La méthode graphique et l’esprit du « capteur d’activité » (1847-1920) - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue L'Homme et la Société Année : 2018

La méthode graphique et l’esprit du « capteur d’activité » (1847-1920)

Résumé

À la fin du xixe siècle émerge un discours scientifique concevant le corps « comme une machine à feu » dont il serait possible de calculer le rapport entre sa dépense énergétique et son rendement moteur. Dans ce contexte apparaissent différents instruments censés traduire dans des graphiques cartésiens l’évolution de l’activité corporelle. Ces instruments sont conçus selon le principe d’un corps qui inscrit directement la trace de son activité. Cela grâce à l’usage d’appareils capables de capter les moindres mouvements et de produire une courbe « autographique ». Or, l’activité du moteur humain apparaissant toutefois dépendre non exclusivement du fonctionnement mécanique de l’organisme, mais également de l’engagement volontaire du sujet, le terme « autographie » et l’idée de « capteur d’activité » se révèlent extrêmement ambivalents (inscription automatique ou inscription « de soi »). Suivant l’histoire de la méthode graphique la fin du xixe siècle, l’article aborde ainsi certaines problématiques ouvertes par la diffusion contemporaine des objets connectés.
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halshs-03015029 , version 1 (13-10-2022)

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Citer

Marco Saraceno. La méthode graphique et l’esprit du « capteur d’activité » (1847-1920). L'Homme et la Société, 2018, 207 (2), pp.51. ⟨10.3917/lhs.207.0051⟩. ⟨halshs-03015029⟩

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