Self-optimisation: Conceptual, discursive and historical perspectives
Abstract
Self-optimisation has arguably become a central socio-cultural trend in contemporary Western societies. The imperative to optimise our ways of thinking, feeling and interacting with others features prominently in public discourse, and a range of commercial products and services are available to assist us in our quest to become the best version of our selves. However, self-optimisation has so far received scant attention in sociological research. Addressing this knowledge gap, we aim to introduce self-optimisation as a concept for sociological analysis. We first situate self-optimisation in several closely linked strands of academic debate, on transformations of self-identity under conditions of globalisation and neo-liberal capitalism, and on the spread of a therapeutic culture. We then map the socio-cultural antecedents of self-optimisation, survey its rise as a salient public discourse and as a form of everyday practice and consider some political implications. In the conclusion, we set out an agenda for further research on self-optimisation and discuss its conceptual and empirical relevance beyond the Global Northwest.
L’optimisation de soi est devenue une tendance socioculturelle centrale dans les
sociétés occidentales contemporaines. L’impératif d’optimiser nos façons de penser,
de ressentir et d’interagir avec les autres occupe une place importante dans le discours
public, et toute une série de produits et services commerciaux sont disponibles
pour nous aider dans notre quête pour devenir la meilleure version de nous-mêmes.
Cependant, l’optimisation de soi a jusqu’à présent reçu peu d’attention dans la recherche
sociologique. Pour combler ce manque, nous souhaitons introduire l’optimisation de
soi en tant que concept pour l’analyse sociologique. Nous commençons par situer
l’optimisation de soi au sein de plusieurs axes étroitement liés du débat académique,
concernant les transformations du concept de soi dans le contexte de la mondialisation
et du capitalisme néolibéral, et la diffusion d’une culture thérapeutique. Nous dressons
ensuite la carte des antécédents socioculturels de l’optimisation de soi, examinons
sa montée en puissance en tant que discours public marquant et forme de pratique
quotidienne et nous penchons sur certaines de ses implications politiques. Dans la
conclusion, nous établissons un programme pour des recherches plus approfondies sur
l’optimisation de soi et discutons de sa pertinence conceptuelle et empirique au-delà
des pays du Nord-Ouest global.
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