E. Tenmu, Tenmu tennô ) ? Prince Iehito 415 (Iehito no shinnô ) {compilateur des Chroniques de l'histoire du Japon (Nihon shoki )}?

P. Sadashiro, Sadashiro no Ôkimi ) ? Ario ? Michio {reçoit le patronyme Kiyohara}? Umio {gouverneur de Chikuzen}? Fusanori {gouverneur de Buzen}? Fukayabu {fonctionnaire de 3 e classe de l'office des Fabrications, préposé à la Chancellerie privée}? Akitada {variante : Yasumitsu

R. Selon-le and . Genshi, Sei Shônagon était au service de l'impératrice (kôgôgû ) 417 , épouse de l'empereur retiré Ichijô Cette impératrice était la fille du maire du palais 418 , le seigneur Michitaka , et se nommait Sadako 419 . C'est elle qui est 415 La lecture usuelle est « Toneri, Nous conservons la lecture « Iehito » (ou « Iebito » ?) que Kigin donne en furigana

M. Teitoku, Hosokawa Yûsai est l'une des autorités auxquelles Kigin se réfère le plus souvent dans ses éditions commentées

«. La-lecture-usuelle-est-aujourd-'hui and . Teishi, qui correspond à la lecture sino-japonaise des caractères. Dans la préface, le nom de l'impératrice figure en sinogramme, si bien qu'on ne peut pas dire ici comment il doit être lu, mais dans le texte de l'édition commentée, il est précisé qu, p.465

. La-définition-contient-deux-Éléments-principaux, Premièrement, l'écriture naît spontanément, en réaction à ce qui se présente aux sens et à l'esprit. Deuxièmement, la spontanéité de l'écriture est la cause de ses défauts (un style sans beauté, mal dégrossi) et de ses qualités (l'expression d'un talent sans fard)

. La-définition-du-zuihitsu-comme-Écrit-spontané-n, est pas sans rappeler le début de l'épilogue du Livre-oreiller. On y retrouve d'autre part la même affirmation d'une imperfection : Dans ce livre (sôshi), que j'ai écrit lorsque j'étais retirée chez moi et désoeuvrée, j'ai noté tout ce que j'avais vu ou ressenti, pensant que personne ne le verrait

É. Steinilber-oberlin, Elle paraît en 1928 sous le titre Les Notes de l'oreiller 528 Ce n'est pourtant pas encore une traduction intégrale, car elle comprend d'importantes coupes. Cette traduction française dit s'appuyer sur une édition de 1915, due à Mizoguchi Hakuyô 529

. Japon-À-cette-Époque, tant le texte français s'éloigne de l'original traduit : il y a des suppressions non signalées, des passages de réécriture fortement interprétative, peut-être même des interversions de texte, voire des ajouts, sans que les traducteurs ne l'explicitent. Les listes concrètes sont supprimées. Le caractère hautain et capricieux de Sei Shônagon est amplifié, et il n'y a presque pas de notes explicatives. De ce fait, cette traduction donne très fortement l'impression d'être une oeuvre atemporelle, sortie de son contexte, facile à lire et reflétant la sensibilité d'une femme au fort caractère. Cela pourrait être anecdotique, si cette traduction-adaptation n'avait rencontré un certain succès en France 530 , et si les éditions Stock n'avaient choisi de rééditer cette belle infidèle en 1990, lui permettant d'être l'une des versions couramment lues en France, Quoi qu'il en soit, l'édition japonaise qui est traduite (ou adaptée) par Matsuo et Steinilber-Oberlin se fonde sur le Commentaire du printemps et de l'aurore ainsi que sur l'édition de Bansai, via l'édition de Mizoguchi

S. Shônagon, Les Notes de l'oreiller (traduites du japonais avec une introduction, par Kuni Matsuo et Stenilber-Oberlin), Stock, 1928. 529 MIZOGUCHI Hakuyô , Yakuchû makura no sôshi (Le Livre-oreiller, avec traduction et annotations) Okumura shoten, 1915.

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S. 'installe-au-sanctuaire-de-niitama-tsushima-À-kyôto, dont il devient le desservant Il se consacre désormais presque exclusivement à l'étude des classiques. 1689 Nommé directeur du bureau de la poésie (kagaku kata ), il se rend auprès du shôgun Tokugawa no Tsuneyoshi , à Edo. Il occupera ce poste jusqu'à la fin de sa vie, 1690.

L. Livre-oreiller-a-Été-Écrit-par-sei-shônagon, On la nomme « Sei Shônagon », en utilisant ce patronyme, du fait que Shônagon était la fille de Kiyohara no Motosuke . Son père, Motosuke, était l'un des cinq poètes du Clos du Poirier, qui ont compilé le Recueil de poèmes sélectionnés postérieurement

E. Tenmu, Tenmu tennô ) ? Prince Iehito 1 (Iehito no shinnô )

R. Selon-le and . Genshi, Sei Shônagon était au service de l'impératrice (kôgôgû ) 3 , épouse de l'empereur retiré Ichijô Cette impératrice était la fille du maire du 1 La lecture usuelle est « Toneri, Nous conservons la lecture « Iehito » (ou « Iebito » ?) que Kigin donne en furigana. 2 Genshi : nom religieux du guerrier et poète Hosokawa Yûsai, pp.1534-1610

M. Teitoku, bien qu'à l'époque considérée elle eût encore le prestigieux titre de chûgû (du moins du vivant de son père) Conformément à la convention de l'époque, Kigin désigne par convention les personnages par le rang qu'ils occupaient au moment de leur mort, et non celui qui était le leur au moment considéré. v palais 4 , le seigneur Michitaka , et se nommait Sadako 5 . C'est elle qui est désignée à plusieurs reprises dans ce livre par l'expression « miya no o-mae » (la dame du palais) Cependant, dans Le Récit de la splendeur (Eiga monogatari ), il est écrit que Sei Shônagon était au service de la dame du la princesse du palais frais comme le printemps 6 , épouse de l'empereur retiré Sanjô {fille de Michitaka}. À mon avis, dans le présent livre, bien qu'il soit à plusieurs reprises question de la princesse du palais frais comme le printemps, il n'est pas écrit que Sei Shônagon fût au service de celle-ci. Quoi qu'il en soit, si l'on considère les personnes qui figurent dans ce livre, et notamment leurs rangs, il semble bien que ce qui est raconté se passe durant le règne de l'empereur retiré Ichijô, Hosokawa Yûsai est l'une des autorités auxquelles Kigin se réfère le plus souvent dans ses éditions commentées. 3 Kigin désigne Teishi par le titre de kôgôgû du temps de l'ère Chôtoku (995-999) et des deux premières années de l'ère Chôhô, pp.999-1004, 1000.

. Sanjô-Était-prince-héritier, Or, elle est décédée en l'an 4 de l'ère Chôhô (1002), et a donc survécu de deux ans à l'impératrice. De ce fait, après la mort de l'impératrice Teishi, on peut supposer que Sei Shônagon est entrée au service de la princesse du palais frais comme le printemps

D. Ainsi and . La-suite-du-texte, De même encore, l'impératrice Shôshi est désignée sous son nom de moniale, l'impératrice retirée Jôtômon. 4 Michitaka est ici désigné par l'expression naka no kanpaku Ce nom de fonction, qui semble équivalent de kanpaku (grand chancelier) ne fut utilisé que pour désigner Michitaka Il a donc presque valeur de nom propre. 5 La lecture usuelle est aujourd'hui « Teishi », qui correspond à la lecture sino-japonaise des caractères. Dans la préface, le nom de l'impératrice figure en sinogramme, si bien qu'on ne peut pas dire ici comment il doit être lu, mais dans le texte de l'édition commentée, il est précisé qu'il doit être lu « Sadako », conformément à la lecture japonaise des mêmes caractères Conformément à l'usage, le nom du pavillon sert également à désigner la personne qui y réside, en l'occurrence Fujiwara no Genshi, Shigeisha, ou Shigeisa, littéralement « Clos du Paysage frais comme le printemps », autre nom du Kiritsubo ou « Clos du Paulownia seconde fille de Fujiwara no Michitaka et soeur cadette de Teishi. Elle aurait résidé au Shigeisha à partir du moment où elle est devenue l'épouse du prince impérial Haru no miya (futur empereur Sanjô), en 995. Voir Ôkagami, NKBT 21 Sur les pas du Genji : le palais de Heian », dans Autour du Genji Monogatari, Cipango, numéro hors-série Voir aussi Francine Hérail, Notes journalières de Fujiwara no Michinaga ministre à la cour de Heian, pp.179-208, 1987.