C. Dame, Notons qu'à cette date, l'autre figure romantique, p.336

. Ii, 337 Retrouvée dans les archives de la famille Pavie et citée par Dalbine Erwan, Lettre de Victor Hugo à Victor Pavie du 17 mars 1827 Cit. p 31. 338 Lettre de Victor Hugo à Louis Pavie du 17 avril 1827, id. 339 Contrairement à l'affirmation de certains auteurs qui pensaient que c'était Hugo qui avait présenté David à Pavie

D. Lettre-de, Angers à Victor Pavie du 31 mars 1827, Jouin Henry, Op. Cit., p 24. 342 Lettre en partie inédite de Victor Pavie à Victor Hugo du 5 mai 1827

D. Lettre-de, Angers à Louis Pavie du 26 juin 1835, citée par Pavie Théodore, Op. Cit., p 154

. Sainte-beuve, 732 Sainte-Beuve -Correspondance générale recueillie, classée et annotée par, t. I, Paris, Stock, 1935. 733 Victor Hugo intime : mémoires, correspondances, documents inédits, p.1885, 1952.

G. Jean, L. Sheila, and . Bernard, Correspondance familiale et écrits intimes, t. II, 1828-1839, « Bouquins Voilà tout mon savoir. Vous dont la France est fière, Que savez-vous ? couverts de sang et de poussière, 2002.

. Mais, pour me consoler, on me parle de gloire, De peu de jours suivis d'une longue mémoire

!. La-gloire and . Qu, est-ce donc ? est-ce un bienfait divin ?

. Eh-bien,-mon-cher and . Victor, au bout votre gageure en faveur des maîtres de poste ? Sigalon m'a dit vous avoir entrevu à Nismes [sic] sans être certain que vous y êtes venu. C'est pour lui un vague souvenir d'un rapide passage, une sorte de météore. Il m'a demandé très sérieusement si vous appelez cela voyager !... Dites-moi, vous êtes-vous assis en passant à Nismes et à Montpellier ?, Je suis [...] retourné à mon cher Avignon, au galop, à la Pavie... [...] Et à propos, le pont du Gard, l'avez-vous vu ?

. Avez-vous-pu-donner-un-quart-d-'heure-au-pont and . Gard, Au nom du ciel, s'il vous plaît

. Dans-une-lettre-adressée and . David, Victor lui même avoue sa précipitation qui l'empêcha de prendre la plume pour un simple billet : « C'est de Marseille ou d'Aix que j'aurais dû vous écrire Je le voulais, mais ne le pouvais : les heures filaient, nous courions, nous gagnions le large, Angers, p.78

. Lettre-d-'isidore, Dagnan à Victor Pavie du 14 octobre 1832, citée in Pavie Théodore, p.112

N. Cher and D. Bellay, ] s'y transit pour l'antique d'un amour impuissant et malade, y languit, s'y attriste, et, faute de trouver « Rome dans Rome », cherche la Loire dans le Tibre et Liré sur le Palatin. -Les Lettres de Dupaty 92 , [...] est dans sa petite portée un très caractéristique échantillon de cette horreur pour le vrai, de cette passion pour le convenu, parfumées d'une poudre d'impiété rococote à la mode de 1765, p.93

V. Pavie-se-réfère-aussi, avec emphase, à d'autres voyageurs, inspirateurs du Romantisme ; c'est, bien sûr, le cas de Lamartine. Il évoque l'éblouissement ressenti, adolescent

C. Dupaty, 1771-1825), sculpteur venu se perfectionner en Italie

P. Victor and . Notes-d-'un-voyageur-en-italie, Artiste du 1er novembre 1846, p 280. 94 Ibid., p 281. 95 Voir plus haut, la partie intitulée « Illumination lamartinienne ». 96 Pavie Victor, Notes d'un voyage en Italie, p.67

R. Le, Anjou fut en effet roi de Naples de 1435 à 1442

C. Ier, 1227-1285) roi de Sicile, d'Albanie et de Jérusalem, frère de Saint-Louis, qui fonda la cathédrale. 134 Pavie Victor, Notes d'un voyageur en Italie, p.161

P. De and V. , Anjou devenu roi de France en 1328 sous le nom de Philippe VI. 136 Pavie Victor, Souvenirs d'Italie, in L'Artiste du 1er septembre 1848, p 10, pp.1293-1350

S. Bretagne, À. Rendit-seulement-en-ille-et-vilaine, and . Vitré, Auberge de Vitré, publié après sa mort 193 George Sand ne vint en vacances, près de Rouen, qu'à la fin de sa vie, chez ses amis Flaubert et Dumas fils Alexandre Dumas mourut d'ailleurs chez ce dernier à Dieppe. Très peu d'auteurs ont donc parcouru la Basse-Bretagne, du fait de sa spécificité, mais aussi de son éloignement : de Paris, il faut, en 1834, trois jours et trois nuits 189

L. Hippolyte-de and . Morvonnais, 1802-1853) de Saint-Malo, Élisa Mercoeur (1809-1835) de Nantes, et Tristan Corbière (1845-1875) de Morlaix

P. Victor and . Mortier-crolle, Trente eaux-fortes par Tancrède Abraham, Château-Gontier, Château-Gontier et ses environs, p.1872

T. Abraham, . Château-gontier-et-ses-environs, and . Id, 329 Sous les mêmes titres, le premier (notice 15) évoqué par Paul Marchegay, le second (notice 14) par Marchegay

P. Victor and L. Plessis-macé, Album de gravures à l'eau-forte par Tancrède Abraham, Angers et ses environs

G. .. Beuve-devait-nous-mener and . Et-moi, Avec ses fragments de vie , Pavie joint sa voix aux critiques sérieuses, aux biographies officielles, aux articles spécialisés pour laisser une trace davantage « conviviale », en insistant sur les aspects qui lui semblent mériter l'attention du lecteur. Sainte-Beuve, certes de manière plus sophistiquée, ne poursuivait-il pas déjà le même dessein ? : D'une part, il assouvit la légitime curiosité du public [...] ; d'autre part, il prépare le travail de la postérité en fixant des détails qu'il ne faut pas laisser perdus, Théodore a souvent rencontré Ingres [...] » 41 Ce qui appartient plus particulièrement à Sainte-Beuve, c'est qu'il n'est pas seulement critique et biographe, il est aussi l'ami, p.42

. Ces-réminiscences, . Nous-offrent-ainsi-une-peinture-de-caractère, and . Qu, une étude théorique. Pavie, lui-même en convient, déclarant à propos d'Ingres : « Je clos cette notice, où quelques impressions locales, mêlées à des confidences d'amis, suppléent, tant bien que mal, à mes notions propres [...] » 43 Comme le voyage « impressionniste » , cher aux écrivains du temps, et dont Pavie fit l'expérience, ces portraits sont donc des « promenades », non plus dans l'espace mais dans le temps

. Pavie, les premières découvertes d'artistes : Scott, Goethe, se firent lors de périples en

E. Europe, . En-compagnie-du-sculpteur, and . David-d-'angers, Pour le jeune homme chanceux, l'examen attentif des grands hommes et de leurs oeuvres ne s'est pas fait seulement dans les livres ou les musées, mais bien in situ, Nous trouvons certainement dans 38 Pavie Victor, « Ingres pp 172 et 174. 40 Ibid., p 175. 41 Ibid., p 177. 42 Chotard Loïc, « Sainte-Beuve au risque du contemporain, pp.73-116, 2000.

L. Liberté-de-ton-marque, en tous cas, l'indépendance de Victor Pavie, même lorsqu'il s'agit d'anciens compagnons de route. Cette indépendance, Sainte-Beuve la rechercha lui aussi, mais sa contemporanéité lui rendait parfois la tâche plus difficile

. Cénacle, . Mais, and . Sur-sainte-beuve, Pavie n'a pas rédigé de notice. Il avait déjà dit, il est vrai, tout le bien qu'il pensait de lui dans un article consacré à l'ouvrage

. Gros-sont-un-mélange-de-rappels-historiques-elle and . Lui-ne-faisaient-qu-'un, Le texte sur Delacroix présente la particularité d'avoir été conçu sur le vif Apprenant la mort de l'artiste romantique, Pavie qui rédige à l'époque son journal de voyage Quinze jours en Normandie, suspend ses notes pour composer cet hommage posthume, qui sera ensuite intégré au tiré à part. L'évocation est courte mais pleine de louanges : « Cet homme était la peinture même

. Sainte-beuve, Diorama Montesquieu », in Portraits contemporains l'ami du père de Victor. Celui-là, également membre de la SASAA, chérissait l'horticulture et brilla surtout comme musicien 173 : C'est dans son salon hospitalier que se répandaient à flots tant de richesses, chefs-d'oeuvre de nos grands maîtres lyriques et symphonistes, p.611, 1830.

L. 'hommage-s-'adresse-À-paul-belleuvre, L. Compagnon-de, and . Gerbe, Anjou historique, imprimeur lui aussi et secrétaire-général de la SASAA, que Pavie appréciait et dont il louait la foi : « [...] chez lui, l'homme et le chrétien se pénétrant si intimement que les efforts de l'abstraction la plus subtile ne parviendraient pas à les disjoindre

. Car, V. De, and . Pavie, ce qui doit clore un portrait, c'est la façon dont le dédicataire a trépassé, si possible le plus catholiquement possible. Ainsi, les derniers mots du portrait d'Ingres procèdent de cette veine : « L'enfant terrible mourut [...] repentant, recueilli, et descendant moins dans la tombe qu'il ne rentrait dans le berceau. » 176 ; Pour celui de Villemain, Pavie écrit qu'il est « mort chrétiennement » 177 tandis qu'il se demande avec anxiété, à propos de Planche : « Comment a-t-il fini ? » 178

H. Aubin-de-nerbonne-constitue-un-paroxysme-ensuite and . De-foi-encore, ] puis s'en alla sur les ailes des archanges et des chérubins rangés autour de sa galerie. » 179 L'on ne sera donc pas étonné de compter parmi les portraits pavilliens ceux de religieux. Rappelons celui de Boyer l'organiste, qui constitue d'ailleurs le premier essai de Victor Pavie dans le genre, en 1834, Les réminiscences qui le nourrissent remontent à 173 Un portrait fort vivant en est fait par Éliacin Lachèse ( Voir Revue de l'Anjou et du Maine, pp.1857-211

C. Dovalle, Pour un calembour facile, le journaliste dut se battre en duel ; il y laissa la vie, à l'âge de vingt-deux ans. Ses amis publièrent ses poésies en février 1830, ajoutant en guise de préface, une lettre de Victor Hugo 217 . Celui-ci ne connaissait pas personnellement le jeune disparu, mais il profita de l'occasion pour réaffirmer ses conceptions littéraires (il en réutilisa d'ailleurs une partie pour sa préface d'Hernani) Un soir de cénacle, Pavie découvrit cette introduction : [Hugo] nous la lut, p.218

V. Pavie, avait pas fréquenté Charles Dovalle ; c'est Charles Louvet qui était intime avec lui. Pavie avait néanmoins rassemblé ses économies avec celles de deux condisciples angevins pour souscrire un abonnement au Journal des Salons : « Outre les solidarités d'école, si puissantes alors, nous adhérions au Sylphe par des considérations d'un autre ordre : un Saumurois, Charles Dovalle, concourait vaillamment à sa rédaction, p.219

L. Sylphe, parut, sous des noms divers jusqu'en 1882. L'adresse où s'abonner était la bien nommée : « rue des jeûneurs, journal des Salons

. Ce-qui-frappe, Ils avaient fréquenté le cénacle de Victor Hugo rue Notre-Dame-des-Champs, étaient originaires de l'Ouest, possédaient une nature sensible et enflammée et partageaient les mêmes gouts ainsi que les mêmes difficultés créatrices : Son haleine était courte en toute chose ; il s'émiettait en stériles enthousiasmes, en aspirations sans issue, où l'imagination suppléait soit aux écrits soit aux actes. A ces titres, hélas !, nous ne sympathisions que trop. Avec aucun des membres soit du ban, soit de l'arrière-ban du cénacle, je n'étais plus amplement à l

. Victor, dans ses lettres, affectueuses et exaltées. Le poète breton déclarait

. Cela-devait-Être, Il y a de ces livres qui attirent toutes les âmes semblables, p.233

L. Auteurs, . Artistes-que-victor-pavie-sainte-beuve, . Letellier, and D. V. Janvier, Brizeux et Adèle Hugo sont vus par Boulay-Paty qui occupe le poste de bibliothécaire du Palais-Royal et qui colporte les dernières nouvelles à son ami retourné à Angers. En échange, Pavie lui transmet le fruit de son initiative littéraire angevine

. Si, . De-boulay-paty, E. Brizeux, and . Devéria, Marceline Desbordes-Valmore ou Turquety figurent dans les livraisons de l'année 1833, nous n'y avons pas relevé le nom de Victor Pavie

L. P. Portraits and . Loyer, auteur angevin Cette notice fut écrite par Victor Pavie en 1841, un an après son édition des oeuvres choisies de Du Bellay Dès le début, l'auteur précise : Vers l'époque où Joachim Du Bellay ceignait des primeurs de la Muse ses tempes, un autre poète naissait [...] Son berceau fut posé à Huillé, sur le Loir, à vingt lieues de Liré, à l'autre extrémité de l'Anjou, comme pour rétablir à l'aide de ce contre-poids notre l'équilibre littéraire

«. Victor, . Westminster, and . Fontevrault, Mémoires de la Société Impériale d'Agriculture, Sciences et Arts d'Angers, et Dolbeau, 1866, p 8. 259 Pour plus de détails, voir, plus haut, le chapitre « L'affaire de Fontevraud

. Correspondance-générale-recueillie, . Iv, . Op, and . Cit, Il n'oublie pas de faire découvrir à son lecteur les autres écrits de Le Loyer, commentant son style, et n'occultant pas ses pièces gaillardes : [...] nous le trouvons ailleurs, là où malheureusement il n'y a pas toute sécurité à le suivre, mais où éclate sa verve, imprévu, le bizarre, le fantasque et le saugrenu sont les éléments privilégiés de sa muse. C'est au point où le bon goût

C. 'est-encore-une-fois-un-angevin-qu-'entend-célébrer-pavie and . Si, ] ce petit livre est rutilant de personnalités angevines, il n'est pas moins angevin par les entrailles du sol et par les plus intimes recoins du paysage. » 273 . Le poète du bourg d'Huillé, près de Durtal, se place lui-même

P. Bayle, 1647-1706), philosophe et écrivain français

J. Niceron, 1685-1738), écrivain et compilateur français, pp.307-273

. Seiches-sur-le-loir, Condamné en 1504, à cinq années de réclusion, il fut absous de son crime de lèse-majesté, et se retira en Anjou ; il mourut à Paris en 1513 ou 1514 mais fut inhumé à Seiches-sur-le-Loir

. Pavie-mêle-À-la-rigueur-du-chercheur-le-talent-de-l-'écrivain, Bien qu'il se défende d'être historien, parlant du « faix de l'historien, déjà trop lourd pour [ses] épaules » 308 , et ayant du mal à se concentrer sur son sujet : -Quand les rêveries vous assiègent ainsi, encombrant le terrain d'une monographie secondaire, de quelle pointe d'acier doit être armée la plume d'un historien pour tracer son sillon jusqu'au bout, et pour écrire l'histoire d'une nation ou d'un royaume, sans se laisser égarer par les considérations du chemin ! 309 , il porte un regard critique sur le passé

[. Brantôme, ], écho de l'opinion de son temps, 310 , ni à dénoncer avec violence les excès de certains personnages, comme le pape Alexandre VI, qui avait béni la création par Pierre de Rohan du monastère des Anges à Mortiercrolles

. Pierre-de-bourdeille-dit-brantôme, 1729-1805), historien né en Mayenne et co-auteur d'une Histoire de France depuis l'établissement de la monarchie jusqu, chroniqueur français. 305 Peut-être Jean-Jacques Garnier, pp.1535-1614

. De-la-même-manière, son analyse de la situation politique d'alors se pare d'atours narratifs, spécifiques d'un littérateur romantique comme Pavie : évocation de la société médiévale mythique, discours sur les âges de l'Histoire

. Le-moyen-Âge-fuyait, la féodalité était pareille à un monde où la lune et le soleil se couchaient à la fois. A voir sur son estrade de velours [...] le cadavre de ce terrible duc de Bourgogne [...] ; au chevet du lit d'honneur le vieux René en larmes, sa barbe blanche saupoudrée d'or à la mode des anciens preux, on pouvait se demander, qui de Bourgogne ou d'Anjou reviendrait le plus tôt à la France. [...] Charles, ce lion, René, cette colombe

L. Saint-offange and . Cet-essai, Anjou, puis tiré à part l'année suivante. La famille Saint-Offange 322 est une lignée célèbre en Anjou qui s'illustra, notamment, lors des guerres de religion, au seizième siècle. On se rappelle l'engagement total de Victor Pavie envers l'Église ; ce récit est, tout naturellement, une apologie de la Sainte Ligue, union catholique sacrée aux yeux de l'auteur, en même temps qu'une critique virulente de la Réforme ; Pavie n'hésite pas à écrire, dès les premières lignes : Il est clair pour quiconque ne se refuse pas à l'évidence de l'histoire, que la Ligue nous sauva d'un, Légitime à tant de titres

. Et-voilà-que, avec ni plus de violence, ni moins de courage que leurs ennemis, d'autres principes et d'autres moeurs, les champions de Mercoeur n'ont droit qu'au titre de bandits ! Bandits, si vous voulez, bandits à la façon de Charrette et de Cabrera, de ceux en qui se résument, jusqu'à la convulsion parfois

. La-posture-est-claire, Comme le signale Alain Néry : « c'est de l'union entre le service de l'Église et les valeurs chevaleresques que se réclame la tendresse de Pavie dans ses écrits historiques sur les temps médiévaux. La chevalerie est « fille de l'Église ».» 345 . Victor Pavie dépasserait même Barbey d'Aurevilly : Barbey a fait, comme Pavie, être catholique est la meilleure manière d'être français » 346 . Pavie va plus loin dans la voie de ce qu'on nomma « augustinisme politique, p.73

A. Barbey, H. Les-ducs-de-guise-et-leur-Époque,-par, ». Forneron, and L. Constitutionnel, des unités ; et je ne crois pas qu'ils s, p.162, 1878.

. Qu-'on-se-représente,-sous-le-ciel-le-plus-pur-du-monde, ] l'homme de génie reproduisant devant ses concitoyens leur propre histoire [...] et marquant sur le front résigné de ses personnages le sceau de l'irrévocable fatum. Qu'on se représente maintenant, loin de ces temps, loin de ces lieux, [...] un autre génie parlant à des hommes versés dans le passé par l'histoire, dans le présent par leurs relations sociales, avec cette franchise d'action que le christianisme est venu introduire sur la scène élargie du monde ; et on aura, aux deux extrémités de la civilisation

. La-démonstration, . Dans-un-style-tout-À-fait-hugolien, and . Est-brillante, Après avoir cité Schiller, son approche subjective de la Nature et sa vision de l'Art dialoguant avec l'imaginaire de chacun, Victor Pavie défend Delacroix (nous y reviendrons plus loin), mais aussi la musique : Il n'est point jusqu

!. Ah, de la sévérité et du scrupule d'imitation, tant que vous voudrez, pour les arts qui la comportent ; mais grâce pour l'art enchanteur dont le vague constitue le charme, et qui n'a pu jaillir

. Sainte-beuve, devenait, malgré son audience limitée, l'un des fers de lance du mouvement romantique. Nous avons décrit l'opposition angevine au nouveau courant littéraire, ce qu'en dit Théodore Pavie

K. Schlegel, philosophe, critique et écrivain allemand Il fonde avec son frère le Cercle d'Iéna, à l'origine du Premier romantisme allemand. 369 Feuilleton des Affiches d'Angers n° 23, 18 novembre 1827, p 90. 370 Ibid., p 91. 371 Id. 372 « Avocat ou écrivain ? » M. Boulanger est une de ces jeunes et fortes têtes organisées pour la gloire de notre école, et qui enfantent aujourd'hui pour un temps à venir. Ce n'est pas ici une petite jouissance que de signaler, en passant, pp.1772-1829

. Au-mois-d-'août-de-la-même-année, Beuve d'être mis à l'honneur dans les colonnes des Affiches d'Angers. Victor Pavie y explique combien les travaux du critique sont novateurs et souligne ses efforts : [...] ces recherches [anciennes] étaient épineuses et rudes. Dans ces sentiers oubliés et déserts, la ronce avait poussé partout ; c'était à n'y pouvoir marcher, il était besoin d'un 382 Feuilleton des Affiches d, Angers, issue.2 7, pp.28-1827

. Au-mois-d, août suivant, c'est Sainte-Beuve qui signera un article sur le tableau de Boulanger, dans Le Provincial, le journal de Louis Bertrand à Dijon. 388 Feuilleton des Affiches d, Angers, vol.12, pp.17-1828

. Pavie-conclue, avec une pointe d'humour : Nous ne nous attendions point à en dire si long sur un si petit ouvrage ; c'est que l'essence ne se réduit pas, Nous réparerons cela bientôt, en résumant dans quelques lignes le premier grand in-8° qui nous tombera sous la main

L. Pavie and . Roman, Ce qu'appréciait particulièrement le critique d'Angers, c'est le caractère spontané du récit de Poitou, qui avait entrepris un simple voyage de santé, en famille, sans intention de publication : [...] c'est bonheur [...] d'avoir voyagé sans la moindre préméditation d'écrire. Il en résulte une franchise d'aperçus généralement interdite à quiconque formule ses appréciations sur place et se, p.455

L. Poitou, Il signa, en 1856, un article dans la Revue des Deux Mondes « M. de Balzac, ses oeuvres et son influence sur la littérature contemporaine » (2e période, t. 6, p 713-767) et publia Voyage en Espagne chez Mame à Tours, en 1864, après un séjour, toujours accompagné des siens, Portugal et en Andalousie. 451 Revue de l'Anjou, t. VI, Angers, pp.1825-1880, 1859.

. Ibid, « tout commentaire sur une oeuvre contemporaine ou du passé » 496 et embrasse d'autres genres tels que la poésie, la fiction romanesque

P. Bouillon, qui mentionne les différentes catégories de cette « littérature d'art » : l'article de presse, la chronique, le compte-rendu d'exposition, le guide de musée, le récit de voyage, la monographie, l'étude historique

G. Claire and . Lettres, Isidore Dagnan à Victor Pavie : histoires d'art et d'amitié, Actes du colloque international Louis, Victor et Théodore, Les Pavie : une famille angevine au temps du Romantisme, p.185, 2010.

S. Jullius-von and D. Kunstliteratur, Ein Handbuch zur Quellenkunde der neueren Kuntstgeschichte, p.1, 1924.

. Peintres-et-sculpteurs-l-'article-en-question and . Hugo, art, s'intitulait La peinture au 19e siècle Le premier volet d'une série de trois textes était paru à la fin du mois d'août 1827 Le jeune journaliste angevin annonçait, dès le départ, sa volonté d'inscrire tous les arts dans le mouvement de renouveau artistique que représentait la nouvelle sensibilité romantique : Un immense besoin d'innover se fait sentir aujourd'hui dans les arts] s'est déclarée la première, et cela lui arrive toujours. Nous verrons tout à l'heure comment la peinture a répondu au signal. Quant à la sculpture, nous savons quelle direction elle a prise sous un ciseau 503 dont nous nous plaisons à compter tous les coups, Ébranlée par la secousse générale, [...] l'architecture immobile jusqu'ici, sentira fléchir enfin ses colonnes et ses portiques, et abjurant ces formes grecques, filles d'un ciel pur, exilées sous les brumes de notre atmosphère, elle redemandera à la barbarie du moyen âge le secret perdu de sa solidité imposante et de sa pompeuse vanité, p.504

. Dans-la-deuxième-livraison-de-son-article and . Pavie-rendait-hommage-À-géricault, Le présentant comme un « ami de la nature » et voyant en lui un précurseur : « il donna pleine carrière à son imagination féconde, et se livra sans contrainte à une liberté illimitée de style et de sujets

P. Victor and . La-peinture-au-19e-siècle, Angers, p 70. fièvre de composition, connue sous le nom de fougue, semble spécialement départie à ce pinceau sombre et terrible, Feuilleton des Affiches d'Angers du 9 septembre 1827, p.507

. Absolu, plus sa sensibilité est grande, plus la création sera lisible Aussi Pavie souligne-t-il, à propose de Géricault « le germe fatal qu'il portait déjà dans son sein, [qui ] révéla à son pinceau le secret de la mort, qu'il étala dans le fameux Radeau de la Méduse, avec tout le luxe d'une effrayante vérité. » 509 . Les tableaux de Delacroix relèvent également de cette vision, grâce à leur « grande poésie d'horreur » 510 . Ainsi la valeur du tableau ne dépend plus de ses qualités descriptives mais de son pouvoir de suggestion, de «l'intensité des émotions que le paysage suscite dans l'esprit de l'artiste qui le contemple ou l'imagine

. Le-troisième-et-dernier-Épisode-du-texte-de and . Victor, Pavie s'emploie à révéler au public les noms de peintres moins connus qui adhèrent à ces conceptions. C'est tout d'abord Sigalon 512 , avec ses évocations de Britannicus et d'Athalie et ses détails pouvant « lutter d'horreur avec les convulsions agonisantes de l'esclave et le triomphe infernal de l'empoisonneuse. » 513 . C'est ensuite Eugène Devéria, « un de ces esprits indépendants et exaltés qui professent au dernier degré le mépris de l'ancien public, et [...] qui s'est plu à tapisser son atelier de tableaux tour à tour tendres et terribles, grotesques et sérieux

C. 'est-enfin-«-un-peintre-qui, vous fera voir et toucher ce que vous n'aviez fait que rêver à ce 507 Id. 508 Dictionnaire du romantisme, Op. Cit., p L. 509 Pavie Victor, La peinture au 19e siècle », Op. Cit., p 70. 510 Id. 511 Dictionnaire du romantisme, Op. Cit., p LI. 512 Xavier Sigalon, pp.1787-1837

. Fromentin, L. De, and . Rochelle, Une remarque incidente [...], c'est qu'à très peu d'exceptions près, nos meilleurs paysagistes

. Pavie-expliquait-ensuite-la, intérêt des artistes dont l'avenir importe à la gloire du pays, la presse locale a un rôle nécessaire. Le titre auquel elle intervient [...] exclut toute idée de prétention de sa part et exposait les difficultés qu'elle pouvait néanmoins rencontrer : trois écueils sont à craindre : une bienveillance voisine de la débonnaireté, les intentions de l'artiste ou ses explications verbales trop gratuitement substituées à la statue ou au tableau

. La-place-qu, il tenait demeure vide et pour longtemps Il mettait au service d'une ambition plus haute sa science d'observation et l'étonnante sûreté de sa main. Bronze ou marbre, il les faisait reluire ou résonner. C'était un homme : la flamme brûlait en lui

. Le-casaquin-vert-pomme and . Qui, par la relation de ses tons avec le ton barbeau du ruban, semble une infraction à la théorie des contrastes, n'en désarme pas moins, grâce à sa légèreté, toutes les sévérités de la critique, Ce pastel est traité avec des procédés de pinceau qui, au premier abord, font prendre le papier pour une toile.. Les couleurs

. Il-n-'est-guère-Étonnant-que-victor-pavie-ait-choisi-pour-sujet,-une-toile-de-jean-antoine and . Watteau, En effet, ce dernier, qui connut une carrière brève, constitue un phénomène isolé dans son temps, par le choix de ses thèmes (non seulement le genre inventé par et pour lui des fêtes galantes, mais aussi les scènes populaires)

. Il-ne-pouvait-en-Être-autrement, Victor Pavie se devait de rendre le plus grand des hommages au sculpteur David d'Angers dont il fut l'un des intimes Il le fit dans de nombreux 539 Watteau peignit, en son honneur, L'Enseigne de Gersaint (1720), où figure également l'épouse de Gersaint

P. Victor, . Bonchamps, and . Sa-statue, 549 Ibid., p 342. 550 Pour plus de détails, voir l'article de Sylvain Bertoldi, conservateur des Archives d'Angers, « La première statue, Vivre à Angers

P. Victor, . Monument, and . Roi, René à Angers par David d'Angers », in L'Artiste du 15 janvier 1854, p 190, 552 Dunmacus, chef des Andegaves, opposé à Jules César durant la Guerre des Gaules. 553 Pavie Victor, « Monument du roi René à Angers par David d'Angers

I. Foulque and . Ou-foulque-nerra-dit-le-noir, 965-70-1040), comte d'Anjou. 555 Pavie Victor, « Monument du roi René à Angers par David d

. Sébastien-del-piombo and . Le-disciple-de-michel-ange, dont il critique un tableau, sans en donner d'ailleurs le titre : « Le but est-il atteint, et le mystère de la Rédemption a-t-il trouvé son interprète ? Quant à nous, nous ne le pensons pas

. Fourrnier, I. Téniers, . Ostade, J. Ruysdaël, and . Decker-comme-artistes-invités, Quelques peintres fournissent le prétexte de conversations moins académiques. De Miéris et de la photographie, Victor Pavie dit ainsi : L'invention de Daguerre a remis à leur vraie place tout un groupe de petites peintres, dont le pinceau ingénieux se proposait de lutter matériellement avec la nature Il y a quinze ans, Miéris, le plus habile d'entre eux, enfant de cinq ans en remontrerait aujourd'hui à Miéris... [...] s'il vivait encore, p.573

. Pavie-semble-parler-du-tableau-de-dirck-van-baburen, 1595-1624), peintre néerlandais de l'École caravagesque d'Utrecht, qui réalisa une toile ainsi nommée, conservée actuellement au Musée d'Oslo. 574 Pavie Victor, Le Musée de Nantes, pp.82-84

P. Victor and . Le-musée-de-nantes, II », in L'Artiste, 5e série, t. V, 7e livraison, p.97

. Ibid, 579 Pavie Victor, Le Musée de Nantes, p.84

P. Victor, . Le-musée-de-nantes, . Ii-», . Op, and . Cit, 581 Ibid., p 99. 582 Ibid., p 100. domaine de l'imagination et des oeuvres Heureusement, le remède est proche : le Musée d'archéologie, déjà débordé, s'en irait respirer plus à l'aise dans les flancs de notre abbaye] on verrait s'élever, entre les herbiers et les serres, une vaste nécropole où tout ce qui vola, nagea, rampa, courut, bondit, le statuaire déchargerait ses moulages dans les salles évacuées dormirait son sommeil au bruit des eaux, des brises et des feuilles [...] L'architecte rencontrerait [...] le secret d'une composition gigantesque appuyée au levant sur le clocher de Saint-Maurice, et dont la rosace de Toussaint serait le centre et le foyer, p.98

. David-d-'angers, tandis que le logis Barrault, entièrement restauré, est devenu un musée des Beaux arts renommé Seul le Muséum s'est exilé à l'autre bout de la ville, Quant aux jardins entourant les lieux, ils sont riches de nombreuses essences rares et tout ce qui y vole

. La-galerie-flamboie-bien, -Serrez la vis de l'escalier. -Quand aviserai-je enfin, au haut des toits, ces gargouilles dont les grimaces font si grand peur à madame Perrinelle ?

V. Théodore and . Pavie, sa jeunesse, ses relations littéraires, pp.307-308

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. Souvent, grâce à ton vers où tombait une larme, Dans mon coeur un instant le murmure cessait

L. Ciel-mit-le-salut-au-fond-de-sa-prière, Et l'espérance dans ses chants

. Si-quelqu-'errant-follet?, Mais non, Pas même un consolant orage

L. Qui-prête-aux-ombres-du-voyage, éclat douteux d'un bleu sillon ! -Penché sur ses fourneaux d'où jaillit l'étincelle, Sous son masque fumeux vive le forgeron, Qui d'un bras retroussé pétrit le fer rebelle Et jure en essuyant les gouttes de son front. -A toi qui seul avec tes rêves, Te couches, puis dors, puis te lèves, Quels soucis t'arrivent d'ailleurs : A toi point de femme inquiète

. Non, mais le grommelant regard D'une servante vieille et dure Qui baille, et chancèle, et murmure, En ouvrant

. Le-poëte-enragé-que-la-rime-tourmente, Et qui poursuit son vers au sommet d'un tison. -Allons, du coeur ! allons, ma belle, Toi qu'on voyait d'un pas fidèle Bondir sous ton maître en partant ! Allons gagner l'avoine fraîche, Et coucher sur la paille sèche Qui ce soir au logis t'attend ! -Sur mon cheval que rien ne lasse Je brûlerais deux fois l'espace Contre une fois le tien : va donc

A. Gauche?, Holà ! garde à la ronce ! As-tu peur, doucement ! Phlégon !

. Que-le-toit-d-'un-ciel-noir, par d'humides sentiers. V.P : Où le cheval butte et s'abat, Rougie sa pipe ardente et pleine, On eût dit un follet qui mène Son fourgon de nuit au Sabbat. » « -Aussi, quand la foudre dit : gare ! Quand sur un ciel d'étoiles rare, nuage traître s'assied, Au lieu de s'abriter à pied? » « -Quel homme, en ses jours

. Gager-un-ruisseau-de-madère, Puis la vider tout comme un verre (Quel homme !) en deux traits, jusqu'aux bords ! » « -Sous le feuillage d'une haie

«. Quand-sur-la-mèche-enflammée, Dirigeant la touffe enfumée Par d'inconcevables chemins, Son fouet enlaçait la chandelle Et coupait en deux l'étincelle Mieux que mouchettes en vos mains ! » « -Si bien qu'en sa vaine menace Longtemps nargué le ciel se lasse Enfin, et vous fait payer cher Le plaisir d'avoir vu trop clair. » « -Or

. Et, Son porteur est là pour le dire, Qui sous moi chaque fois soupire Après son vieux maître, en partant ! « -Si bien qu'une lumière ailée, Rouge à ma paupière brûlée, Passa, puis la nuit ? puis le jour, Hélas ! pour moi n'eut point son tour ! « -C'est que sur tous avec mesure Il faisait peser sa main dure Pour cause, et sans distinction

!. Parti and . Jusqu, à demain ; qu'un pareil bruit encore Ramènera ses pas sur le pavé sonore

. Qu-'il-viendra, Tâter au poil l'ami qu'avait nourri sa main ! Pitié pour lui ! ? Plaignez et donnez

. Marcher, à qui volait ! pour qui voyait, entendre ! -Ne plus d'un jet nerveux attiser le coursier

. Ne and D. Du-hallier, une voix qui bondit, d'un regard qui pétille, Agacer en passant fraîche et robuste fille ! -Avec cela qu'il porte, ainsi qu'en meilleurs temps, Vétéran obligé sous ses haillons flottans

. Il-en-est-que-le-ciel, Condamne à l'écho sourd des paroles sublimes Qu'à tous coeurs il souffla

. Et-dont-le-son, pareil au son que le vent chasse Vers un mont, tantôt (couve) muet, tantôt passe Ou répond : me voilà !

A. Quoi-bonne-la-vie, à ceux-là ! Sur la terre Est-ce vie ou néant, que souffrir pour se taire, Que filer sans ourdir notre trame ici-bas !

. Marcher, est-ce marcher, compter des pas sans nombre, Et sous le ciel point d'ombre

. Et-voilà-qu, un instant leur langue se délie, Et que l'oeuvre avortée a lui comme accomplie, A son rayon (passant)

. Gloire, pour le regard intime Dardé sur notre abîme, Pour le mot d'ici-bas ; car c'est lui qui l'a dit

A. Goëthe, (entier débris) voguant sur un naufrage, Par la postérité, chose étrange, avant l'âge Tout vivant adopté

A. Perdu and L. , murmure) ; amis d'union sainte En un souffle fondus ; -Et quand leur âme a fui, Du génie on dirait que l'aile chaste et pure, Détachée à mesure

«. Oh and !. La, un beau soir descendue On ne sait d'où, poudreuse et d'or, triste ou riant, Et les rêves de l'ode et la perle appendue Aux fils humides d'Orient !

. Qu, une voix de malheur ait gémi dans l'espace Disant : Les grands amis sont morts ?

. Mais-tu-le and . Qu, une gloire se rue Hardi fleuve et du lit déborde en la cité

. Qu, il ne soit bruit de l'un, ni de l'autre silence

. De-l-'amour-au-génie-harmonisant-le-ton, Coeur de père aux enfants, coeur d'époux à la mère Chaste femme

-. and C. Qu, on voit nulle et gauche en paroles, Disant peu, disant mal, et n'ayant pour tout bien

. Afin-que-d-'un-tel-Être-et-d-'un-pareil-passage, Échu ] seul on s'étonne et s'interroge ici, Priant, ou bas encor murmurant : quel dommage

Ê. Incomplet and . Doux, que la tête penchée Chemines d'un pas chaste à l'[.. ;] de ton cours

J. Ta-candeur, effaré sourire Qui ride en vacillant l'azur de ton regard Malheur à l'insensé dont l'oeil ne sait y lire Que dérision et hasard

. De-quelqu, infortuné de sa part aussi vain Fondant son esprit d'homme en ta forme de femme Dans un baiser d'amour sans fin !

. Car-c-'est-Énigme-ici and . Qu-'une-femme-ainsi-belle, Des autres biens ravis, Verse au fleuve ou [sic] le

À. Elle and . Part, de sa haute et sublime nature Sur son front incliné sentant presser le sceau

L. Car-lui and . Seigneur-dieu, l'ordonnateur suprême, A deux façons d'agir ; tantôt créant lui-même Cumulant les deniers, cherchant

. Et-l-'orme-décrépit and . Qu, attrista son image En se mirant trop tard regretta le feuillage Auréole arrachée à son front dégarni, Et l'Aigle, du rocher gardienne centenaire

. Au, image ardente resplendit, Une voix, jusqu'ici de bien loin accourue, Cherche l'artiste ami, dans la foule inconnue

. Non, ce n'est point l'honneur de la feuille argentine

. La-moisson-qu, on y cueille est si maigre et si vile

A. La-fraîcheur-des-bois, Au souffle qui colore et brunit leurs compagnes Elles ont préféré l'air de notre prison

. Qu, on n'a point rencontré, qui n'éclot point ailleurs

. Au-dos-la-gibecière and . Et-de-guêtres-chaussé, Je pars, et me voilà, souple et vert comme un saule

. Qu, on verra s'aligner sous leur brutale main Les jalons précurseurs de la hache inflexible, S'ébranler sous leurs pas les troupeaux ébahis, Et des prés aux coteaux frémir le beau pays A leurs coups meurtriers livré comme une cible. d'or des véritables libertés publiques, rien de ce qui amuse n'était encore défendu. Sur un tapis d'indienne dont ils revêtaient le pavé, les baladins faisaient le saut de Carpe et la voltige

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