G. Flaubert, L. Château-des-coeurs, and S. Tableau, La République des Lettres, 20 mars 1876, p. 108), et Champfleury et Albert Monnier ont donné le 27 septembre 1848 au théâtre des Funambules La Reine des carottes, « pantomime fantastique » à charge contre le « roi bourgeois » tout juste tombé qu'est Louis-Philippe

. La-rubrique-«-tribunaux-»-du-temps, , vol.1870, p.3

, Grâce au journal, l'humour sandien rayonne, et la romancière parvient à toucher, avec succès, un cercle de lecteurs plus vaste que celui des seuls enfants, une « classe de lecteurs qui n'aborderont pas les autres ouvrages, destine des contes dont la complexité les rend plus « sérieux 23, p.194

G. De, Sand à ce rire biface dont elle fait jouer l'un ou l'autre des indissociables et complémentaires visages : signe du faux, son revers est d'ouvrir la voie de la vérité ; manifestation de distance et de rupture, il permet néanmoins de souder la communauté. Faire rire un nombre élargi de lecteurs est le moyen de lutter contre l'exclusion et de fédérer un lectorat par delà les frontières générationnelles ou médiatiques 24 . À cet égard, le rire a une valeur politique : il permet l'apaisement des relations familiales et sociales dans un pays qui a traversé le siècle déchiré et traumatisé par des révolutions et les insurrections répétées

, Exploratrice de formes, Sand poursuit dans ses contes, différemment, ce même dessein qu'elle avait dans l'Histoire du véritable Gribouille, ce conte-apologue 25 délivrant une allégorie politique ardue à ses (jeunes ?) lecteurs, qui en son temps n'avait pas rencontré son public 26 . À cette aune se mesure le chemin parcouru par l'auteure, qui à la fin de sa vie enseigne moins la, Le comique sandien permet que les écrits pédagogiques -instructifs et éducatifs -de l'écrivaine touchent le plus grand nombre

. «-mon-cher-enfant, . Envoyé-le-chêne, and . Parlant, Je viens de finir un autre conte qui peut aller aussi et même mieux dans la revue, p.371

. Le-rire, du groupe est une secousse jouissante où se renouvelle un lien social. » D. Sibony, Les Sens du rire et de l'humour, op. cit, p.112

. Voir-pascale-auraix-jonchière, « Voyage aux pays des fleurs : pensée politique et conte merveilleux dans l'oeuvre de George Sand », L'Ull critic, n°20, 2016, « Peut-on voyager à son insu ?, pp.325-340

, Histoire du véritable Gribouille est éditée chez Hetzel en 1851 dans la collection de la « Petite bibliothèque blanche, éducation et récréation ». Sand affirmera quinze ans plus tard : « J'ai fait autrefois Gribouille, un conte d'enfants pour Hetzel et ça ne lui a rien rapporté à cause de la signature à l'index. » (Corr., XIX, 277) Outre la réputation sulfureuse de Sand, on peut penser que la seconde partie de ce long « conte », une allégorie politique complexe