possible de trouver des cheminées dans ces salles. Cet espace est en général directement ouvert sous la charpente
, Trente-deux sites dont le comble a sans doute été aménagé ont été répertoriés 1222
, 1219 Voir volume du canton de Saint-Calais, commune de Bessé-sur-Braye, Courtanvaux. 1220 ADS 4 J 132 : 1 er juillet 1767 : Montrée de la terre de Coulouanné et ses dependances, 1221.
, Valaubun à Ruillé-en-Champagne, Le Tonsort à Saint-Symphorien, Le Ravoir à Tennie, La Fuie à Cherré, Essay à La Ferté-Bernard, La Grande Beausserie à Saint-Aubin-des-Coudrais, Serizay et L'Echenay à Assé-le-Boisne, Combre à Moitron-sur-Sarthe, Moré à Douillet-le-Joly, Courpotain à Blèves, Chedouet à La Fresnaye-sur-Chedouet
, Buis à Saint-Célerin, Le Boille à Montmirail, Courtangis à Saint-Jean-des-Echelles
, Couesmes à Saint-Paterne
, précisions sur l'organisation de l'habitat, ainsi que sur le niveau de richesse du seigneur Nous avons intégré dans cette classification les escaliers et les cheminées Ces deux éléments comportent une certaine symbolique de pouvoir, car leur construction est coûteuse et révèle l'importance du seigneur. Le premier qui se situait en général dans la tour, est le passage obligé menant à la chambre noble, qui est l'une des pièces les plus importantes du logis. Le second, la cheminée symbolise le luxe et le confort. Il s'agit de l'endroit où se concentre entre autres la décoration intérieure. Les dictionnaires d'architecture définissent l'escalier comme « un ouvrage formé de marches, Aménagements intérieurs symboliques et fonctionnels L'aménagement des logis donne de nombreuses
, Il doit être le plus éloigné possible de la cheminée qui est sur le mur-pignon. L'escalier des logis peut revêtir plusieurs aspects. Trois grands types ont été relevés comme en Bretagne et en Normandie La forme la plus caractéristique, la vis, est celle qui remporte le plus grand succès, puisque soixante-treize sites 1228 sont concernés par sa présence. D'autres ont conservé des traces de son ancienne présence 1229 . La mode de l'escalier en vis avait déjà été
, Au sein de la catégorie des escaliers en vis, deux types de situations peuvent se trouver. Tout d'abord, les escaliers dans-oeuvres
, Inventaire général des monuments?op.cit.p. 49. 1228 Voir annexes sur CD : tableau sur les caractéristiques architecturales. 1229 Il s'agit de La Forêt à Assé-le-Riboul, La Cour à Coudrecieux et Le Houx à Saint-Symphorien. Des escaliers dont la vis est hélécoïdale sont également présents. Nous retrouvons ce type de vis à Verdigné à Avesnes-en-Saosnois, Ministre des Affaires Culturelles au Mortier à Saint-Georges-du-Rosay, et à Chéronne à Tuffé. Des escaliers droits sont également présents et concernent les sites de Courteil à Coulombiers, du Vieux Château à Juillé, de Nouray à Bernay-en-Champagne, du Grand Mesnil à
, Enfin les escaliers « rampe-sur-rampe », plus caractéristiques du XVIe siècle, sont présents à La Forêt à Assé-le-Riboul
, Verdigné à Avesnes-en-Saosnois, Les Aulnays à Torcée-en-Vallée et La Grande Mérie à Courgenard. 1230 CASSET M., Les résidences rurales et semi-rurales des archevêques et évêques normands au Moyen-Âge, Thèse sous la direction d'Annie RENOUX en III tomes, p.179, 1999.
, Bulletin Monumental, pp.132-154, 1989.
, Bois Après à Saint-Aubin-de-Locquenay, Les Grands Prés à Saint-Ouen-de-Mimbré, Verdigné à Avesnes-en-Saosnois (escaliers des pavillons) et Couesmes à Ancinnes, p.286
, Les sites de Saint-Paul à La Fresnaye-sur-Chedouet 1232 et Bures à Neuvy-en-Champagne 1233
, comportent actuellement une vis dans-oeuvre, mais ces escaliers étaient situés à l'origine dans une tour qui a été englobée dans le bâtiment suite à des remaniements. Les escaliers en vis dans oeuvre ont été aussi étudiés en Bretagne 1234
, soit circulaire, soit polygonale, comme évoqué précédemment dans la partie consacrée aux éléments des reconnaissances des logis nobles, mais notons que la cage d'escalier a la même structure que dans les vis dans-oeuvre Ce système pouvait donner certains avantages, car il représentait un gain de place, ainsi qu'une flexibilité structurelle, autorisant la disposition de pièces en demi-étages comme nous l'avons vu dans la partie précédente consacrée à l'agencement du logis. Concernant La Bretagne, il semble que ce modèle ait été bien établi autour des années 1400, puis s'efface progressivement durant la première moitié du XVIe siècle 1235 . Cinquante-quatre sites 1236 concernés par la présence d'un escalier en vis hors-oeuvre ont été trouvés dans cette étude. La vis peut-être formée de marches gironnées, Les escaliers en vis hors-oeuvre sont, quant à eux, logés dans une tour soit carrée où formée de marches suspendues au noyau que l'on trouve sur certains exemples d'escaliers réalisés en bois (cf. fig.337 et 338 on peut aisément observer la structure d'une marche gironnée portant noyau
, on peut voir que près du collet se trouve la partie constituant le noyau central de la vis, qui a été sculptée en même temps que le reste de la marche
, Cela peut aussi s'observer facilement sur d'autres exemples d'escalier au niveau de la volée. Les escaliers construits suivant ce modèle concernent trente-et-un sites 1238 . Ces escaliers ont été en général réalisés en pierre, mais notre étude comporte quatre exemples d'escaliers à marches gironnées portant noyau, réalisés en bois. Il s'agit de Pommeray à Crissé 1239
, 1232 Voir volume du canton de La Fresnaye-sur-Chedouet, commune de La Fresnaye-sur
, Le manoir en Bretagne ?op.cit. p. 139. 1235 Ibid. p. 140. 1236 Voir annexes sur CD : tableau sur les caractéristiques architecturales. 1237 Voir volume du canton de Tuffé, 1233 Voir volume du canton de Conlie
, Valaubun à Ruillé-en-Champagne, Buis à Saint-Célerin, La Chevalerie à Sainte-Cérotte, Hyre à Saint-Corneille, Le Château de Saint-Paterne, le logis situé à Thoigné, puis Chéronne et La Ramée à Tuffé. 1239 Voir volume du canton de Sillé-le-Guillaume, commune de Crissé, Pommeray. 1240 Voir volume du canton de Montfort-le-Gesnois, p.287
, La partie la plus étroite proche du noyau est nommée collet, quant à la partie la plus large, elle est appelée queue
, Treize sites comportent une base de noyau ornée 1242, et 336)
, il nous a été permis d'étudier est l'escalier à marches suspendues au noyau, technique qui concerne quinze sites 1244 . Les photographies suivantes (cf. fig
, Courtanvaux à Bessé-sur-Braye
, Il s'agit de L'Echenay à Assé-le-Boine
, La Corbinière à Mézières-sous-Lavardin, La Bondonnière à Montfort-le-Gesnois, Le Baudray et La Brochère à Rouez-en-Champagne, et le logis situé à Roullée, Les Grands Prés à Saint-Ouen-de-Mimbré, ainsi que le logis situé à Vivoin
, les cheminées sont toutes différentes et elles ont pu parfois être réalisées à des moments différents 1298 Ainsi, par exemple, à Couesmes à Ancinnes 1299 sur les six cheminées présentes les trois du rez-de-chaussée sont toutes différentes et semblent plus anciennes que celles de l'étage qui quant à elles sont totalement identiques. On trouve également à La Corbinière à Mézières-sous-Lavardin 1300 , deux cheminées identiques au rez-de-chaussée et deux autres cheminées à l'étage, Il en est aussi de même à Combre à Moitron-sur-Sarthe 1301 et à Bernay à Montreuil-le-Chétif 1302
, dont les styles peuvent varier suivant les époques où elles ont été bâties. La partie basse de la cheminée est composée de l'âtre et du foyer où le bois est déposé, pour être brûlé. Cette partie est encadrée par les jambages (ou piédroits) qui peuvent être, suivant les cas faits de colonnes surmontées de corbeaux
, La Besnardière à Dissé-sous-Ballon, L'Habit à Domfront-en-Champagne, Le Plessis Breton à Douillet-le-Joly, Cons à Fyé, au Château de Cogners, à l'Auditoire de Justice à Contilly, La Cour à Coudrecieux et le logis situé à Roullée, La Roche Coisnon et Valaubun à Ruillé-en-Champagne, Bois Après à Saint-Aubin-de-Locquenay
, Linthe à Saint-Léonard-des-Bois, Gouin et Le Houx à Saint-Symphorien, Le Grand Moire à Saint-Vincent-des-Prés, La Chevalerie à Sainte-Cérotte, Sévilly à Sainte-Sabine-sur-Longève, Le Gué Ory à Sougé-le-Ganelon, La Cour et La Grande Roche à Souvigné-sur-Même, le logis situé à Thoigné, Les Aulnays à Torcée-en-Vallée, à Vernie. 1299 Voir volume du canton de Saint-Paterne, commune d'Ancinnes, Couesmes. 1300 Voir volume du canton de Conlie, commune de Mézières-sous-Lavardin, La Corbinière. 1301 Voir volume du canton de Fresnay-sur-Sarthe, commune de Moitron-sur-Sarthe, Combre. 1302 Voir volume du canton de Fresnay-sur-Sarthe, commune de Montreuil-le-Chétif
, Des volets constitués d'éléments de boiserie sont également visibles dans dix sites 1371
, 443), où l'on peut également y retrouver des décors à plis de serviette (cf. fig.444), et de moulures à table (cf. fig.445) Ils sont situés à l'intérieur du logis et ne constituaient donc pas une protection pour la fenêtre. Celle-ci était sécurisée par des grilles de fer, que l'on retrouve plus couramment aux rez-de-chaussée. Cependant beaucoup d'entre elles ont disparu, comme il le sera évoqué dans la partie consacrée aux éléments défensifs et de protection Un système unique (dans le cadre de cette étude) et ingénieux de volets à été trouvé à L'Étang à Lamnay 1373 (cf. fig.446) En effet, certains volets sont pliants, ce que nous n'avons trouvé dans aucun autre site, Certains exemples peuvent être dénués de décor comme à Coulettre à Rouez-en-Champagne 1372
,
, instant sont également agrémentés de systèmes de fermetures Les serrures ont connu notamment une grande évolution vers le XIVe siècle. Quelques sites conservent des exemples d'huisseries et de serrures 1376 (cf. fig.447 à 450) Les huisseries des cantons sont toujours présentes à L'Étang à Lamnay 1377 (cf. fig.447), ainsi que les petits morceaux de velours rouges situés
, Auditoire de Justice à Contilly, Chedouet à La Fresnaye-sur-Chedouet, L'Etang à Lamnay, Coulettre à Rouez-en-Champagne, La Béchuère à Saint-Gervais-de-Vic, Cour à Saint-Hilaire-le-Lierru, Gouin à Saint-Symphorien et Sévilly à Sainte-Sabine-sur-Longève
, commune de Rouez-en-Champagne, Coulettre. 1373 Voir volume du canton de Montmirail, commune de Lamnay, L'Étang. 1374 Il existe de relevés des volets de L'Étang à Lamnay réalisés par les Monuments historiques
, Etang à Lamnay, Valaubun à Ruillé-en-Champagne
,
, Il semble d'après Monique Chatenet et Claude Mignot 1382 , qu'elles étaient davantage utilisées dans les logis construits dans la première moitié du XVe siècle. Vingt-cinq sites comportant des niches ont été comptabilisés dans notre corpus 1383 . Il subsiste également des vestiges de placards dans dix-neuf sites 1384 . Enfin, un grand placard mural, semblable à celui de La Cour à Souvigné-sur-Même 1385 , présenté précédemment en photographie est présent à Verdigné à Avesnes-en-Saosnois 1386
, Les étagères sont aussi d'autres éléments de rangement qu'il arrive de trouver dans les logis
, Elles se situent fréquemment dans les cuisines au-dessus des éviers (cf. fig.458 à 461) Ce modèle n'est pas propre à notre région, car des modèles similaires sont visibles en Bretagne 1387 . 1382 CHATENET M
, Sévilly à Sainte-Sabinesur-Longève , Corbon à Douillet-le-Joly, Les Touchettes à Montreuil-le-Chétif, le logis 1 à Saint-Georges-le-Gaultier, Maigné à Saint-Ouen-de-Mimbré, La Grande Porte à Cherré, La Beausserie à Saint-Aubin-des-Coudrais, Auditoire de Justice à Contilly, Les Aulnays à Torcée-en-Vallée et Cohardy à Rouez-en-Champagne
, Sévilly à Sainte-Sabine-sur-Longève, Serizay à Assé-le-Boisne, Linthe à Saint-Léonard-des-Bois, Planchette à Cormes à Souvigné-sur-Même, le logis à Roullée, L'Auditoire de Justice à Contilly, Verdigné à Avesnes-en-Saosnois, Buis à Saint-Célerin, Hyre à Saint-Corneille et Coulettre à Rouez-en-Champagne
, 1386 Voir volume du canton de Marolles-les-Braults, commune d'Avesnes-en-Saosnois, Verdigné. 1387 CHATENET M, MIGNOT C. (dir.), Le manoir en Bretagne?
, Les éviers ont été rarement conservés semble-t-il, car nous n'en trouvons que dans dix-sept logis 1388 . L'évier prend la forme d'une sorte de bac peu profond (cf. fig.462 et 463), se prolongeant par un égouttoir traversant le mur et se terminant par une évacuation d'eau à l'extérieur du logis (cf. fig.464)
, extérieur située au ras du sol, comme on peut le voir dans le logis de Roullée 1390 , à Maigné à Saint-Ouen-de-Mimbré 1391 (cf. fig.465), ou encore à La Chevalerie à Sainte-Cérotte 1392, Une telle pierre a été également trouvée dans le jardin de La Cour à Souvigné-sur-Même 1393 (cf. fig.466)
, Auditoire de Justice à Contilly, à La Talvassière à Crissé, aux Haies à Degré, à Corbon à Douillet-le-Joly, Aubin-des-Coudrais, au Mortier à Saint- Georges-du-Rosay, au logis (1) à Saint-Georges-du-Rosay, à La Béchuère à Saint-Gervais-de
, 1389 Il s'agit La Chapelle à Arçonnay, au Grand Mesnil à Assé-le-Boisne, à La Blutière à Assé-le-Riboul, aux Haies à Degré, à La Pinelière à Greez-sur-Roc, à La Grande Beausserie à Saint-Aubin-des-Coudrais, à Bel Air et Linthe à Saint- Léonard-des-Bois, à Maigné à Saint-Ouen-de-Mimbré, à La Bretonnière à Saint-Paul-le-Gaultier, au logis à Thoigné et à La Vacherie à Vernie. 1390 Voir volume du canton de La Fresnaye-sur-Chedouet, commune de Roullée, Le Logis. 1391 Voir volume du canton de Fresnay-sur-Sarthe, commune de Saint-Ouen-de-Mimbré
, Le premier tome de l'architecture?op.cit. p. 53. 1395 Il s'agit de La Forêt à Assé-le-Riboul, La Cour à Coudrecieux, Saint-Denis-des-Eaux à Mézières-sous-Lavardin, Le Grand Mesnil à Assé-le-Boisne, Bois Après à Saint-Aubin-de-Locquenay
, La Béchuère à Saint-Gervais-de-Vic, La Chevalerie à Sainte-Cérotte, Saint-Gilles à Saint- Paterne, Coulettre à Rouez-en-Champagne et Cordé à Mont-Saint
, 1396 Voir volume du canton de Mamers, commune de Contilly, L'Auditoire de Justice. 1397 Voir volume du canton de Sillé-le-Guillaume, commune de Rouez-en-Champagne
, France 1500, entre Moyen Âge et Renaissance, catalogue de l'exposition, pp.309-1417, 2010.
, 132) / PASTOUREAU M., Traité d'héraldique, Bibliothèque de la sauvegarde de l'art français, Actes du colloque organisé par les Archives Départementales du 2 au 5 décembre 1998 à Saint-Lô, Archives départementales, pp.131-147, 1418.
, 1420 Voir volume du canton de Conlie, commune de Bernay-en-Champagne, La Roche Tabary. 1421 Voir volume du canton de Marolles-les-Braults, commune de Thoigné, Le Logis. 1422 Voir volume du canton de Saint-Calais, commune de Sainte-Cérotte, Chevalerie. 1423 Voir volume du canton de Sillé-le-Guillaume, commune de Rouez-en-Champagne, Cohardy. 1424 Voir volume du canton de Tuffé, p.322
, Des écus sculptés apparaissent égalements dans les logis étudiés (cf. fig.486 à 489) Ils ont été relevés dans quarante-quatre sites, p.1425
, Comme on peut le voir sur les photographies précédentes, les écus sculptés peuvent être réalisés sur différents supports comme la pierre (cf. fig.486 et 487)
, Ces écus ont pour but de porter les armes de la famille détentrice du logis (cf. fig.487), mais parfois d'autres représentations peuvent apparaître comme on peut le voir avec la représentation d'un lion à La
, Moire La Haute à Piacé, La Fuie à Vernie, le logis à Vivoin, La Cour de Coudrecieux, Le Vieux Lavardin à Mézières-sous-Lavardin, Valaubun à Ruillé-en-Champagne
, Combre à Moitron-sur-Sarthe, Bernay à Montreuil-le-Chétif, le logis 2 à Saint-Georges-le Gaultier, Les Grands Prés à Saint-Ouen-de-Mimbré, La Chapelle et Le Gué-Ory à Sougé-le-Ganelon, La Ponjardière à Avezé, Les Hayes Parenteaux à Cormes
, Cohardy à Rouez-en-Champagne
, La Salle à Bouër 1442 et dans le pavillon Gabrielle d La Béchuère à Saint-Gervais-de-Vic 1444 et à L'Habit à Domfront-en- Champagne 1445 , les écus sont visibles dans la chapelle, 1441.
, Comme évoqué précédemment, beaucoup d'écus sont vierges, mais vingt-deux sites conservent des écus armoriés (cf. fig, ou comportant des représentations 1446
, Bernay à Montreuil-le-Chétif, le logis 2 à Saint-Georges-le-Gaultier, La Chapelle à Sougé-le-Ganelon, La Vacherie à La Ferté-Bernard, La Maison du Grand Chardon à Montfort-le-Gesnois où l'on peut voir les armes de la famille de Ronsard, de Coeur à Saint-Hilaire-le-Lierru, Les Grands Prés à Saint-Ouen-de-Mimbré, La Roche Tabary à Bernay-en-Champagne, Cohardy à Rouez-en-Champagne et La Salle à Bouër
, trois écus présents à La Chapelle à Sougé-le-Ganelon 1447 , où se trouve une porte surmontée d'un écu portant l'anagramme du Christ 1448 Le bâtiment est également chauffé par des cheminées dont l'une d'elles comporte un écu avec les initiales RP 1449 . La grosse poutre de traverse est décorée de trois écussons du côté de la salle 1450, Parfois quelques cas particuliers sont visibles sur certains sites comme les Ces derniers comportent des inscriptions latines. On peut y lire sur le premier : Nosce te ipsum E P, le second est indéchiffrable et le troisième comporte Nichilnimiumcupere 1451
, il est intéressant de voir que les armes de la famille Le Vayer sont contenues dans un coeur et non dans un écu (cf. fig.497) Enfin aux Grands Prés à Saint-Ouen-de-Mimbré 1453 , ce sont des fleurs de lys qui sont visibles dans des écus situés, 1452.
, Beaucoup plus rare que les écus armoriés, la présence des fleurs de lys (cf.fig.498 à 500) dans
, le décor des logis est également hautement symbolique. Sept sites sont concernés par celle-ci 1454
, Châteaux-Forts d'Europe?op.cit.p. 44 / MOULARD P., Chroniques ?op.cit. p. 299. 1451 MOULARD P., Chroniques ?op.cit.p. 299. 1452 Voir volume du canton de Tuffé, commune de Saint-Hilaire-le-Lierru, Le Logis de Coeur. 1453 Voir volume du canton de Fresnay-sur-Sarthe, commune de Saint-Ouen-de-Mimbré, Les Grands Prés. 1454 Rabours à Cherisay (sur la lucarne, Monhoudou à Congé (sur la fenêtre), Cohardy (sur un écu gravé sur le mur arrière) et Coulettre à Rouez-en-Champagne (sur la cheminée), Valaubun à Ruillé-en-Champagne LesGrands Prés à Saint-Ouen-de-Mimbré (sur la fenêtre) et La Chevalerie à Sainte-Cérotte, 1448.
, Recherches historiques sur la châtellenie et la paroisse d'Assé-le-Boisne, Le Mans, pp.182-183, 1459.
, Recherches historiques?op.cit. p. 193-194 et 196-197. 1462 Ibid. p. 198. 1463 MEGRET-DUCOUDRAY., « Etudes archéologiques sur Saint-Calais et son canton, 1460 Voir volume du canton de Fresnay-sur-Sarthe Serizay. 1461 MOULARD P, p.69, 1848.
, France 1500, entre Moyen Age et Renaissance, catalogue de l'exposition, p.309, 2010.
, Lorsqu'elle est pleine, elle égale le soleil
, 110. 1469 MEGRET-DUCOUDRAY., « Etudes archéologiques ?op.cit. p.26 / CORDONNIER P., « Courtanvaux à, 1983.
,
, , p.90
, Répartition géographique des chapelles et oratoires liés à un logis noble, Figure, vol.504
, Habit à Domfront-en-Champagne 9 : Vaulaard à Domfront-en-Champagne 10 : Le Vieux Lavardin à Mézières s/Lavardin 11 : Sévilly à Sainte-Sabine-sur-Longève 12 : St-Denis-des-Eaux à Mézières s/Lavardin 13 : Courgoult à Rouez-en-Champagne 14 : Coulettre à Rouez-en-Champagne 15 : Oigny à Saint-Rémy-de-Sillé 16 : Sallaines à Crissé 17 : La Cour de Cordé à Mont-St-Jean 18 : Le Plessis-Breton à Douillet-le-Joly 19 : Combre à Moitron-sur-Sarthe 20 : Maigné à Saint-Ouen-de-Mimbré 21 : Linthe à Saint-Léonard-des-Bois 22 : L'Echenay à Assé-le-Boisne 23 : Serizay à Assé-le-Boisne 24 : Pré à Assé-le-Boisne 25 : La Coutoudière à Assé-le-Riboul 26 : Forêt à Assé-le-Riboul 27 : Radray à Assé-le-Riboul 28 : La Bussonnière à Maresché 29 : Coulouanné à Chérancé 30 : Couesmes à Ancinnes 31 : Saint-Paul à La Fresnaye-sur-Chedouet 32 : Planche à Saint-Rémy-des-Monts 33 : Congé à Monhoudou 34 : Verdigné à Avesnes-en-Saosnois, Le Mont Porcher à Saint-Symphorien 2 : La Roche Coisnon à Ruillé Boille à Montmirail 43 : La Pinellière à Greez-sur-Roc 44 : La Quentinière à Valennes 45 : La Barre à Conflans-sur-Anille 46 : Les Mésangères à Saint-Gervais-de-Vic 47 : La Béchuère à Saint-Gervais-de-Vic 48 : Courtanvaux à Bessé-sur-Braye
, XVIe siècle avec son arc en plein-cintre reposant sur de faux pilastres, tout comme la porte de La Saussaie à Montfortle-Gesnois 1494 où un fronton triangulaire surmonte une porte à arc en anse de panier. Les chapelles castrales comportent d'ordinaire, des décors gothiques de style flamboyant qui sont la plupart du temps visibles sur les lancettes des baies. Quelques-unes des chapelles de cette étude comportent cette caractéristique, Tel est le cas à Courtanvaux à Bessé-sur-Braye 1495 , L'Habit à Domfront-en-Champagne 1496 , Le Château de La Ferté-Bernard 1497
, Champagne 1498 , La Roche Coisnon à Ruillé-en-Champagne 1499
, Vic 1500 , et Le Mont-Porcher à Saint-Symphorien 1501 (cette dernière a été restituée après restauration)
, le site de Valaubun à Ruilléen-Champagne est agrémenté de petites arquebusières et canonnières au niveau du chevet (cf. fig. 509 à 511) André Latron 1502 indique dans son article sur les chapelles castrales du Maine que « l'ancienne fonction n'est pas oubliée, Enfin pour terminer avec l'extérieur des chapelles répertoriées
, Si beaucoup de chapelles ont été transformées en granges, certaines ont néanmoins conservé leur intérieur intact. Quelques-unes sont agrémentées d'une voûte en berceau composée de lattes de bois 1503
, Renaissance italienne dont la cuve est surmontée d'une coquille. L'ensemble repose sur un pied en forme de colonne en candélabre ornée de feuillages Enfin à Coulouanné à Chérancé, il s'agit d'un petit bénitier dont les moulures restent assez simples Comme à La Ferté-Bernard, des statues on également été conservées dans différents sites. L'un des plus beaux exemples est sans doute la Pieta où le Christ et la Vierge sont surmontés d'une accolade couronnée d'un fleuron et ornée de crochets. L'ensemble reposant sur deux pinacles, est situé au dessus de l'autel à L'Habit. Dans cette même chapelle se trouvent également des voûtes qui s'ornent de liernes et de tiercerons retombant sur des culs de lampes ornés de personnages grotesques. Á Coulouanné, la statuaire prend la forme d'une Vierge surmontée d'une coquille, et à La Béchuère il s'agit d'une statue de saint Louis. Les chapelles peuvent aussi comporter des décors peints comme à La Béchuère où l'on peut admirer des croix de Malte évoquant les stations du chemin de croix du Christ. Á Coulouanné, des traces de peintures sont visibles Peinture monumentale : décor ornemental imitant une architecture à Chérancé Coulouanné », Fiche inventaire patrimoine, site internet www.patrimoine.paysdelaloire.fr, Région Pays de la Loire-Inventaire général, 2003 : « la palette est constituée essentiellement de rouge et de jaune. La campagne de décoration a consisté non seulement à couvrir tous les murs d'une ornementation imitant un décor architectural, mais aussi à peindre l'autel et la niche qui le surmonte. Malgré les badigeons, il est possible de reconstituer l'organisation de ce décor qui se répète à l'identique sur toutes les parois. Le décor est constitué de colonnes portant des arcades ornées dans la partie sommitale d'une boule et ponctuées en leur centre d'un motif contenant le nom de Jésus, la chapelle aurait été entièrement décorée peu après sa construction. Elle indique que le commanditaire doit être François de Faudoas au début du XVIIe siècle. 1508 HARDY J., Les chapelles castrales et manoriales du Maine, inventaire pour l'arrondissement de Mamers à la fin du Moyen Âge commune de Saint-Symphorien, Le Mont Porcher. 1513 Voir volume du canton de Conlie, commune de Domfront-en-Champagne, Vaulahard. 1514 Voir volume du canton de Fresnay-sur-Sarthe, commune d'Assé-le-Boisne, L'Échenay, pp.149-1509, 1998.
, Échenay présente également la particularité d'une petite ouverture qui permettait au seigneur d'assister à l'office de sa chambre, car cette fenêtre s'ouvre entre le logis et l'oratoire (cf. fig.515 et 516) Un même procédé existait également au Château de La Ferté-Bernard 1515
, Il semble que la présence de petites ouvertures particulièrement soignées marque la présence d'oratoires dans les logis Ainsi on en trouve également à Nouray à Bernay-en-Champagne 1516, Bures à Neuvy-en-Champagne 1518 (cf.fig.521), L'Épinay à Saint- Marceau 1519 (cf.fig.517), La Chevalerie à Sainte-Cérotte 1520 (cf.fig.520) et à La Béchuère à Saint- Gervais-de-Vic 1521
, Répartition géographique des fuies et volières 1: Valaubun à Ruillé-en-Champagne 2 : La Roche Coisnon à Ruillé-en- Champagne 3 : La Roche Tabary à Bernay-en- Champagne 4 : L'Habit à Domfront-en-Champagne 5 : Le Grand Gaigné à Domfront-en- Champagne, Figure, vol.522
, La Talvassière à Crissé 11 : Sallaines à Crissé 12 : Le Logis à Montreuil-le-Chétif 13 : Combre à Moitron-sur-Sarthe 14 : Bois Après à Saint-Aubin-de-Locquenay 15 : Moré à Douillet-le-Joly 16 : Corbusain à Sougé-le-Ganelon 17 : Pré à Assé-le-Boisne 18 : Serizay à Assé-le-Boisne 19 : Linthe à Saint-Léonard-des-Bois 20 : La Fuie à Vernie 21 : La Coutoudière à Assé-le-Riboul 22 : La Blutière à Assé-le-Riboul 23 : Forêt à Assé-le-Riboul 24 : Le Vieux Château à, Juillé Bois Richard à Vivoin Courteil à Coulombiers Coulouanné à Chérancé Couesmes à Ancinnes, vol.7, issue.56
, Nouray à Bernay-en-Champagne, Le Vieux Lavardin à Mézières-sous-Lavardin, Sevilly à Sainte-Sabine-sur Combre à Moitron-sur-Sarthe, Les Touchettes à Montreuil-le-Chétif, Linthe à Saint- Léonard-des-Boisn Panné et Planchette à Cormes, Le Château à Dehault, Le Château à La Ferté-Bernard, La Grande Beausserie à Saint-Aubin-des-Coudrais, Chedouet à La Fresnaye-sur-Chedouet, Saint-Paul à La Fresnaye-sur-Chedouet, La Garenne à Roullée, Les Planches à Saint-Rémy-de-Sillé, Verdigné à Avesnes-en-Soasnois, Pinelière à Gréez-sur-Roc, Courtangis à Saint-Jean-des-Echelles, Courtanvaux à Bessésur-Braye , Coulettre à Rouez-en-Champagne et le Château de Semur
, Le Grand Gaigné et Vaulahard à Domfront-en-Champagne, Bures et La Renaudière à Neuvy-en-Champagne, Valaubun à Ruillé-en-Champagne, Le Mont- Porcher et Le Houx à Saint-Symphorien
, Bois Après à Saint-Aubin-du-Locquenay, La Cour à Saint-Aubin-des-Coudrais
, Couesmes à Ancinnes, Cons à Fyé, Salaines à Crissé, Courgoult à Rouez-en-Champagne, Fleuret à La Chapelle-Saint-Rémy, Chéronne à Tuffé et La Quentinière à Valennes. 1579 CHATENET M Le manoir en Bretagne?op, Hiérarchie nobiliaire et hiérarchie castrale dans le Maine à la fin du Moyen-Âge », La noblesse dans les territoires angevins àla fin du Moyen-Âge, pp.205-229, 1998.
, elles soient directement alimentées par des rivières Le fond des douves peut également être empierré soit par des dalles plates ou par des pierres concassées comme on peut le voir à La Grande Mérie à Courgenard 1585 , qui en est le seul exemple (cf. fig. 564 et 565) Il s'agit d'un très beau travail de maçonnerie, Il semble que ces douves aient été bâties en deux campagnes de construction, la première au XVIe siècle et la seconde au XVIIe siècle (selon les propriétaires actuels). Elles furent en eau jusque dans les années, 1940.
, Le plan basique de la maison noble peut être complété par l'adjonction de petit corps de bâtiment créant des pièces annexes. La proéminence de ces structures s'accompagne d'éléments défensifs permettant également d
, Les logis concernés par l'adjonction de bâtiments défensifs
, Corbon à Douillet-le-Joly, La Locherie à Aillières-Beauvoir, Planche à Saint-Rémy-des-Monts, Buis à Saint-Célerin et à Cons à Fyé
, 568) sont des cas particuliers Le premier comporte une large tour défensive agrémentée de larges canonnières. L'originalité de cette structure réside dans le fait qu'elle accueille également à l'intérieur des latrines et que le trou d'évacuation débouche directement à la base de la tour (cf. fig.567) Le second site, quant à lui, comporte une tour se situant à l'angle oriental du bâtiment. Cette dernière comporte une petite pièce au rez-de-chaussée dont le plafond comporte des poutres. Á l'étage une petite pièce comporte sur son pourtour une multitude de petites arquebusières sur un niveau et des canonnières un peu plus haut. Les tours d'escalier ayant déjà été évoquées dans des parties précédentes sont aussi un support privilégié pour les éléments défensifs, d'une part car elles sont hors-oeuvre, ce qui permet d'avoir des angles de tirs plus efficaces, Parmi les sites mentionnés précédemment, les sites du Houx 1587 (cf.fig.567) et de Corbon 1588
, 1587 Voir volume du canton de Conlie, commune de Saint-Symphorien, Le Houx. 1588 Voir volume du canton de Fresnay-sur-Sarthe
, Le Vieux Lavardin à Mézières-sous-Lavardin, Bures à Neuvy-en-Champagne (la tour est aujourd'hui incluse dans le logis après des remaniements), La Renaudière à Neuvy-en-Champagne
, Ainsi les tours et le logis en général peuvent être agrémentés d'un certain nombre de petits éléments défensifs, nommés archères, canonnières et arquebusières. Ils pouvaient être de formes très différentes suivant leurs dates et leur utilisation. Les archères peuvent être placées en divers endroits, mais de préférence sur les tours
, une fente percée dans le mur permettant à une flèche de passer vers l'extérieur (cf. fig. 574 à 576) Douze sites de cette étude, sont concernés par la présence d'archère 1590 . La forme de l'archère trouvée à Bures 1591 est particulière, car il s'agit d'une archère cruciforme
, indique dans son ouvrage sur les châteaux forts, que les archères s'avèrent être plus un élément de mode que réellement efficaces. Elles ont d'ailleurs été délaissées à la fin du XVe siècle, pour laisser place aux canonnières. Cependant, il arrive que l'on trouve sur le terrain des archères canonnières (cf. fig.578 à 581) qui ont l'avantage d, André Châtelain, vol.1592
, Il s'agit de Bures à Neuvy-en-Champagne
, Bois Apres à Saint-Aubin-de-Locquenay, La Locherie à Aillières-Beauvoir, Le Pin à Lucé-sous-Ballon, Hyre à Saint-Corneil, Les Aulnays à Torcé-en-Vallée, Fleuré à La Chapelle-Saint-Rémy
, commune de Neuvy-en-Champagne, Bures. 1592 CHÂTELAIN A., Châteaux forts, images de pierre des guerres médiévales (Patrimoine vivant), 1591 Voir volume du canton de Conlie, p.98, 1999.
, Il s'agit du Vieux Lavardin à Mézières-sous-Lavardin
, Verdigné à Avesnes-en-Saosnois, L'Etang à Lamnay, Le Boille à Montmirail, Courtanvaux à Bessé-sur-Braye
, dernier type de bouches à feu, les arquebusières dont l'ouverture est en général assez petite et qui sont placées sur les logis au XVIe siècle. Elles sont visibles sur vingt-quatre logis de l
, En effet, au Mortier 1598 , la tour d'escalier est agrémentée d'arquebusières pivotantes qui sont uniques dans le cadre de cette étude (cf. fig.588 et 589) Á la Cour de Coudrecieux 1599 , deux arquebusières sont situées à l'intérieur du logis et contrôlent la cage d'escalier (cf. fig.590) Derrière le mur où elles se situent, se trouve un petit cabinet de replis en cas d'attaque d'où l'on peut se défendre. La Cour de Coudrecieux était détenue par une famille protestante et sa construction date de la seconde moitié du XVIe siècle en pleine Guerres de religion, Concernant les arquebusières, certains sites évoqués dans la liste précédente comportent quelques originalités Cette mise en défense en très judicieuse et découle donc du contexte violent. Un autre site comportant cette caractéristique existe en Sarthe. Il s'agit de La Beunèche à Roëzé-sur-Sarthe Ce dernier ne fait pas partie de l'étude
, Le Houx à Saint-Symphorien, Planchette à Cormes, Le Château de Dehault, Pré à Assé-le-Boisne, Corbon à Douillet-le-Joly, Bernay et Touchette à Montreuil-le-Chétif, Bois Apres à Saint-Aubin-de-Locquenay, Planche à Saint-Rémy-des-Monts, Le Grand Moiré à Saint-Vincent-des-Prés, Buis à Saint-Célerin, Les Aulnays à Torcée-en-Vallée
, Tuffé 1608 (cf. fig.608) Dans l'épaisseur de ce mur se trouve une galerie couverte (cf.fig. 609) qui débouche su une tour ronde défensive (cf, p.610
, Bernard 1609 (cf. fig.611et 612), fait de ce site, l'un des mieux défendu de notre inventaire. La barbacane est en général un ouvrage défensif circulaire
, éléments défensifs se trouvent dans le logis, les portes renforcées peuvent néanmoins présenter une première difficulté pour entrer dans l'édifice (cf. fig.613 à 615) Encore une fois, peu de sites sont concernés par la présence de cet aménagement, puisqu'ils ne sont que cinq, 1610.
, Le Mortier à Saint-Georges-sur-Rosay, Cour à Coudrecieux, le logis 2 à Saint- Georges-du-Rosay et La Grande Porte à Cherré
, les structures défensives les plus courantes sur les logis sont les grilles de protection des fenêtres présentes sur de nombreux sites 1611 (cf.fig
,
, Lévrigné et Pré à Assé-le-Boisne, Moré et Le Plessis Breton à Douillet-le-Joly, Bernay, Le Jarrier et Le Logis à Montreuil-le-Chétif, Les Ecurettes et le Logis 2 à Saint-Georges-le-Gaultier, Les Grandes Maisons et Linthe à Saint-Léonard-des-Bois, Les Grands Prés à Saint-Ouen-de-Mimbré Verdigné à Avesnes-en-Saosnois, Vaugermain à Dangeul, le logis à Thoigné, Buis à Saint-Célerin, Hyre à Saint-Corneil, Les Aulnays à Torcée-en-Vallée, Le Château de Saint-Paterne, Pommeray et Salaines à Crissé
, Les sites de La Blutière à Assé-le-Riboul, La Cour à Souvigné-sur-Meme, La Roche à Villaines-la-Gonaie, Corbon à Douillet-le-Joly, Bel Air à Saint-Léonard-des-Bois et Cons à Fyé comportent aujourd'hui plus que les trous dans lesquels furent scellés les grilles ayant disparu
, Quelques cas particuliers d'accolades ont été relevés
, Serizay à Assé-le-Boisne 1622 (cf. fig.637) et aux Grandes Maisons à Saint- Léonard-des-Bois 1623 (cf. fig.638), elles sont jumelées. Á l'Auditoire de Justice à Contilly 1624 (cf. fig.639), Roullée 1621 (cf. fig.636)
, apparat qui sont situées sur les tours d'escalier. Extrêmement rares dans notre étude, elles concernent cinq sites : Le Château de Bouloire 1625 (cf. fig.640), Le Château de Dehault 1626 (Elle a été restituée selon les données que révélaient les vestiges de la porte), Bernay à Montreuil-le-Chétif 1627 (cf. fig.641), l'Étang à Lamnay 1628 (cf. fig.642), Des décors plus élaborés peuvent se concentrer sur les entrées d
, Ainsi apparaît un chou frisé à l'Auditoire de Justice à Contilly 1649 (cf. fig.655), une fleur à La Brochère à Rouez-en-Champagne 1650 (cf. fig.656, D'autres sculptures beaucoup moins élaborées peuvent être visibles sur les linteaux des portes et fenêtres un coeur renversé aux Hayes Parenteaux à Cormes 1651 (cf. fig.657), et un cerf à Sévilly à Sainte-Sabine-sur-Longève 1652 (cf. fig.658). Les choix de ces ornements restent cependant tout à fait uniques dans cette étude
, Les crochets prennent la forme de feuilles stylisées composées d'une tige épaisse se terminant par un bourgeon enroulé (cf. fig.659), alors que le fleuron forme une sorte de bouquet Beaucoup d'éléments végétaux apparaissent sous la forme de feuilles de vigne et de raisin (cf. fig.660), ce qui est plus rare ou de choux frisés (cf. fig.661) Cet élément est important, car il s'agit d'une représentation des productions locales les plus courantes. Les seigneurs ont l'habitude de les cultiver et de les consommer. Leurs cultures représentent leurs richesses, car c'est grâce à elles qu'ils peuvent subvenir à leurs besoins, Il est alors possible de penser que ces éléments végétaux véhiculent une symbolique de puissance, par rapport aux gains que rapporte le domaine
, 1650 Voir volume du canton de Sillé-le-Guillaume, commune de Rouez-en-Champagne
, 1652 Voir volume du canton de Conlie, commune de Sainte-Sabine-sur-Longève
, Échenay à Assé-le-Boisne, Le Boille à Montmirail, Courtanvaux à Bess-sur-Braye
,
,
, 1657 Courtanvaux à Bessé-sur-Braye, ) à Saint-Georges-le-Gaultier. 1658 Chéronne à Tuffé. 1659 L'Étang à Lamnay, Le Boille à Montmirail. 1660 Le Boille à Montmirail
,
, Ainsi au Château de la Ferté-Bernard 1734 , de petites figures zoomorphes sont visibles dans l'oratoire commandité par Louis d'Orléans en 1392 1735 (cf. fig.707). Á La Roche Tabary à Bernay-en-Champagne 1736 , dans la grange située à l'entrée de la cour, se trouve un écu armorié peint dans les tons rouges (cf. fig.708) Il est très étrange que l'on trouve ce type de représentation dans une grange, Nous pouvons alors y retrouver des décors visibles dans les logis tels les écus armoriés où les petites sculptures gothiques La présence d'un ensemble sculpté représentant une crucifixion dans cette même grange indique que le bâtiment fut sans doute à l'origine une chapelle
, 709), sur le linteau d'une petite ouverture de la dépendance comporte une étrange représentation. Il semble qu'une équerre et une hache y soient sculptées, ce qui sort de l'ordinaire dans ce corpus. Á Maigné à Saint-Ouen-de-Mimbré 1738 (cf.fig.710), la cave semi-enterrée du logis comporte deux chapiteaux romans placés sur le mur du pignon nord, Quelques cas particuliers sont aussi à mentionner tel que Pommeray à Crissé 1737
, , 1735.
, 1737 Voir volume du canton de Sillé-le-Guillaume, commune de Crissé, Pommeray. 1738 Voir volume du canton de Fresnay-sur-Sarthe
, Á Salaines à Crissé 1767 , la fenêtre à moulures à bandeaux est ornée au niveau de son appui d'une corde sculptée. Ce thème décoratif était déjà apparu à quatre reprises sur des cheminées médiévales mentionnées dans le premier point de l'étude des ornements des logis. Á Planchette à Cormes 1768 , la fenêtre à croisée en surmontée d, Quelques cas particuliers de fenêtres sont également à mentionner
, une fenêtre entièrement sculptée réalisée en bois (cf.fig.740) Elle comporte des piédroits sculptés de feuillages qui sont surmontés de chapiteaux à volutes Elle est également composée d'une croisée de bois dont la traverse est ornée de feuilles de lauriers et le meneau d'un buste de femme 1770 . La Fenêtre du Pavillon à Courgenard 1771 est composée de deux piédroits sur les côtés surmontés chacun d'un chapiteau sculpté représentant une couronne à fleur de lys (cf.fig.741). Les fenêtres du Château de Saint-Paterne 1772 sont également intéressantes de part leur influence (cf.fig.742) En effet, elles sont couronnées d'un fronton triangulaire réalisées dans le
, Ce dernier tire d'ailleurs son nom du rapprochement qui avait été fait entre ses fenêtres et celles du Palais du Louvre construit par Pierre Lescot et Jean Gougeon entre 1546 et 1560 Enfin les oculi présents sur la gauche de La Mare à Roullée, 1774.
, ouverture de ces oculi est bordée de lignes de pierre en relief se terminant par des volutes, Ce décor fait déjà penser au style ornemental employé au XVIIe siècle
, 1770 Nous n'avons pas pu voir cet élément. Voir FLOHIC J-L. (dir.), Le patrimoine des communes de la Sarthe, éd, 235. 1771 Voir volume du canton de Montmirail, commune de Courgenard, Le Pavillon. 1772 Voir volume du canton de Saint-Paterne, commune de Saint-Paterne, Le Château. 1773 LEVY A. (dir.), Le Mans métamorphoses d'une ville, Éditions Bordessoules, 2000.
, Bretagne il est plus fréquent de trouver de la pierre de taille Seuls deux logis dans le sud de la zone étudiée présentent cette caractéristique, alors que l'utilisation de briques ne concerne que le château de Cogners. Ceci témoigne sans doute d'un goût particulier de son détenteur. L'utilisation de pans de bois est extrêmement rare, contrairement aux logis normands, puisqu'elle ne concerne que quatre sites, Les paysages et la nature du sol ont aussi leur importance
, Les logis qui comportent des ornements plus riches sont d'ailleurs situés dans les régions où les terres sont les plus fertiles. La répartition des logis encore visibles aujourd'hui au sein de la zone de recherche, donne aussi de précieux renseignements. Il a été établi que les aires géographiques comportant le plus de logis correspondent aux cantons de Fresnay-sur-Sarthe
, excepté Fresnay-sur-Sarthe, des régions dont les terres sont facilement exploitables
, Le nord de Sillé-le-Guillaume, le sud de La Fresnaye-sur-Chedouet et le nord-est de Vibraye, sont des zones particulièrement désertées du fait de la présence de forêts. Les logis de cette étude ne sont jamais implantés dans des espaces boisés. Il s'avère aussi que 73 % des communes répertoriées dans la zone choisie ne comptent aucun logis, ce qui représente un chiffre relativement énorme, Les zones les plus désertes, correspondent aux cantons de Mamers On peut imaginer qu'un grand nombre de maisons nobles aient fait l'objet de destructions ou de grands remaniements aux XVIIe-XVIII e siècles
, Le contexte géographique et la répartition des logis dans l'espace étudié, nous a menée tout naturellement à nous poser certaines questions sur les choix d'implantation des maisons nobles
, Ainsi, il faut prendre en compte, que la maison se doit d'être agréable à vivre et saine, afin de conserver sa santé. Les points d'eau sont très précieux, tout comme la proximité d'espaces boisés pour se chauffer. L'étude de chaque site révèle que les logis sont peu éloignés d'un point d'eau ou cours d'eau (moins de 500 mètres pour la moitié d'entre eux) et d'un espace boisé (moins de 500 mètres pour la moitié d'entre eux également) Il est alors intéressant de voir que nombre de logis répertoriés dans cette étude suivent les préconisations de Pierre de Crescens. Outre les questions topographiques, la présence d'un site ancien peut également favoriser la reconstruction d'un logis en ce même de lieu. Ainsi, 40 % des sites étudiés sont mentionnés dans les sources écrites avant les XVe-XVIe siècles. Enfin les choix d'implantation au sein du domaine et plus encore dans la cour sont d'autres éléments à prendre en considération pour bien comprendre la manière dont sont édifiés les logis étudiés. Ils sont, en grande majorité implantés à mi-pente, Cet élément rejoint les préconisations de Pierre de Crescens et Olivier de Serres. Pour la situation de la demeure noble dans la cour du domaine composée en général de bâtiments agricoles Ces orientations correspondant également aux préconisations de Pierre de Crescens, présentent l'avantage d'avoir un ensoleillement tout au long de la journée. Sources : Sources imprimées
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, Excursion a Fresnay-sur-Sarthe », Revue historique et archéologique du Maine, pp.113-181, 1901.
, Logis-porte, étude préalable à la restauration, 2003.
, Revue Historique et Archéologique du Maine, Le Mans, pp.140-217, 1954.
, Autour des deux Parence », Revue du Maine, pp.31-36, 1969.
, Étude historique du bâtiment d'entrée de Chéronne à Tuffé, en deux volumes, 2003.
, , pp.365-372, 1894.
, , pp.173-177, 1896.
, , pp.183-190, 1926.
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, , 1992.
, , pp.211-226, 1898.
, , p.447, 1992.
, Table des illustrations
, Mans et notamment Didier Travier, ancien conservateur des Fonds Anciens pour m'avoir permis de consulter au cours de ma maîtrise les fonds Paul Cordonnier qui ne sont normalement pas accessibles, Merci aussi au personnel des Archives Nationales et de la Bibliothèque Nationale de France. Je remercie également le personnel de la Bibliothèque des Arts Décoratifs à Paris et tout particulièrement Laure Haberschill pour ses conseils d'ouvrages et sa disponibilité lors de leur consultation
, Merci également à Alain Poujol pour les photographies du logis de Coeur à Saint-Hilaire-le-Lierru. Merci à Geoffroy d'Aillières pour m'avoir autorisé à consulter les archives de sa famille conservées aux Archives Départementales de la Sarthe. Un grand merci également à Sandrine Garnier et Eudes-Emmanuel Herbé pour m'avoir communiqué leurs recherches de maîtrise sur les mottes et maisons-fortes du canton de Mamers (S. Garnier) et Montmirail (E-E Herbé) Merci à Julien Hardy du Pays d'Art et d'Histoire du Perche Sarthois pour les informations communiquées sur divers sites de mon étude, Merci également à Jeannine Chartier pour les éléments communiqués sur le logis de La Ramée à Tuffé et merci à Mme Bras et M. Sechet pour les informations communiquées sur la commune de Crissé. Je tenais aussi à remercier M. Patrick Raquidel pour les visites qu'il m'a autorisé à réaliser mais aussi pour toutes les informations communiquées sur la région de Fresnay-sur-Sarthe. Un très grand merci également à sa fille, Charlotte Raquidel-Barcat qui termine également sa thèse en histoire médiévale
, Un très grand merci aussi à mon « comité de relecture » : Nadine Levillain pour sa grande disponibilité et son efficacité, Martine Stitou, mes amies et collègues du Musée des Arts Décoratifs à Paris Une pensée toute spéciale à tous mes collègues et anciens stagiaires des Arts Décoratifs qui ont montré beaucoup d'enthousiasme vis à vis de mon sujet et des avancées de ce travail. Mais surtout un grand merci à Véronique Belloir, du musée Galliera qui fut ma responsable de 2008 à 2013 pour sa compréhension et son soutien, mais également à Marie-Sophie Carron-de-la-Carrière, conservatrice aux Arts Décoratifs, Mes derniers remerciements iront à mes collègues et amis, p.465, 2003.
, Table des Matières : INTRODUCTION
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, , p.11
, , p.11
, , p.11
, , p.12
, , p.12
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, , p.12
, , p.13
, PREMIERE PARTIE : DEFINITION ET CONDITIONS D'IMPLANTATION
, , p.17
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, , p.26
, , p.31
, , p.34
, , p.35
, , p.39
, , p.40
, , p.44
, , p.47
, , p.50
, , p.55
, , p.56
, , p.67
, , p.74
, , p.466
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, , p.88
, , p.106
, , p.114
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, , p.126
, , p.127
, , p.150
, , p.155
, , p.166
, , p.167
, , p.178
, , p.189
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, , p.203
, , p.204
, , p.218
, , p.238
, , p.268
, , p.269
, , p.285
, , p.310
, , p.320
, , p.321
, , p.344
, , p.364
, , p.365
, , p.382
, , p.386
, , p.401
, , p.405
, , p.415
, , p.428
, , p.447
, , p.463
, , p.464