, Aux villes et manufactures de la période industrielle répondrait la métaphore du « village global » comme forme de la pastoralité perdue, métaphore rendue possible au travers de la forme technique et organisationnelle du réseau. La notion de réseau est donc porteuse d'une idéologie connexionniste dont il est important d'examiner les contours, bénéficiant à la fois de l'idée de richesse des liens sociaux qui caractérisent les sociétés d'attribution (L. Gille 38 ) (dont les concrétisations ont été celles des sociétés traditionnelles) et de l'idée de prospérité matérielle des sociétés d'échange. « Nouvelle société » et « réseau » seraient donc une remise en cause des modes d'organisation dits « industriels, Se référer au réseau, est s'interroger à la fois sur un phénomène de société et une nouvelle posture de l'organisation. «

, Le réseau va ainsi apparaître comme le modèle institutionnel issu de la cybernétique et l'informatique en réseau va venir lui apporter une réalité technique. L'accent va être mis

L. Gille, Partager et échanger : les valeurs du lien et du bien -Le commerce des hommes », Thèse CNAM, 2002.

P. Musso, Télécommunications et philosophie des réseaux, PUF, collection « La politique éclatée, vol.304, p.p, 1997.

D. Parrochia, Philosophie des réseaux, PUF, collection « La politique éclatée, 1993.

, Champ Vallon, vol.267, p.p, 2001.