. Marion, Et se tu trueves Peronnele, / Me compaignesse, si l'apele : / La compaignie en vaura miex, Ele est derriere ces courtiex / Si c'on va au molin Rogier. / Or te haste ! Robin : Lais m'escourchier ! / Je ne ferai fors courre

. Nous-ne-proposerons, hypothèse, une interprétation systématique de ces faits que dans la dernière séquence de notre travail. 696 Nous reviendrons sur les différentes réalisations sémiologiques de ces deux termes, donc/t et or(e) Notre propos n'est pas ici d'insister sur les différences

. Ceci-toutefois-n-'induit-pas and . Qu, existerait entre or et va une relation de composition impérative. La composition impérative ne concerne jamais qu'un individu lexical, une série verbale particulière. Nous nous limitons certes ici, par commodité méthodologique, à l'examen de quelques séries verbales, mais or peut apparaître dans ce rôle de renforcement syntagmatique devant n'importe quel verbe impératif

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. Décasyllabes, le texte avec notes en bas de page et traduction en regard, un dossier sur la langue, la versification, des documents, jugements, l'influence de La Chanson de Roland, des sujets de travaux, un index géographique, un index des noms propres, un répertoire méthodique des commentaires, une carte de la région de Roncevaux, des illustrations. La première partie (la mort de Roland, vers 1 à 2396) a été dépouillée, vers 1140 : Le Charroi de Nîmes -(Charroi) éd. D. Mc Millan, 1978.

. Décasyllabes, Comprend un avant-propos, une liste des abréviations, une introduction, la rédaction AB, le texte, des notes, un glossaire, une table des noms propres. L'ensemble du texte a été dépouillé, avant 1150 : Le jeu d'Adam (ordo representacionis Ade) -(Adam) éd. W. Noomen, 1971.

T. Chrétien-de, Oeuvres complètes, édition publiée sous la direction de D. Poirion, pp.3-169, 1994.

. Octosyllabes, Les relevés ont été effectués jusqu

. Octosyllabes, Il s'agit d'une édition des branches I à VI Comprend une introduction, une note liminaire, le texte avec traduction en regard, un lexique. Les branches I et Ia

T. Chrétien-de, Oeuvres complètes, édition publiée sous la direction de D. Poirion, pp.173-336, 1994.

. Octosyllabes, Les relevés ont été effectués jusqu

. L. Octosyllabes, attribution à Chrétien de Troyes est incertaine. Les relevés ont été effectués des vers 1 à 2100

T. Chrétien-de, Oeuvres complètes, édition publiée sous la direction de D. Poirion, pp.685-911, 1994.

. Octosyllabes, le texte, des notes, une table des noms propres, un glossaire. Relevés effectués jusqu'à la p. 127 (vers 2251). vers 1230 XXIX-232 p. Octosyllabes entrecoupés de citations de chansons contemporaines, le plus souvent hétérométriques, parfois octo-ou décasyllabiques. Comprend une introduction, le texte, des notes critiques, des éclaircissements ponctuels, une table des noms et un glossaire, 1969.

. Poèmes, L'édition comprend une introduction générale, une bibliographie, les textes introduits des poèmes, avec la traduction en français moderne en regard, des notes et des variantes. Le texte a été dépouillé jusqu'à la page 158

. Octosyllabes, Comprend un avant-propos, la liste des abréviations courantes, une introduction, le texte avec la traduction en regard, une table des noms propres et quelques indications bibliographiques. Le texte a été entièrement dépouillé

. Moyen-age, et un dossier constitué par une petite anthologie de textes contemporains, antérieurs ou postérieurs, sur le même thème. Le texte a été entièrement dépouillé, environ, vol.1270

. Théâtre, L'édition comprend une introduction, une justification des principes d'édition, une bibliographie, les textes et quelques mélodies qui figurent dans le manuscrit de La Vallière, L'ensemble du Jeu de Robin et Marion a été dépouillé. vers 1290 : La Vie et les Epistres Pierres Abaelart et Heloys sa fame -(Abaelart) éd. E. Hicks, 1991.

. Traduction-du-xiii-e-siècle-attribuée-À-jean-de-meun, Nous avons dépouillé la première lettre d'Abélard (La Vie Pierre Abaelart) et la première lettre d'Héloïse. fin du XIII e siècle : Guillaume de Saint-Pathus

. Octosyllabes, . Comprend-une-introduction, and . Le-texte, des notes critiques, un index des noms propres, un glossaire Nous avons dépouillé les vers 1 à 1278 du texte. Nous avons également utilisé l'édition bilingue (moyen français / français moderne) du même texte, parue chez Champion, et due aux soins de Jacques Ribard. Le texte de référence traduit est celui qu'a établi Grace Frank. début du XIV e siècle : Ovide moralisé. Poème du commencement du quatorzième siècle -(Ovide) éd. C. de Boer, 1966.

. Octosyllabes, Comprend : un avant-propos, une introduction, le texte des trois premiers livres, des additions et corrections. Nous avons dépouillé le septième livre (vers 1 à 3678), environ, vol.1340

D. Octosyllabes, des variantes du Paradis d'Amour, les corrections et notes du Paradis d'Amour et de L'Orloge amoureus, une table des expressions proverbiales et sententieuses, une table des noms propres et allégoriques, un glossaire, un index des termes d'horlogerie. L'ensemble du texte du Paradis d'amour a été dépouillé. vers 1380 : Froissart, Chroniques. Livre I. Le manuscrit d'Amiens -(Chroniques), Comprend une introduction, les deux textes LV-329 p, 1991.

J. Mühlethaler and P. , Librairie générale française, coll. « Lettres gothique, 1992.

. Décasyllabes, Comprend une introduction, le texte, des notes, un glossaire. Le texte a été dépouillé jusqu'à la page 50, vers 1450 : Antoine de la Sale

. Théâtre-versifié-en-octosyllabes, Comprend une introduction, le texte avec traduction en regard, des notes, ainsi que plusieurs textes postérieurs qualifiés de « continuations » de la farce médiévale. L'ensemble du texte a été dépouillé 1460-1480 : Le « mystère de la Passion

. Théâtre-versifié-À-base-octosyllabique, Comprend une introduction, les « principaux traits linguistiques » du texte, sa versification, une analyse du texte, le texte présenté avec des notes. Le « Mystère de la passion » de Troyes a commencé à être joué à Troyes dans les années 1480 (1482 exactement) Du vers 1 à 1430, il est une reprise pure et simple du Mistere du Viel Testament, qui date lui de 1458

P. Octosyllabes and . Décasyllabes, Comprend un avant-propos, la tradition textuelle du Testament, le texte du Testament Villon, une table des poèmes à formes fixes. Les mêmes auteurs ont publié un commentaire du Testament, qui correspond au tome II, en suivant des préoccupations essentiellement philologiques. Les textes ont été dépouillés jusqu'à la page 82

. Mémoires-de-commynes, Textes du XVI e siècle ? 1511 : Jean Lemaire de Belges, Traicté de la différence des schismes et des conciles de l'Eglise - (Lemaire) éd, J. Britnell, vol.354, 1997.

. Nous, Celle de 1538 (Imprimée en caractères gothiques) reproduit très exactement celle de 1537 (en caractères romains), notamment en ce qui concerne la ponctuation, qui à très peu de choses près est identique dans les deux éditions, p.737

N. De and H. , Le premier Livre d'Amadis de Gaule -(Amadis) éd. Y. Giraud (d'après le texte original édité par Hugues Vaganay, Lyon, 1916) Paris, Nizet, 1986, t. I, chapitres I à XXI, XXII-256 p

P. Décasyllabes and . Dans-la-préface, Comprend une introduction, une bibliographie, des remarques sur l'établissement du texte, le texte, un glossaire, un index des noms propres, une table des matières, 1549 : Joachim du Bellay, La Deffence et Illustration de la langue françoyse -(Deffence) éd. H. Chamard XXI-378 p, 1904.

. Le-texte-est-celui-de-1549, Je n'avais pas le choix : ce texte s'imposait. L'apparition de la Deffence au mois d'avril 1549 est, dans notre histoire littéraire, une date essentielle, un véritable événement, puisque ce manifeste fonde le classicisme. L'édition publiée alors est la seule que du Bellay ait donnée et revue lui-même. <...> Ce n'est pas à dire que l'édition princeps soit irréprochable. <...> Si négligée qu'elle soit, cette édition est capitale, et j'ai tenu, par scrupule d'éditeur, à la reproduire orthographiquement avec plus de rigueur encore et plus de minutie que ceux qui m'ont précédé Je ne me suis permis de modifier le texte que lorsque j'étais en présence de fautes manifestes, d'erreurs patentes

. Toutefois, exactitude me fît un devoir de conserver ici certaines particularités bizarres de l'édition originales. A l'exemple d'Ackermann, je me suis abstenu de garder dans mon texte ces majuscules arbitraires dont se parent capricieusement, dans le volume de 1549, substantifs, adjectifs et pronoms. Je n'ai pas maintenu davantage le système surrané des abréviations paléographiques. J'ai substitué résolument une ponctuation logique à la ponctuation fantaisiste de l'Angelier, qui sème les virgules à tort et à travers

». Avertissement, 738 p. VI. s'applaudir, j'ai distingué partout le j e l'i et le v de l'u. Sous ces réserves, le texte de cette édition, je crois pouvoir le dire, est d'une entière fidélité, pp.44-739

R. J. Martin and . Chartier, Les Problèmes de l'édition de Rabelais », Cahiers de l'Association internationale des études françaises, XXXIII N. D. A. 741 Remplacement d'un ou de plusieurs feuillets dans un cahier Sur les particularités des éditions anciennes et sur l'apport de la bibliographie matérielle, voir l'Histoire de l'édition française, t. I, publiée sous la direction de H Promodis, 1983. N. D. A. successives offrant une même leçon, c'est l'orthographe et la ponctuation de la première édition citée qui ont été reproduites. A l'exception de la distinction opérée, là aussi, entre i et j, et entre u et v, la variante est fournie sous sa forme originale ; ainsi trouvera-t-on quelquefois une barre oblique qui, Sur les difficultés que présente l'édition des oeuvres de Rabelais et les principes à adopter, pp.129-145, 1981.

E. Jodelle, Cléopâtre captive -(Cléopâtre) éd, p.61, 1979.

<. Nous-nous-sommes, Nous écrivons en toutes lettres les formes abrégées <...>. Nous avons conservé les majuscules là où elles étaient employées En effet, on affirme le plus souvent que ces majuscules sont distribuées au hasard : or, il nous a semblé que dans nos textes les mots 742 p. 51. qui prennent la majscule sont souvent ceux qui sont empreints d'une réelle majesté : Roy, Prince, Respublique, Capitaine, ainsi que les mots qui désignent les interlocuteurs. <...> C'est aussi pour conserver au texte son authenticité que nous n'avons pas réuni les mots selon l'usage moderne, mais conservé lors que, à fin, ni séparé tres de l'adjectif quand il lui était accolé. Nous n'avons pas non plus rétabli les apostrophes : toutes celles qui apparaissent existent dans l'édition originale. Il en est de même pour les accents aigus. Nous n'avons pas uniformisé l'orthographe et nous avons, reproduit celle de la première édition où la variante apparaît. Les variations bien connues de l'orthographe du XVIe siècle et même des siècles suivants, p.743

. Pierre-de-ronsard, É. P. Oeuvres-complètes, and P. Laumonier, Société des Textes français modernes, 1990, t. XI, 195 p. Comprend notamment : -Institution pour l'Adolescence du Roy treschrestien Charles neufviesme de ce nom. -Elegie de P. de Ronsard Vandomois sur les Troubles d'Amboise, 1560 -Discours des Miseres de ce Temps

. Montaigne, Les Essais -reproduction photographique de l'édition originale de 1580 avec une introduction et des notes sur les modifications apportées ultérieurement au texte en 1582, 1587, 1588 et sur l'exemplaire de Bordeaux -I -(Essais) éd. D, pp.44-495, 1976.

. L. Prose, ensemble du texte a été dépouillé Textes du XVII e siècle 1616 : Honoré d'Urfé, L'Astrée -Première partie, Livres I-IV -(L'Astrée)

. La-première-partie-a-Été-dépouillée and . Le-texte, Dans la mesure où nous nous appuyons largement sur ce texte dans notre partie de morphologie, qui nous conduit parfois à commenter l'orthographe de certaines occurrences verbales, nous avons systématiquement comparé, quand cela était nécessaire, l'orthographe de cette édition à celle de l'édition princeps (1608) restituée en annexe des Oeuvres de Saint François de Sales, édition complète d'après les autographes et les éditions originales, enrichie de nombreuses pièces inédites, dédiée à N. S. P. le Pape Léon XIII, publiée sur l'invitation de M gr Isoard, Evêque d'Annecy, par les soins des religieuses de la Visitation du 1er monastère d'Annecy, Annecy-Genève, H. Trembley, 1893, t. III (Introduction à la vie dévote), 205 p. Voici ce qu'en dit la préface, p. LXII : L'Edition Princeps est donnée en Appendice dans sa forme absolument originale sauf la rectification de quelques fautes d'impression très évidentes, Les légères divergences qui existent entre l'édition de 1619 et les trois précédentes étant indiquées en variantes, la nouvelle publication offre simultanément au lecteur toutes les modifications que Saint François de Sales a fait subir au texte dans les éditions imprimées par ses soins, 1619.

A. Grands, le second Advertissement, de 1626, A Francion (1633), l'Advis aux lecteurs de 1633, les trois premiers livres du texte Ont été dépouillés le premier livre et ces textes d'introduction. Cette édition scientifique s'appuie avant tout sur l'édition originale de 1623, et propose les variantes de 1626 et 1633 Voici les principes retenus pour l'édition, tels qu'ils sont évoqués par E. Roy dans l'introduction : La base du texte jusque et y compris le livre VIII est l'édition de 1623 désignée par la lettre A. Les chiffres entre crochets du texte indiquent la pagination de l'original. Par un scrupule peut-être exagéré, on a conservé l'orthographe de cet original et même, quand elle n'était pas tout à fait obscure et vicieuse, la ponctuation ancienne qui multiplie les majuscules. Les seuls changements qui aient été introduits, c'est la distinction de i et j, u et v, t c'est l'emploi constant du c cédillé, et quelques modifications pour l'accentuation. Généralement, dans le texte de 1623, la préposition à n'est pas accentuée, que ce soit du fait de Sorel, ou de ses imprimeurs ; elle l'est parfois, mais très rarement. Dans un but d'uniformité, on a partout supprimé l'accent conformément à l'usage de beaucoup le plus fréquent. De même et dans le même but, on a régularisé le système prédominant, mais non infailliblement suivi, de ne mettre ni l'accent aigu ni l'accent grave sur les e dans le corps des mots, Prose. Comprend une introduction) -(Balzac) éd. H. Bibas et K.-T. Butler, pp.1624-16251618, 1933.

. <. Typographie, mais il n'utilise j et v qu'à l'initiale; nous avons conformément à la règle moderne, que Corneille lui-même a enseignée dès 1660, distingué i et u voyelles de j et v consonnes Les lettres accentuées (à, è, ù ; â, ê ; é) sont employées, en 1633, sans rigueur ; nous avons en principe conservé cette accentuation sauf pour à et où que nous distinguons de a (verbe) et de ou (conjonction), et pour quelques accents graves fautifs ( costè 550, 818 ; trouvè 1049) qui ont été corrigés, ), l'emploi qui en est fait en 1633 a été respecté dans ses irrégularités.` La ligature et a été décomposée en et

. Le-texte-entier-d-'horace-et-la-dédicace-À-monseigneur-le-cardinal-duc-de-richelieu, Dans Le Cid, seuls les deux premiers actes l'ont été, ainsi que l'Avertissement et l'Examen. Lorsque cela s'avérait nécessaire (pour notre partie de morphologie), nous avons systématiquement revérifié l

L. Cid, Forestier, Paris, Société des Textes Français Modernes, 1992 Cette édition présente successivement les deux textes, et constitue une refonte améliorée de celle de M. Cauchie (1946), la première à proposer la version originale du Cid : -nous avons réimprimé le texte et les variantes (1637-1657) de l'édition Cauchie, en supprimant toutes les modifications qu'il avait apportées à l'édition originale (modernisation de la ponctuation, introduction de guillemets, suppression de quelques trémas), à l'exception de celles des rectifications qui sont d'usage dans les éditions critiques, pp.1637-1660

7. P. Xxx and X. , 745 p. IX. -il a introduit les accents diacritiques toutes les fois que c'était nécessaire

L. Cid, 7 Chimène à Elvire : Dy-moy donc, je te prie, une seconde fois / Ce qui te fait juger qu'il approuve mon choix

S. Dans and . Ni, astérisque (*) ni la majuscule (F.) n'apparaît, c'est que c

. En-ce-qui-concerne-horace, nous ne pouvions pas davantage nous fier, s'agissant de l'orthographe et de la morphologie, à l'édition Marty-Laveaux. Nous avons donc eu recours de même, chaque fois que cela était nécessaire, à l'édition originale (1641), et avons fait précéder dans ce cas l'occurrence citée du numéro de vers attribué par Marty-Laveaux, puis d'un astérisque (*) qui indique que le texte correspond, à la virgule près, à l'édition originale, et non à notre édition de référence Marty-Laveaux, Nous avons travaillé à partir de l'exemplaire Rés -Yf635

J. Bossuet, Oraisons funèbres, éd, Classiques Garnier, p.463, 1988.

L. Théâtre-en-prose-de-molière and . Jalousie-du-barbouillé, Etourdi ou les Contre-temps, Le Dépit amoureux, Les Précieuses ridicules, 1979.

. Théâtre-en-prose, . Dans-la-princesse-d-'elide, and . Exclusivement-versifié-dans-le-misanthrope, Ces deux pièces ont été entièrement dépouillées. R. Jouanny signale dans sa notice que La Princesse d'Elide avait été publiée en 1664, non à part, mais dans une relation des Plaisirs de l'Ile enchantée, imprimée par Ballart. Chaque scène était précédée d'un argument où il est douteux que Molière ait mis la main, p.747

A. Paris, I. Chez, . Ribov, A. Au-palais, . Privilege et al., vis à vis la PorteEgli?e de la Sainte Chapelle, Image Saint Louis. // M. DC. LXVII

J. Racine, Andromaque -(Andromaque)

S. Euripide, R. Et-corneille, and . Le-texte, des variantes, une liste des abréviations, des notes, un appendice comprenant la seconde préface Le dépouillement a porté sur les actes I à III. Cette édition obéit à des principes rigoureux d'établissement du texte : 1668, 1673, 1687 et 1697 sont <...> les seules éditions comportant les corrections successives de l'auteur, corrections que nous reproduisons après un nouveau collationnement, employant comme sigles les deux derniers chiffres de la date de parution. Sauf en cas d'erreurs manifestes (signalées dans l'apparat critique), nous conservons du texte de 1668 la ponctuation, l'emploi des majuscules, et, autant que le permettent les normes de la collection où il paraît, l'orthographe (C'est-à-dire que nous distinguons i et j, Prose dans la préface, alexandrins dans la pièce. Comprend une introduction, p.748

J. De and L. Bruyère, Les Caractères ou les Moeurs de ce siècle -(Caractères) éd. R. Garapon, p.622, 1962.

A. Tragédie, C. Paris, M. D. Guillaume-de-luyne, . Lxxv, and . Roy, Marty-Laveaux ayant sensiblement modernisé l'orthographe, et en l'absence d'édition scientifique moderne satisfaisante, nous avons eu recours, chaque fois que cela paraissait nécessaire (c'est-à-dire pour notre partie de morphologie) à l'exemplaire Rés Yf -3978 de la Bibliothèque nationale, édition originale Dans ce cas nos occurrences sont précédées, comme d'habitude, du numéro du vers où apparaît le verbe impératif étudié (même si l'édition originale ne comporte pas de numérotation) et d'un astérisque (*) qui signale que le texte apparaît bien sous son orthographe originale, et non sous celle de l'édition Marty-Laveaux, Les deux premiers actes de la tragédie ont été dépouillés, p.266, 1675.

. Poésie-hétérométrique,-prose-dans-les-préface-et-dans-la-vie-d-'esope, Comprend une introduction et une préface un épilogue, des notes et variantes

L. Texte, Quelques explications à ce sujet s'imposent. Ni la troisième édition, ni les deux précédentes n'emploient les guillemets ; on n'en trouvera pas davantage dans notre édition. Les introduire équivaudrait à une interprétation arbitraire du texte. En effet, le fabuliste passe souvent, avec beaucoup d'art, du style indirect au style direct (par exemple dans VII, vers 16 et suivants) ; il serait donc difficile dans plusieurs cas de dire où finit le récit, où commence le dialogue ; les guillemets, qu'on a introduits dans les éditions postérieures à La Fontaine, faussent le texte, ou du moins faussent le rythme ininterrompu du récit, en y marquant des temps d'arrêt. De même nous avons conservé les points d'interrogation, même quand ils ne sont pas justifiés par l'usage moderne

L. Fontaine, est suivie d'un point d'interrogation. Il est donc impossible de décider si le point d'interrogation, qui n'est pas justifié après le second vers, ne l'est pas non plus après les vers suivants, autrement dit, si les interrogations contenues dans les deux derniers vers sont indépendantes, ou dépendent, comme le troisième vers, de « qu'on me die ». La question n'est pas simplement d'ordre grammatical ; il s'agit bien du mouvement même de la pensée, et du rythme de la phrse qu'il importe de respecter. Modifier cette ponctuation serait risquer d'altérer le texte. L'emploi des virgules est assez différent du nôtre ; nous n'y avons rien changé, sauf quand elles marquent, peut-être par une faute d'impression manifeste, la fin des phrases ; nous les avons alors remplacées par le point ou par le point et virgule. <...> Nous avons respecté les anomalies d'orthographe et d'accentuation, très abondantes et souvent déconcertantes, que nous avons déjà signalées, et qu'on trouve parfois dans une même fable (temps et tems ; dauphin et daufin, maistre et maître, etc.) ; nous nous sommes gardés, ou et où. De même quelques modifications typographiques, qui n'altèrent pas le texte

. Ainsi-les-tirets, dont les éditions originales n'usent pas, ont été introduits pour marquer dans un dialogue le changement des interlocuteurs. On n'a pas conservé certaines abréviations typographiques : tât a été remplacé par tant, domage par dommage ; de même encore avec e barré est devenu encor. Les fautes d'impression évidentes ont été corrigées : ma-heureux a été transcrit mal-heureux

. De-même, on a séparé deux mots, arbitrairement ou fautivement rapprochés en un seul : tels, amoitié, bienfaicts (au lieu d'à moitié, bien faicts) Dans ces cas, une note indique le texte exact. <...> Pour le reste, on s, p.749

J. Racine, Oeuvres complètes -Théâtre de 1668 à 1670 -Les Plaideurs

«. , L. Galerie, and . Prisonniers, A l'Image Saint-Hubert », avec un frontispice représentant symboliquement la Terreur et la Pitié et une illustration à chaque tragédie, pp.12-753

T. I. 751-dubech, . La, V. /. Tiens, . Attends, and . Dea, 752 On donne parfois pour la meilleure l'édition de 1702, dont Boileau aurait surveillé l'impression et dont Racine aurait commencé la correction. C'est l'avis de Louis Racine dont nous savons trop que les affirmations sont toujours à contrôler Comment imaginer, d'autre part, que Racine ait préparé une nouvelle édition après 1697 ? Et n'a-t-on pas dit, en outre, que ce seraient les éléments d'un travail de ce genre qu'il aurait jetés au feu ? Quoi qu'il en soit, nous n'avons pas cru devoir nous départir de nos principes en faveur d'un texte qui ne nous a pas paru supérieur à celui que nous donnons et qui malgré ce qu'on a avancé -notamment à propos de Les Plaideurs -n'en diffère presque pas, NDE, p.246