;. Benveniste-Émile, G. Paris, . Berthelot-marcellin, and . Ferdinand-camille, Noms d'agent et noms d'action en indo-européen, Adrien-Maisonneuve. -1966: Problèmes de linguistique générale, pp.1886-1902, 1948.

;. Bernal-martin, P. Paris, . Pierre, . Louis-jean, and N. Vallée, When Ruhlen's 'mother tongue' theory meets the null hypothesis, Mais où sont passés les Indo-Européens ? Le mythe d'origine de l'Occident, vol.1866, 1980.

A. Fages, Tracking Five Millennia of Horse Management with Extensive Ancient Genome Time Series, Cell, vol.177, pp.1419-1435, 2019.
URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02166928

;. Gabrion-hervé and . «-l'hébreu-moderne, une langue sémitique ? », Cercle Linguistique d, vol.16, pp.15-22, 2000.

C. Gaunitz, Irrefutable Conjectures. A Review of William H. Baxter and Laurent Sagart, Old Chinese. A New Reconstruction, Ancient genomes revisit the ancestry of domestic and Przewalski's horses, vol.360, pp.45-62, 1921.

. Olalde-iñigo, « The Beaker Phenomenon and the Genomic Transformation of Northwestern Europe », Nature, vol.555, pp.190-196, 2018.

. Olender-maurice, BSL, vol.76, issue.2, pp.113-114, 1979.

. Pellard-thomas, J. Laurent, and . Guillaume, « L'indo-européen n'est pas un mythe, pp.79-89, 2018.

;. Pictet-adolphe, C. Paris, and . Merritt, SAUSSURE (DE) Ferdinand, 1879: Mémoire sur le système primitif des voyelles dans les langues indo-européennes, Les Origines indo-européennes, ou les Aryas primitifs, pp.1859-1863, 1863.

. S. Sériot-patrick-Éd.-;-n, . Troubetzkoy, . L'europe, M. Liège, . Andrew et al., Agriculture transition and Indo-European Dispersal, Antiquity, vol.62, pp.584-595, 1988.

M. Swadesh, Le langage et la vie humaine, 1986.

. Testenoire-pierre-yves, Ferdinand de Saussure à la recherche des anagrammes, 2013.

. Volochinov-valentin, Marxisme et philosophie du langage, 2010.

H. Weil, Post-scriptum À défaut d'avoir obtenu l'autorisation de joindre à cet article les rapports qui en ont empêché la publication, on a souhaité donner quelques éléments de réponse aux motifs avancés pour justifier un tel avis. Nous répétons pour commencer que l'existence d'un fait linguistique indoeuropéen et la nécessité d'en établir les preuves par les méthodes éprouvées de la linguistique comparée sont en dehors de la discussion, 1844: De l'ordre des mots dans les langues anciennes comparées aux langues modernes, Imprimerie Crapelet

, Les quatre arguments qui nous ont été opposés ne nous avaient pas semblé prêter à confusion, comme il est facile de le vérifier en lisant les pages qui précèdent

, L'indo-européen n'est pas un mythe

, Le proto-indo-européen (PIE) a, avec les langues qui en sont issues, une relation univoque

, Le contexte historique n'a pas eu d'incidence sur les théories de la grammaire comparée

, Les idéologies racistes n'ont aucune relation avec les propositions comparatistes

, L'indo-européen n'est pas un mythe

, Jeanne d'Arc, comme l'indo-européen, a réellement existé, ce qui n'a empêché en rien l'invention d'une mythologie la concernant. Il est entendu que la discussion concerne exclusivement la seconde acception comme il est écrit au point 3.1. Notons par ailleurs que si l'article de Pellard, Sagart et Jacques affirme par son titre que « l'indo-européen n'est pas un mythe », c'est par référence au phénomène linguistique qui n'est nullement nié, On parle aussi bien de mythe à propos des Dioscures que de Jeanne d'Arc. A la différence des Dioscures

, Langues indo-européennes et proto-indo-européen

L. Fait-linguistique-indo-européen, Il reste à soumettre à examen d'une part son environnement historique, à commencer par sa datation et sa localisation, à quoi l'ouvrage de J, prouvé par les correspondances avérées entre les morphèmes -racines, affixes et désinences -et les systèmes phonologiques de différentes langues

, Trois éléments sont à prendre en compte concernant la reconstruction, la diffusion et la représentation

, superposent-ils des éléments qui appartiennent à des états successifs de la même langue ? Saussure semble privilégier le À sa façon, Antoine Meillet, dans les Caractères généraux des langues germaniques 23 en 1917 -la date de parution n'est pas anodine -, illustre la dualité de ces conceptions. Il parle, à propos de l'irruption de l'indo-européen, d'« une aristocratie soucieuse de droit, de politique et de religion » (p. 206) tandis que, comme Vendryes le souligne dans son compte rendu 24 : « Le germanique est à ses yeux de l'indo-européen parlé par des populations non indo-européennes, Les résultats obtenus par reconstruction sont-ils à interpréter comme un état de langue -une structure -fixé en un siècle et un lieu donnés ou, p.41

, L'analyse réflexive reste un chantier ouvert à la recherche, en particulier la façon dont sont sollicités, parfois de façon extravagante, les résultats de la linguistique historique. Le livre de J.-P. Demoule apportait sur ces discussions un éclairage fondé sur l'archéologie. G. Bergounioux, dans Aux origines de la linguistique française 25 et dans « La Société de Linguistique de Paris (1876-1914) » 26 , proposait d'en mesurer l'incidence en linguistique, Le champ de la linguistique a reformulé dans ses catégories des opinions qui divisaient, et divisent encore aujourd'hui le monde savant

, Idéologies racistes et grammaire comparée

, Inde à la France, puisaient à la même source -ont prétendu s'inspirer des leçons de la grammaire comparée. Ces interprétations sont à l'évidence dévoyées. Elles n'invalident en rien la qualité du travail scientifique accompli depuis deux siècles. Cela n'empêche pas de reconstituer le processus qui, Nombre de théories racistes, radicalisées par l'idéologie nazie -en même temps que d'autres mouvements

L. De-la, Cette culture est conçue comme un atavisme, un ensemble d'invariants hérités (juridiques, mythologiques, agricoles, technologiques?) sur un territoire donné (les aires culturelles). À ce titre, la « culture » se situe à l'opposé de la « civilisation » dont la définition est inséparable des notions de progrès et d'universalisme, telle que l'ont définie les Lumières. Même les éléments d'organisation collective, sur quoi Benveniste a apporté un éclairage saisissant 27 , ne préjugent rien au-delà de la certitude que si le nom des institutions est indoeuropéen (il s'agit d'un « vocabulaire, reconstruite) a d'abord été inférée une « culture », fondée sur des rapprochements étymologiques

. Puis, en écrivant « Indo-Européen » avec la majuscule, de la culture a été déduite l'existence d'un peuple dans lequel Gobineau, Chamberlain et autres Rosenberg ont déclaré reconnaître l'incarnation d'une race en hypertrophiant quelques caractères physiques -voire moraux

A. Meillet, Caractères généraux des langues germaniques, Hachette, Paris, cité d'après la cinquième édition, 1917.

J. Vendryes, Journal des savants, 1919.

G. Bergounioux, Aux origines de la linguistique française, 1984.

G. Bergounioux, , vol.1, pp.1-26, 1997.

É. Benveniste, Le Vocabulaire des institutions indo-européennes, Le sens commun, Éditions de Minuit, 1969.