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, Les versions latine, grecque, syriaque, arabe, éthiopienne et arménienne se trouvent dans Iuris Pontificii, vol.7, pp.264-283

, et par Giordano, La Professio Ortodoxae Fidei, p.109

, ACPF, Acta, vol.10

S. Runciman, et 259-288. La relation de ces patriarches avec Rome est bien connue grâce aux travaux et aux publications de sources de Hofmann, Griechische Patriarchen und römische Päpste, vol.10, pp.226-237, 1968.

S. O. Acdf, . St, and . St, Le volume a couvre la période 1715-1732, le volume b 1733-1750 etc. Le volume ACDF, SO, St. St, pp.1655-1714

, je me permets de renvoyer à A. Girard, L'enseignement de l'arabe à Rome au xviii e siècle, dans Maghreb-Italie : des passeurs médiévaux à l'orientalisme moderne, études réunies par B. Grévin, pp.209-234, 2010.

F. Professio-orthodoxae, « Hanc fidem Catholicae Ecclesiae, extra quam nemo saluus esse potest, quam in praesenti sponte profiteor, et veraciter teneo, eandem integram, pp.41-44

. Iuro, des hiéromoines) et 7 figuraient comme marchands, alors que le statut des autres Orientaux reste non renseigné. Les formules utilisées comme la présence des signatures apposées directement par les personnes concernées (parfois de simples croix) indiquent que les professions eurent lieu au palais du Saint-Office. Le volume suivant (RR 3-a) concerne 892 Orientaux. Là encore les Arméniens apparaissent majoritaires, et l'Union semble avoir été professée à Rome. Les archives nous permettent d'imaginer la scène. Le 4 décembre 1673, Gabriel, originaire d'Alep et âgé de 24 ans, fils de feu Abraham, s'agenouilla devant le commissaire du Saint-Office et émit la profession de foi prescrite pour les Arméniens. Il fut absous de l'excommunication dont il était frappé en conséquence de l'hérésie et du schisme dans lesquels était l'Église arménienne 74 . Les Arméniens qui voulaient loger à l'hospice de Sainte-Marie-l'Égyptienne, réservé à cette communauté, et recevoir une aide économique, Sic me Deus adiuuet, et haec sancta Dei Evangelia. » C'est pourquoi la congrégation du Saint-Office prenait très au sérieux la vérification des professions de foi qui lui étaient transférées par la congrégation de la Propagande : les textes en arabe étaient traduits en latin par les orientalistes coutumiers puis étaient comparés à la profession de foi d'Urbain VIII, pp.387-400, 1994.

. Acpf and . Sc-greci-melchiti, , pp.1683-1723

. Acpf and . Sc-greci-melchiti, , pp.1683-1723

S. O. Acdf, . St, and . St, P4-e, f, vol.54

L. Giordano, . Professio-ortodoxae, and . Fidei, , p.109

A. Sceau, Pour le reste des Orientaux, les missionnaires latins semblaient moins attentifs aux formes, comme en témoignent aussi les doutes soumis par les religieux eux-mêmes aux dicastères. Par exemple, en 1634, un archidiacre de Corfou demandait si les Grecs incultes qui ne connaissaient pas les différences entre l'Église grecque et l'Église latine pouvaient être sauvés simplement en croyant tout ce qu'avaient cru les Pères de l'Église, sans jugements positifs ou négatifs contre l'Église romaine 76 . Ce type de considérations de la part des missionnaires était fréquent, s'appuyant sur une littérature qui relativisait jusqu'à nier l'hérésie et le schisme des Orientaux 77 . En 1643, la congrégation de Propaganda Fide répondait au capucin Sylvestre de Saint-Aignan, missionnaire en Mésopotamie, qu'il pouvait persévérer dans sa pratique de conférer l'absolution à la suite d'une profession de foi émise en termes généraux au cours même de l'acte de pénitence. Cette mention indiquait que la profession de foi était donc secrète. Toutefois en 1665, le Saint-Office prescrivit comme condition de l'absolution, l'émission de la profession de foi d'Urbain VIII en dehors de la confession, donc la profession ne relevait plus du for interne 78 . Pour Rome, la profession de foi formelle sur le modèle de celle approuvée sous Urbain VIII était devenue une condition sine qua non de l'Union. Ce qui était en jeu dans l'acceptation de ces professions de foi orales, privées, et doctrinalement allégées par rapport à la profession d

V. Laurent and L. , Je me permets de renvoyer à A. Girard, Quand les « grecs-catholiques » dénonçaient les « grecsorthodoxes » : la controverse confessionnelle au Proche-Orient arabe après le schisme de 1724, dans Énoncer/ dénoncer l'autre : discours et représentations du différend confessionnel à l'époque moderne, or des missions latines en Orient xvii e -xviii e siècles, L'unité de l'Église, vol.12, pp.157-170, 1934.

W. D. Vries, Outre les articles mentionnés dans la note précédente, on peut voir F. Coccopalmerio, La partecipazione degli acattolici al culto della Chiesa cattolica nella pratica e nella dottrina della Santa Sede dall'inizio del secolo xvii ai nostri giorni, dans Konfessionelle Ambiguität : Uneindeutigkeit und Verstellung als religiöse Praxis in der Frühen Neuzeit, hrsg. von A. Pietsch und B. Stollberg-Rilinger, vol.4, pp.314-345, 1965.

G. Hofmann and G. Patriarchen-und-römische-päpste, Untersuchungen und Texte. 2, 3, Patriarch Kyrillos Kontaris von Berröa, voir Frontières religieuses dans le monde moderne, F. Bethencourt & D. Crouzet (dir.), vol.81, p.27, 1930.

. Heyberger, Les chrétiens du Proche-Orient (cité n. 71), notamment p. 390 ; Id, Catholicisme et construction des frontières confessionnelles dans l'Orient ottoman, dans Frontières religieuses, p.136

C. Ginzburg, Il Nicodemismo : simulazione e dissimulazione nell'Europa del '500, 1970.

T. Wanegffellen and N. Rome-ni-genève, Simulation, dissimulation et conformité religieuse : des concepts pour repenser l'histoire du « temps des confessions, des fidèles entre deux chaires en France au xvi e siècle, pp.19-29, 1997.

. Girard, Quand les « grecs-catholiques, vol.77

, ou réclamer justice, après la prise de leur marchandise ou d'un de leurs navires, reste mal connu. D'ailleurs la sollicitude romaine ne s'étendait pas seulement aux victimes catholiques mais aussi Grecs orthodoxes, aux Arméniens et aux juifs. Voir B. Heyberger, Sécurité et insécurité : les chrétiens de Syrie dans l'espace méditerranéen (xvii e -xviii e siècles), dans Figures anonymes, figures d'élite : pour une anatomie de l'Homo ottomanicus, textes réunis et éd. par M. Anastassiadou & B. Heyberger, pp.147-163, 1999.

G. Poumarède, Pour en finir avec la Croisade : mythes et réalités de la lutte contre les Turcs aux xvi e et xvii e siècles, pp.505-515, 2009.

M. Greene, Catholic pirates and Greek merchants : a maritime history of the Mediterranean, pp.201-223, 2010.

, Je me permets de renvoyer sur ce point à ma thèse : A. Girard, Le christianisme oriental (xvii exviii e siècles) : essor de l'orientalisme catholique en Europe et construction des identités confessionnelles au Proche-Orient, soutenue à l'EPHE en, pp.32-83, 2011.