Panorama de la facture instrumentale française sous la monarchie de Juillet
Résumé
Sous la monarchie de Juillet, la facture instrumentale française connaît un essor considérable dans tous ses domaines, mais pas aux mêmes moments. Son succès s’évalue non seulement au nombre d’instruments vendus et au nombre sans cesse croissant des facteurs qui s’installent à leur compte, mais également par la multiplication des inventions et des perfectionnements. Les pianos sont les premiers à prendre de l’extension, suivi des orgues expressives, des cuivres, des orgues, des bois et accordéons. La standardisation est inconnue à l’époque. Formes et mécanismes sont multiples dans tous les secteurs.
Paris est le centre principal d’activités et jouit d’une renommée internationale. Mirecourt dans les Vosges devient à son tour un centre spécialisé dans la lutherie, tandis que La Couture-Boussey dans l’Eure se spécialise dans les instruments à vent en bois. En province, les instruments de bas de gamme s’acquièrent à des prix modiques. En 1847, Paris compte 373 patrons qui occupent 4042 ouvriers. Mais le véritable âge d’or de la facture instrumentale se situera à la fin des années 1850, pour ensuite connaître un recul après 1870. Les principales inventions et perfectionnements dans les diverses catégories d’instruments sont présentés au travers les comptes rendus des expositions nationales.
Loading...