M. Screech, « Des sons de ce type [hennissement d'une jument, grincement de roue, et les mille et un sons produits par des objets inanimés] se trouvent plus loin dans le Quart Livre, utilisés à des fins hautement comiques ») et p. 555 (« Mais le moment est venu pour Rabelais de rirephilosophiquement -des autres catégories de sons, p.493

, « les Fanfreluches antidotées trouvées en un monument antique ») et sur la fragilité du livre, voir la remarque initiale faite dans le Prologue du Pantagruel, Alcofribas demandant à ses lecteurs de connaître les Grandes Chroniques par coeur, « afin que si d'aventure l'art de l'Imprimerie cessoit, ou en cas que tous livres perissent, on temps advenir un chacun les peust bien au net enseigner à ses enfants, et à ses successeurs et survivens bailler comme de main en main, p.213

O. Rosenthal, 220 : « On ne trouve pas chez Rabelais un imaginaire du monument et de l'inscription qui donnerait valeur de postérité au texte

. Royaume-»-26, La fiction redouble ce propos : Pantagruel, afin d'apprécier « les livres joyeulx et plaisants de son père », les « feit lire par Epistémon, p.115

, A ce titre, sa quête trouve un écho dans celle d'auteurs de la modernité, poètes, romanciers ou dramaturges, ou les trois à la fois, créateurs d'univers linguistiques originaux, hantés par la performance et la recherche d'une parole vive, en quête d'une « oraliture, Tel Philomèle

S. Cette-poétique, Rabelais en trouve des bribes un peu partout, dans les farces qu'il peut avoir entendu ou pratiqué et qui recèlent interjections, onomatopées, et jeux sonores (avant d'être des expressions de Frère Jan, vol.30

P. , Sur ce passage, voir les commentaires précieux et détaillés de Daniel Ménager, « Anagnoste ou comment tout devient clair dans l'Épître au cardinal de Chastillon », conférence prononcée lors de la Journée d'études organisée par Marie-Luce Demonet & Stéphan Geonget sur le Quart Livre, et téléchargeable sur le site du CESR. D. Ménager insiste aussi sur l'aspect politique de cette « lecture », diction mais aussi interprétation juste et bienveillante

C. De, C. Buchvald, and . Mis-en-scène-novarina, Rabelais dans un spectacle remarquable monté en 2004 à la MC93 de Bobigny, en grande partie centré sur le Quart Livre (le plateau y représentait le pont d'un navire) : la question et le traitement, musical et rythmique, des bruits y était centrale comme le rappelait C. Buchvald dans le programme : « Nous sommes donc partis des onomatopées et des monosyllabes

. Outre-l'article-d'o.-rosenthal-déjà-cité, J. Sur-cette-question, and . Plattard, Rosenthal propose une toute autre manière d'envisager la qualification par certains de ses contemporains de Rabelais en poète : « la poésie constitue sans aucun doute le coeur de l'entreprise rabelaisienne, non comme ensemble de vers, Rabelais réputé poète par quelques écrivains de son temps, vol.10, p.225, 1912.

. Voir, E. B. Point, and . Hayes, Rabelais's Radical Farce : Late Medieval Comic Theater and its Function in Rabelais, et les remarques d'Olivier Halévy dans Le Quart Livre, Neuilly, Atlande, 2010.

, Voir la mise au point de Nan Cooke Carpenter, « Rabelais and the Chanson

, Sur les onomatopées de la Bataille de Marignan de Janequin conservées par Rabelais, Moderne Language Association of America, vol.65, pp.1212-1232, 1950.