, Le défi est de savoir qui demeure la paria, le rejeton de la culture antagoniste

, même si elle s'est dramatiquement soldée par la mort de l'un, a pu engendrer une enfant susceptible de dépasser la malédiction. La paria est paradoxalement la figure qui peut renouveler les imaginaires, le roman ne finit pas sur une note pessimiste puisque l'enfant, adoptée par les Appelbaum, a un avenir qui la hisse bien au-delà de la faute commise par ses parents. En réalité, si la paria est chassée de toutes les familles juives et bédouines, elle a enfanté une fille, Noémi, en souvenir de la mère de Yoram, pour pouvoir conserver la possibilité d'une promesse d'ouverture. In fine, n'est-ce pas sur ce type de transgression que se fonde l'avenir d'une civilisation ? Le roman aborde cette grande question à partir d

K. Axelos, Réponses énigmatiques. Paris : Les éditions de Minuit, 2005.

R. Girard, Le Bouc émissaire. 12 éd. Le livre de poche Biblio Essais 4029, 2009.

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