De la rebellitude ultra-conservatrice et ce qu’elle fait aux sciences sociales critiques - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue SociologieS Année : 2019

De la rebellitude ultra-conservatrice et ce qu’elle fait aux sciences sociales critiques

Résumé

L’importance prise aujourd’hui en France par des bricolages idéologiques ultra-conservateurs, type Éric Zemmour et Alain Soral, interroge la critique portée par les sciences sociales, en ce qu’ils contribuent à casser un lien historique entre critique sociale et émancipation. Par ailleurs, le conspirationnisme et l’essentialisme occupent une place importante dans ce type de conservatisme. Or, ce sont deux postures à l’opposé de larges secteurs des sciences sociales contemporaines. Si on la prend au sérieux, cette conjoncture ultra-conservatrice peut inciter à des clarifications théoriques et épistémologiques importantes et à (re-)découvrir un rôle citoyen pour les sciences sociales. Cependant des obstacles sérieux empêchent cette prise de conscience.

Dates et versions

halshs-03121880 , version 1 (26-01-2021)

Identifiants

Citer

Philippe Corcuff. De la rebellitude ultra-conservatrice et ce qu’elle fait aux sciences sociales critiques. SociologieS, 2019, ⟨10.4000/sociologies.10462⟩. ⟨halshs-03121880⟩
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