Résumé : Au Kosovo, je n’aurais pu être introduite auprès des combattants de la Drenica sans Genc, fidèle ami revenu au Kosovo après-guerre, après plusieurs années passées en France, et mes séjours auraient été beaucoup plus austères sans l’accueil généreux de toute sa famille. Pour avoir exercé un mandat de député, il connaissait parfaitement les arcanes du pouvoir politique auxquelles il m’a initiée et de par son immersion dans la société, il a pu me présenter des personnes clés grâce auxquelles j’ai réalisé des entretiens avec des combattants. Un grand merci à Bujar, Bahri et Ruzhdi qui m’ont fait confiance en m’introduisant auprès de leurs « frères d’armes », en dépit des inquiétudes que mon enquête avait pu parfois susciter. Toute ma gratitude également à Valbona, Shqipe et Lekë qui ont traduit ces entretiens mais qui ont été bien plus que des traducteurs au cours de ces journées intenses.