« Comme une vache séparée de son veau »
Résumé
La musique et le chant sont au cœur des pratiques religieuses institutionnelles de la Mésopotamie antique. Nous n'avons cependant accès, par le biais des textes inscrits sur tablette cunéiforme, qu'aux paroles prononcées, dont l'importance est à relativiser au regard de l'expérience sensorielle et spirituelle globale.
Partant de ce constat, cet article se propose d'explorer le rôle joué dans le culte par la voix et ses modulations en étudiant les représentations qui en sont faites dans les textes littéraires paléo-babyloniens (première partie du second millénaire avant notre ère). La voix se révèle, dans la vision du monde mésopotamienne, un catalyseur émotionnel indispensable à la bonne communication entre humains et divinités.
Origine :
Accord explicite pour ce dépôt
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