La géographie des migrants : entre circulations et ancrages

Thomas Lacroix (1, 2) , Naïk Miret (3)

1 MFO - Maison Française d'Oxford
2 CERI - Centre de recherches internationales (Sciences Po, CNRS)
3 Migrinter [Poitiers] - Migrations internationales, espaces et sociétés [UMR 7301]

Ce chapitre rend compte de la constitution des « migrants » comme objet épistémologique de la géographie. Les analyses tenant compte de l’entièreté des parcours migratoires des migrants (par opposition à l’immigré saisi dans son contexte d’installation ou de l’émigré dans son contexte de départ) se sont d’abord construites à partir d’une analyse macroscopique des champs sociaux transfrontaliers (champ migratoire en France, transnational migration field ailleurs). On observe depuis le début des années 2000, un glissement vers une analyse microscopique des comportements d’acteurs, de leurs stratégies dans un contexte de durcissement des politiques migratoires. Ce chapitre conclut par une mise en avant d’un besoin de développer une approche mésoscopique de la géographie des migrations. À cet égard, nous avons proposé le concept de parcours comme entrée possible.

Mots clés: Migrations internationales; Épistémologie; Migrant; Géographie des migrations

Domaines: Sciences de l'Homme et Société

Thomas Lacroix, Naïk Miret. La géographie des migrants : entre circulations et ancrages. Vincent Clément; Mathis Stock; Anne Volvey. Mouvements de géographie : une science sociale aux tournants, Presses universitaires de Rennes, pp.247-264, 2021, Espace et territoires, 9782753580985. ⟨halshs-03190955⟩