Ce que la connaissance doit à l’expérience : Complexité et épistémologie en première personne - HAL Accéder directement au contenu
Article dans une revue Hermès, La Revue - Cognition, communication, politique Année : 2022

The debt owed by knowledge to experience: Complexity and epistemology in the first person

Lo que el conocimiento debe a la experiencia: complejidad y epistemología en primera persona

Ce que la connaissance doit à l’expérience : Complexité et épistémologie en première personne

Résumé

“Complexity” and “complex systems” can be defined in many ways, and in the field of cybernetics, life sciences, and social sciences, they are studied with both modelization and empirical methods. Our research falls within a more reflexive framework, which examines the foundations and methodologies of the sciences of complexity. We postulate that a complex approach is needed to understand knowledge processes more fully; such an approach attempts to integrate and go beyond certain forms of dualism that are deployed in the cognitive sciences (subject vs. object, body vs. mind, and so on). We also hold that this approach should take into account the experiential dimension of the act of knowing, which is both “our point of departure and what we should be attached to, in return” (Varela, 2017).
Hay muchas definiciones de «complejidad» y «sistemas complejos», y la investigación sobre ellos en cibernética, ciencias de la vida y ciencias sociales incluye tanto la modelización como el trabajo empírico. Nuestra propuesta se inscribe en el trabajo reflexivo, según el cual las ciencias de la complejidad cuestionan sus propios fundamentos y sus metodologías. Postulamos que un enfoque complejo es necesario para comprender mejor los procesos de conocimiento, ya que intenta integrar y superar ciertos dualismos que suelen movilizarse en la ciencia cognitiva (sujeto frente a objeto, cuerpo frente a psiquis, etc.). También sostenemos que dicho enfoque debe tener en cuenta la dimensión experiencial del acto de conocer, tanto en el sentido de «nuestro punto de partida como aquello a lo que debemos a su vez aferrarnos» (Varela, 2017).
Les définitions de la « complexité » et des « systèmes complexes » sont nombreuses, et les recherches qui y sont consacrées en cybernétique, en sciences du vivant et en sciences sociales portent à la fois sur la modélisation et les travaux empiriques. Notre proposition s'inscrit dans le cadre de travaux réflexifs où les sciences de la complexité s'interrogent sur leurs fondements et leurs méthodologies. Nous postulons qu'une approche complexe est nécessaire pour mieux comprendre les processus de connaissance, car elle tente d'intégrer et de dépasser certains dualismes souvent mobilisés en sciences cognitives (sujet vs. objet, corps vs. psyché, etc.). Nous soutenons également l'idée qu'une telle approche doit prendre en compte la dimension expérientielle de l'acte de savoir, à la fois comme étant « notre point de départ et ce à quoi nous devons nous attacher en retour » (Varela 2017, p.26). Mots-clés Complexité, modes de connaissance, épistémologie en première personne, expérience subjective.
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halshs-03331981, version 1 (03-01-2022)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-03331981 , version 1

Citer

Magali Ollagnier-Beldame. Ce que la connaissance doit à l’expérience : Complexité et épistémologie en première personne. Hermès, La Revue - Cognition, communication, politique, 2022, 1 (89), pp.195-202. ⟨halshs-03331981⟩
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Dernière date de mise à jour le 20/04/2024
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