Annexe 4 : Ressources végétales exploitées : résultats de l’analyse archéobotanique
Résumé
Pour caractériser les économies rurales anciennes, les vestiges archéobotaniques sont un outil précieux. En effet, grâce à des identifications taxinomiques précises, pouvant souvent atteindre le rang de l’espèce, et à leur conservation dans différents contextes, ces vestiges à la fois biologiques et anthropiques témoignent de la gamme des plantes cultivées et sauvages consommées et exploitées par des groupes sociaux divers. Rebuts d’utilisation, leur connexion avec une structure archéologique identifie leur origine : déchets de cuisine, d’assiette, de transformation, stock, combustible, etc. Les approches archéobotaniques au nord du Maroc se sont multipliées au cours des dernières années, se concentrant principalement sur certaines occupations emblématiques, telles que Rirha (par ex. Ruas et al. 2016) ou Lixus (par ex. Grau Almero et al. 2010). La zone d’Asilah, d’un autre côté, demeurait vierge de toute investigation archéobotanique. La présente étude propose donc de porter un premier regard sur cette zone ; nous chercherons ainsi à évaluer le potentiel archéobotanique des structures mises au jour, à dresser un premier état des plantes consommées et/ou exploitées par les populations anciennes, ainsi qu’à questionner l’éventuel impact de l’expansion musulmane médiévale sur les spectres agro-sylvo-horticoles exploités et les pratiques liées à leur gestion.
Origine :
Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
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