What Siberia tells us about the origin of inequalities
Ce que la Sibérie nous dit de l'origine des inégalités
Résumé
Continuing the debate on the books written by Emmanuel Guy and Charles Stépanoff, the article proposes to reconsider, in the light of the Siberian counter-examples, the definition of wealth and the societies structured by it (i.e. the demarcation criterion between Alain Testart's "world I" and "world II"). Wealth thus redefined is found in all societies. Regarding the shift towards the structuring of social relations by wealth, it is no longer synonymous with the existence of payments (bride price, wergild), but with the social power now conferred by the possession of goods.
Poursuivant le débat autour des livre d'Emmanuel Guy et Charles Stépanoff, l'article propose de reconsidérer, à la lumière des contre-exemples sibériens, la définition de la richesse et des sociétés qu'elle structure (i.e. : le critère de démarcation entre le « monde I » et le « monde II » d'Alain Testart). La richesse ainsi redéfinie est identifiée dans toutes les sociétés. Quant au basculement vers la structuration des rapports sociaux par la richesse, elle n'est pas synonyme de l'existence de paiements (prix de la fiancée, wergild) mais de celle du pouvoir social que confère désormais la détention des biens.
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