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, Mais c'est pas de la littérature ancienne, c'est pas? On voit pas l'honnêteté? La manière était pas bonne. Mais la prime était pas illégale. D'ailleurs, ils ont été obligés de la verser, là. Au final, les deux courriers sont partis. On a vu les agents, et on a dit que les agents préféraient le nôtre. Après, sur 1 200 agents, plus de la moitié ont écrit au président Gaudin pour dire pourquoi on nous supprime la prime. Et finalement, la DGS a dit : 'Vous allez avoir la prime, navette entre les deux agents qui, à coup de modifications successives, défont ce que le collègue vient de faire. Les explications données par l'un et l'autre permettent de saisir le différend : « Le DGS a dit aux directeurs qui ont dit aux agents qu'on n'aurait pas la prime

«. Istres, Et dire : 'Si les autres l'ont pas, tant pis pour eux', moi, je peux pas tenir cette position. » La juxtaposition de ces deux points de vue fait bien apparaître le problème central qui se dissimule derrière l'exercice concret de rédaction du tract : comment définir l'intérêt des agents qu'on représente ? Les réponses à cette question varient en fonction des positions occupées : la représentante UNSA au SANOP tend à considérer que l'intérêt des agents de son territoire doit primer et qu'il faut donc les défendre contre toute mesure régressive. Elle est d'ailleurs confortée en cela par le soutien que les agents apportent à sa démarche. Pour le responsable UNSA de la métropole en revanche, l'intérêt métropolitain prime et la défense des agents du SANOP n'est pas suffisante, voire carrément illégitime. Ainsi, dans la lettre ouverte qu'il adresse au président de la métropole, il réclame certes le rétablissement de la prime de présentéisme, mais son élargissement à l'ensemble de la métropole, ils portent des revendications au niveau métropolitain, mais elles sont territoriales. Par exemple, sur la prime de présentéisme, dans le raisonnement de la métropole, soit on généralise, soit on supprime, p.341

, Cette dernière revendication a beau faire écho aux lettres réitérées de Maryse Joissains, la maire d'Aix-en-Provence, pour défendre les agents du Pays d'Aix, restées sans réponse, son rôle métropolitain l'oblige à produire des modes de justification spécifiques

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V. Rennes,

, Sébastien Ségas

, Il n'y avait aucune coopération entre Rennes et Nantes. Enfin, je veux dire, il faut appeler un chat un chat, du temps d'Edmond Hervé, c'était le néant absolu, le néant. Après, c'est pour ça que je dis, il y a un côté complètement différent entre la coopération Rennes-Saint-Malo et la coopération Rennes-Nantes. C'est que, par contre, de ce point de vue, la coopération Rennes-Nantes, elle est quelque chose de, comment dire, vraiment d'un axe stratégique du positionnement de Daniel Delaveau. C'est énormément anticipé. Moi, pour avoir participé en 2007 aux réflexions sur sa préparation, parce que moi, j'étais auprès de lui comme directrice de son cabinet, c'est un élément essentiel de rupture avec Edmond Hervé, assumé, revendiqué, voulu et cetera. Donc, il y a quelque chose de l'ordre du militant. Faire mentir, je dirais, presque trente ans de politique à Rennes. Il y a ça dans le positionnement de Daniel Delaveau. C'est : 'Je vais montrer que nous allons être gagnants dans ce truc-là parce que j'en ai la conviction, moi. Et je vais en faire la démonstration, Le nouvel édile rennais apparaît déterminé à nouer des relations d'échange politique avec son homologue J.-M. Ayrault, rompant ainsi avec la relative concurrence mais surtout la distance et l'indifférence qui caractérisaient les rapports entre ce dernier et E. Hervé : «, 2015.

, Cette impulsion politique se traduit par la création d'un dispositif de coopération bilatéral marqué par la mise en place d'une « conférence permanente Rennes-Nantes » qui a réuni, à quatre reprises entre 2009 et 2014, des élus, des techniciens, des représentants des agences d'urbanisme et de façon plus sporadique, des représentants des milieux économiques locaux (chambres consulaires en particulier). La création de ce dispositif s'accompagne de la constitution d'un policy narrative qui vient donner sens

, Ce récit reprend la trame de la coopétition : selon ce récit d'action publique, la coopération entre Rennes et Nantes est une réponse à un contexte de compétition interurbaine globalisée

, Ces deux territoires ne peuvent plus et ne doivent plus se considérer comme concurrents mais doivent, au contraire, s'allier pour faire face à la concurrence des métropoles européennes. Il s'agit alors de mettre en place une stratégie de coopération dont les maîtres-mots sont

«. Attractivité, Ce sentiment d'un risque de marginalisation est performativement alimenté par les places, assez modestes, occupées par les deux métropoles dans des classements urbains qui entendent objectiver l'existence d'une hiérarchie urbaine en Europe. Il a notamment été fait mention, en entretien, de l'étude publiée en 2012 par la DATAR (Halbert, Cicille, Rozenblat, 2012) qui mettait en exergue qu'aucune des deux principales agglomérations de l'Ouest ne pesait suffisamment à elle seule à l'échelle internationale, et même européenne. A partir d'une analyse comparée de 357 agglomérations de plus de 200 000 habitants dans 29 pays européens, sur la base de 25 indicateurs, l'étude proposait une typologie d'où ressortait que seule Paris avait le statut de métropole mondiale (avec Londres en Europe), et que seule Lyon intégrait la liste des métropoles très diversifiées. Rennes et Nantes intégrait un vaste ensemble indifférencié de métropoles à dominante « services », comprenant certes plusieurs agglomérations françaises de grande taille, et « rayonnement international » dans un contexte urbain européen concurrentiel où les deux agglomérations, prises isolément, vol.348

, Il faut d'abord noter que ce sont peu ou prou les thèmes déjà portés au niveau de l'Espace métropolitain Loire-Bretagne (voir supra) qui sont réinvestis à une nouvelle échelle, plus restreinte. La coopération réticulaire à l'échelle des villes de l'Ouest apparaît, du coup, beaucoup moins centrale, pour ne pas dire largement marginalisée, même si D. Delaveau a été, de 2012 à 2014, le premier président du PMLB qui succède à l'EMLB. S'y ajoute la thématique plus large de l'« attractivité » autour de laquelle sont mobilisés les acteurs économiques des deux territoires afin de développer des stratégies commues (voir la deuxième partie du rapport). En outre, la présentation de chacun de ces chantiers, censés faire émerger des projets communs ou complémentaires, mobilise la grammaire de la compétition territoriale : il s'agit d'acquérir une visibilité nationale et surtout internationale afin d'attirer des consommateurs de loisirs (des touristes -culturels ou pas -notamment) et des investisseurs, Dame-des-Landes, il s'agit d'améliorer la desserte ferroviaire grande vitesse et les liaisons Rennes-Nantes), l'action

, Dans la mise en récit de chacun de ces dossiers et de la politique de coopération dans son ensemble, on retrouve a minima trois grands thèmes centraux : 347 Cadre métropolitain, 2017.

, Cadre métropolitain, 2017.

C. Le-bilatéralisme, , 2014.

, Ayrault en 2012 suite à sa nomination comme Premier ministre, devait marquer une première césure : « Il y a cette dimension [coopérative] qui est très forte, qui disparaît après. C'était déjà le cas quand Jean-Marc Ayrault du coup, en 2012, n'est plus maire de Nantes. En fait, il y a quelque chose qui se casse, Avant même l'émergence de nouvelles configurations politiques locales consécutives aux élections municipales de, 2014.

M. Ayrault-n&apos;est-plus-là, Et je dirais qu'en 2014, quand les deux exécutifs héritent de ça, je pense que d'une certaine façon, Daniel Delaveau, il a réussi son coup parce qu'il devient impossible à qui que ce soit, sur cette ville, d'assumer un positionnement qui soit : 'De toute façon les Nantais, 2017.

J. Centre and . Rolland, La succession a clairement été préparée par J.-M. Ayrault, et ne réserve aucune surprise contrairement à la configuration rennaise. Dans une annonce qui a pris tout le monde de cours, le maire en exercice de Rennes, D. Delaveau, fait part, en décembre 2012 et à quinze mois des futures échéances municipales, de son intention de ne pas briguer de second mandat, Suite aux élections municipales de 2014, la présidence de la métropole nantaise reste aux mains de la ville

, Appéré est sans surprise élue premier magistrat de la ville de Rennes, devenant la première femme élue maire de Rennes, après que sa liste ait obtenu 55,83 % des suffrages au deuxième tour des élections municipales (en s'alliant avec la liste EELV-Front de, 2014.

. Gauche, Appéré s'est en quelque sorte fermé les portes d'un cumul local renforcé classique : maire de la ville-centre et président de l'agglomération. Suite au renoncement de D. Delaveau, un deal politique s'était rapidement dégagé, selon le témoignage Emmanuel Couet : alors que N. Appéré était désignée pour la mairie, lui-même (maire de Saint-Jacques-de-la-Lande en banlieue rennaise) était pressenti pour l'élection à la présidence de Rennes Métropole : « Il s'agissait d'associer nos deux types de légitimités », avance-t-il. Celui-ci se présente comme un responsable certes moins repéré et médiatique que N. Appéré

, Afin de fluidifier et d'intégrer la relation, le choix est fait de disposer du même directeur de cabinet et du même directeur général des services pour la ville de Rennes et la métropole

L. Nouveau-président-de-rennes-métropole, E. Couet, N. De-rennes, and . Appéré, Au-delà du poids économique et démographique de la ville-centre qui fait de N. Appéré un édile pas tout à fait comme les autres, l'arrangement au sein du PS (dont E. Couet et N. Appéré sont tous deux membres) qui préside à cette répartition des postes dote la ville de Rennes d'un poids politique communautaire fort. Ainsi, si N. Appéré ne fait pas partie de l'exécutif communautaire, sept vice-présidents sur 18 sont issus du conseil municipal rennais. En outre, l'administration de la ville-centre et de l'intercommunalité étant en partie mutualisée

J. S&apos;instaure-un-jeu-À-trois-entre, E. Rolland, N. Couet, and . Appéré, qui tend à restreindre le champ de la coopération bilatérale. N. Appéré et J. Rolland ont développé au sein du PS une relation de proximité et de confiance réciproque qui se traduit par des échanges réguliers sur des dossiers nationaux mais aussi locaux. Cette relation de confiance mutuelle entre les deux maires des villes-centre ne débouche cependant pas sur un renforcement de la coopération métropolitaine entre Rennes et Nantes. Tout d'abord, l'essentiel des dossiers stratégiques de coopération, qui sont dans l'orbite intercommunale, échappent en partie à la maire de Rennes qui doit composer avec les réticences du président de Rennes Métropole, pour qui la coopération avec Nantes est loin, et c'est un euphémisme, d'être prioritaire. En outre, les deux maires sont d'accord avec E. Couet pour exclure le champ de l'économie des frontières de la coopération. Comme l'indique un cadre métropolitain (2017) : « Je ne pense pas que ce soit un secret (...) : la consigne qu'on nous a donnée c'est : 'Vous arrêtez de traiter tous les dossiers sur l'économique avec Nantes, Si la thématique de la coopération territoriale reste à l'agenda dans les deux métropoles, cette dyarchie rennaise n'est pas sans effet sur son périmètre géographique et son cadre thématique

S. J. Rolland, Appéré se montrent beaucoup mieux disposées à des coopérations renno-nantaises qu'E. Couet, celles-ci relèvent pour elles essentiellement de l'échange de bonnes pratiques ou éventuellement de la mutualisation de moyens dans le champ de l'action sociale et/ou culturelle. Ce repli de la coopération bilatérale se traduit également par une certaine relance de la coopération réticulaire à l'échelle du Grand Ouest

, L'influence des leaderships politiques sur les coopérations territoriales : quand Saint-Malo se tourne vers l'intérieur

, Saint-Malo, précédemment marquée par une évidente distance. Contrairement à J.-M. Ayrault qui avait souhaité intégrer Saint-Nazaire dans le réseau des villes de l'Ouest, E. Hervé s'était bien gardé d'en faire de même avec Saint-Malo. L'élection de son successeur à la mairie, D. Delaveau, n'y avait rien changé. La défiance politique entre les édiles socialistes rennais et l'édile malouin René Couaneau (à l'époque UMP) semblait empêcher d, La manière dont les leaderships politiques ont scandé la coopération bilatérale Rennes-Nantes peut également observée du côté de la relation Rennes

C. Mais-d&apos;un-changement-de-leader.-un-nouveau-maire, . Renoult, R. De-droite, and . Couaneau, une relation de confiance qui s'établit très, très, vite. Et puis un discours, surtout à Saint-Malo. Je ne sais pas s'il l'a dit dans ces termes-là, mais : 'Je veux que Saint-Malo s'assume comme le port de Rennes.' Nous, on ne pouvait pas le dire, mais lui, il l'a dit à peu près dans ces termes-là. » Contrairement à la coopération renno-nantaise, le rapprochement entre Rennes et Saint-Malo connaît une synchronisation resserrée entre la production d'un nouveau récit coopératif et son opérationnalisation : « Et là arrive un nouveau maire, un nouveau président d'agglo qui ne présuppose pas? Enfin, je crois que ça n'est présupposé ni par l'un, ni par l'autre. Et chacun y trouve son intérêt dans ce mandat-ci. Et ça vient pour plein de raisons. Après les dossiers arrivent très vite avec la labellisation French Tech. La mission qui nous dit : 'Il faut que vous travailliez avec Saint-Malo, c'est évident.' (?) Et les choses se font de manière très, très naturelle en fait. Donc, ça n'est pas présupposé. Je ne suis pas sûre que ce soit anticipé. C'est assez intuitif. » (E. Couet, 2017) En filigrane transparaît dans le propos d'E. Couet un enthousiasme peu dissimulé autour d'une coopération rapidement opérationnelle, pensée et vécue comme moins problématique que celle avec la métropole nantaise : « Et donc là, Si les élections municipales de 2014 ont affaibli la mise en scène de la coopération renno-nantaises, et engendré une dyarchie rennaise source de difficultés, elles ont au contraire engendré un renouveau du côté malouin

. Saint-malo, mais on a considéré que ça avait plus de force de le faire avec Saint-Malo. On a fait un peu de comm. ensemble, avec la route du Rhum. Ça a un peu marqué les esprits et ça a aidé. On a musclé nos relations dans le cadre d'une technopole commune, Rennes Atalante

R. Atalante, On a régulé et travaillé à l'articulation de nos deux centres de congrès, alors qu'on amenait un concurrent potentiel au palais des congrès de Saint-Malo, ce qui, ce n'est pas la seule explication, a contribué Saint-Malo à devoir ré-intervenir sur son centre de congrès. Du coup, c'est un mal pour un bien aussi. Et on se rend compte qu'il y a une réalité de l'articulation des renvois de publics, du travail intelligent entre les deux équipements. Là, ça fonctionne vraiment, et ça fonctionne sur du dur qui emporte des choses. C'est à dire qu'avec Nantes, on était sur des enjeux de très grande échelle où on faisait du lobbying ou de la coordination ensemble. Avec Saint-Malo, on fait ensemble. On a tous les dispositifs communs d'innovation : Rennes Saint-Malo Lab pour aider les start-ups, On fait beaucoup, beaucoup de choses. » (E. Couet, 2017) La relation entre E. Couet et C. Renoult apparaît ainsi fluide, tout comme celle observée entre les services techniques. Là où les dossiers économiques, ou plus largement de développement, ne se sont pas concrétisés avec Nantes, ils deviennent tangibles avec

G. Lamiré, Jacques Vabre à l'automne) ; travail avec le Québec ; coopération sur le tourisme et le loisir? Par rapport à Nantes, la coopération est sans doute facilitée par l'absence de concurrence frontale

, Les régions ont ainsi vécu douloureusement la prétention que peuvent avoir les métropoles, et plus largement les principales agglomérations urbaines, à initier et faire vivre entre elles des logiques résiliaires à une échelle régionale et interrégionale. Aussi un cadre administratif métropolitain (2018) souligne-t-il la manière dont la mise en place du PMLB a été mal vécue : « Ici, quand le PMLB a été mis en place, y a eu une crise de nerf à la région, une crise de nerf au sens d'une tension politique, une mise en tension politique, la région disant que c'était inadmissible. Et donc, dans l'imaginaire des différentes institutions, ça été perçu soit comme une substitution, soit comme un phénomène qui remettait en cause l'identité bretonne. Les gens ne comprenaient pas qu'il n'y ait pas d'autres villes de Bretagne, ce genre de choses, Métropoles et coopérations métropolitaines à l'épreuve de la méfiance régionale La coopération Rennes-Nantes se réinscrit ainsi dans une coopération à échelle élargie entre les deux régions, Bretagne et Pays de la Loire. Or les conseils régionaux respectifs sont loin de jouer le jeu d'une coopération bilatérale -mais aussi multilatérale entre pôles urbainsqu'ils ne contrôlent pas eux-mêmes et qu'ils ressentent comme une forme de régulation concurrentielle

, qui s'exprimaient collectivement sur des enjeux partagés. Bon, où est le problème ? » Dans le cas de la région Bretagne plus particulièrement, Rennes se voit prise dans un conflit de loyauté. La coopération renno-nantaise s'apparente à un axe rival des coopérations que Rennes se devrait d'avoir en tant que capitale régionale vis-à-vis des autres territoires bretons selon les propos d, C'était simplement des élus, à la tête de grandes agglomérations, 2017.

«. Ça, On ressent que la question d'avoir globalement une capitale en Pays de la Loire est une évidence pour tout le monde. C'est Nantes, et c'est normal du coup que la région intervienne dans la capitale, au titre de son statut de capitale. Et donc, une partie de la stratégie de développement économique de la région Pays de la Loire égale le soutien à la capitale nantaise. Ça, c'est assumé, ça paraît évident, enfin qui semble de loin, de là où on se situe, qui semble une évidence. C'est loin d'être une évidence pour la région Bretagne vis-à-vis de Rennes, c'est une dimension qui vient freiner les coopérations. Je dirais, c'est vrai pour une métropole comme Rennes, il faut avoir plein d'hémisphères, plus que deux en tout cas. Il faut réussir la bonne articulation avec la région qui a ses propres exigences vis-à-vis de Rennes, Rennes capitale. Rennes du coup qui joue un rôle aussi vis-à-vis des autres territoires, qui est à l'écoute du reste de la région

, Stratégies de coopération territoriales et partenaires sociaux : un patronat enrôlé et des syndicats introuvables ? La mobilisation et l'insertion des partenaires sociaux

, Ille-et-Vilaine et de Nantes-Saint-Nazaire a été, à un moment donné, enrôlé dans une stratégie de coopération inter-métropolitaine (2.1.), les organisations syndicales de salariés, quant à elles, apparaissent largement absentes d'espaces conventionnels de coopération auxquels les pouvoirs publics locaux ne les ont pas associés (2.2.). Pour autant, il convient d'emblée de nuancer ce constat qui pourrait donner l'impression qu'aurait émergé, à l'échelle inter-métropolitaine, des partenaires sociaux : si d'un côté, le monde patronal, via les CCI d

, En effet, l'implication du monde patronal dans une stratégie de développement économique nanto-rennaise a été triplement limitée : Cette note vise moins à présenter des dossiers de coopération concrets (ce point est explicitement reporté à la suite de la démarche même si de premières pistes sont évoquées) qu'à justifier l'opportunité d'une coopération dans ce secteur économique, et entrepreneurs, coalition dont les OS auraient été exclues

. «-l&apos;idée-de-ce-travail-en-commun and . De-dire, Mis en commun, on avait une plateforme de services métropolitains, pour l'ensemble des deux régions, extrêmement puissante. Donc, comment faire bénéficier les acteurs nantais des services rennais, et réciproquement ? Il y avait là un vrai enjeu simple. Il n'y avait pas d'investissement lourd. Il n'y avait pas de renonciation par l'une des deux parties à ses spécificités. C'était ça l'idée, une plateforme de services métropolitains à l'échelle européenne, 2018.

. Cependant, On a mené des travaux sur les coopérations à développer sur l'agroalimentaire. Les chambres consulaires, les organismes représentatifs du milieu, démarraient toujours sur : 'Nantes, c'est un ennemi. Qu'est-ce qu'on fait là quoi ?' Alors ils évoluent. Ils ont changé leur position souvent. Mais on démarre toujours, on est dans le coeur du sujet de cette coopétition. S'il faut une technopole majeure dans l'agroalimentaire, la question qui va se poser, c'est : 'Où ?' C'est d'abord celle-là qui va être posée avant de savoir, implique de bousculer les représentations de certains représentants du monde économique pour qui les territoires rennais et nantais sont avant tout concurrents : «, 2018.

. D&apos;un-point-de-vue-analytique, Donc pour qu'ils éclaircissent. Parce que sur le parce que la CCI a été partie prenante. Mais tout ce travail-là, il pouvait être repris que par les politiques à leur niveau parce que c'est pas de notre ressort à nous d'aller plus loin dans une volonté de coopération, une fois qu'on avait fait le diagnostic, vous voyez? » 358 Ceux qui investissent le dossier de la coopération économique Nantes-Rennes nagent donc maintenant contre le courant politique et institutionnel. Significativement, les institutions métropolitaines ont d'ailleurs également renoncé à une démarche collective, alors soutenue par les deux métropoles, de mise en place d'un VIE commun pour mutualiser les opérations de promotion des deux territoires au Québec : « A l'époque, on a mis un VIE commun à Québec, ce travail peut donc être analysé comme une opération visant, en s'appuyant sur la production de savoirs experts, à changer les représentations des acteurs économiques et de leurs représentants afin de construire les conditions symboliques nécessaires à l'émergence de coopérations concrètes futures : « Alors, je n'irai pas jusqu'à dire que le président de la CCI territoriale de Rennes bloque

E. Rennes and . Un, , vol.359

, Le deuxième facteur qui explique le désinvestissement des CCI tient au fait qu'en l'absence d'une volonté politique affichée

. «-c&apos;est-un and . Étiolement, Et finalement, nous on avait suffisamment de sujets internes et de territoire dans nos CCI pour pas se dire : 'On va se remettre du boulot à coopérer', parce que nous on a, en même temps, subi une baisse drastique des ressources, des réorganisations, qui est venu finalement de la difficulté, je pense, de coopérer des deux métropoles

. Alors, une fois tous les mois ou les deux mois sur des petits sujets, on échange, mais une vraie coopération, ça s'est étiolé pour ne pas dire que ça a disparu. » (Cadre d'une CCI, 2018) Ceci confirme que la fenêtre d'opportunité favorable à l'émergence d'une politique de coopération économique qui s'est ouverte entre, 1984.

C. Dans-le, ouverture de la fenêtre est déclenchée par un problème urgent qui déclenche une recherche de solutions, alors qu'une political window s'ouvre à la suite d'un évènement politique (alternance, changement de leadership, etc.), les acteurs tentant alors de rattacher des problèmes à leur solution. De facto, la coopération économique n'est pas un thème considéré comme urgent ou prioritaire par les responsables des CCI des deux territoires concernés. En revanche, il est arrivé à un moment donné sur leur agenda parce que des acteurs politiques et administratifs les ont mobilisés autour du thème de la coopération afin qu'ils identifient, avec l'aide notamment des agences d'urbanisme, des problèmes auxquels « coupler » (Kingdon, 1984) cette solution. Dès que cette volonté politique n'a plus été d'actualité, les CCI ont largement, 2018.

C. Cadre-d&apos;une, de dossiers dont l'urgence était plus évidente du point de vue des CCI concernées (comme le dit, en off, un acteur du monde économique : « Je ne vais pas aller sur le terrain de la coopération économique sans portage politique, 2018.

, qui permet une représentation commune des agglomérations membres du pôle dans de grands salons spécialisés : l'agence Nantes-Saint-Nazaire Développement a en effet été chargé par le PMLB d'assurer une coordination entre les délégations de ces territoires dans le cadre, entre autres, du MIPIM (Marché international des professionnels de l'Immobilier) ou du MAPIC 360 . Cependant, les représentants du monde économique sont très peu associés au PMLB dont ils connaissent très peu les travaux et actions : « [le PMLB] c'est une instance de réflexion propre aux métropoles mais je ne saurai pas dire dedans précisément [ce qui s'y passe] et il y a peu d'impacts (...) sur nos projets à nous. » 361 En outre, le développement de cette politique de présence commune sur les salons a pu générer des frictions : « C'est très compliqué. La difficulté dans ces cas-là, c'est que quand on essaie de vendre Rennes-Nantes, on mutualise le stand, on vend l'ensemble et chacun trouve sa place, mais il faut que les acteurs aient une attitude partenariale, qu'on soit sur un contrat de coopération gagnant-gagnant. Je n'y étais pas, mais j'ai quelques retours de certains voyages de promotion et de prospection qui ont été des désastres. Parce que d'un côté, 2018.

, de l'industrie et des services numériques : « Sur le numérique, on a produit avec l'agence de Nantes et avec le PMLB un diagnostic global sur ce que représentait le numérique dans le Grand Ouest. Le document a été bloqué pendant un an, jamais validé par l'agence de Nantes, Le soupçon d'une concurrence larvée (ici, les « Nantais » qui tireraient indument avantage d'une politique partagée dans le champ de la communication économique) illustre bien les difficultés propres à la coopétition, les coopérants pouvant toujours être soupçonnés de retrouver leur identité de concurrents

C. Cadre-d&apos;une, campus », la stratégie interrégionale paraît être mue par la perspective des appels à projets à venir comme le rappelle en entretien, Olivier David, président de l'université Rennes 2 : « Je pense que ce qui a initié une réflexion à l'échelle des deux régions, c'est d'abord et avant tout la certitude d'un certain nombre d'élus politiques, de décideurs de l'ESR, que c'était par le regroupement à l'échelle des deux régions qu'on allait obtenir le fameux IDEX, 2018.

S. E. Il-y-avait and . Couet,

«. Alors, peut-être forgée un peu rapidement, que c'est nécessairement la bonne échelle, en particulier, il faut le dire, par rapport à l'évolution de la politique du ministère de l'Enseignement supérieur qui est une politique d'appel à projets. » Le projet peut aussi à l'époque s'appuyer sur le pari de la fusion à venir des deux régions, dans le cadre de la réforme territoriale. La loi du 16 janvier 2015, modifiant l'état civil des régions françaises, viendra par la suite contredire ce scénario puisque la Bretagne et les Pays de la Loire feront partie des régions au périmètre inchangé. Par ailleurs, la coopération interrégionale est promue par les conseils régionaux qui apparaissent comme des collectivités clairement positionnées dans le champ de l'ESR. Pour la région Bretagne, la dimension interrégionale permettait

«. , la région a contribué à porter la structuration interrégionale. Ils étaient acteurs et moteurs. Et là aussi, discours de vérité, la structuration interrégionale, là aussi en off, du point de vue de la région

. Quand and . Ubs, située à Lorient et Vannes] peut avoir ses propres collaborations avec Nantes, et puis Brest sur le maritime avec le pôle Nantes-Saint-Nazaire. Donc, au départ, la région a joué un rôle moteur avec l'idée qu'à grande échelle, la puissance rennaise devenait aussi une puissance relative à l'échelle des deux régions, 2017.

, Un acteur universitaire développe peu ou prou la même analyse, évoquant un refus d'un « barreau Rennes-Nantes

, je ne sais pas si tu as déjà entendu cette expression, un barreau Rennes-Nantes qui ne gênait pas les élus métropolitains rennais, dans une coopération intelligente avec les deux en se disant, je vais le dire à ma façon : 'On se marque à la culotte.' Par contre, pour Brest, c'était le scénario de l'isolement, parce que les dynamiques démographiques et économiques, elles sont déjà à l'avantage de l, 2018.

, Dessiner la coopération à l'échelle des deux régions permet donc au conseil régional de

, Nonobstant, il apparaît assez clairement que les collectivités territoriales ne peuvent agir qu'avec les tiers partenaires universitaires. Décideurs politiques et « dirigeants » du monde universitaire se rejoignent au final sur l'idée de bâtir une vaste COMUE permettant d'intégrer une multitude de sites universitaires des régions Bretagne et Pays de la Loire, même si le couple renno-nantais apparaît comme l'axe fort et indispensable 363 , couple fortement soutenu par les métropoles nantaises et rennaises qui ont fait, Bretagne de satisfaire ses objectifs d'équilibre territorial, tout en réassurant sa place dans la gouvernance de l'ESR

, On le voit, certains syndicats ont pu, de façon ponctuelle, exprimer des réserves vis-àvis de la COMUE au moment de sa naissance et s'inquiéter de l'affirmation d'un axe universitaire Rennes-Nantes (et ce, alors même que pour le conseil régional de Bretagne, la COMUE est précisément un moyen d'éviter une trop grosse concentration des forces le long de cet axe). Pour autant, d'une part, l'expression de ces réserves n'a pas empêché la création de la COMUE et, d'autre part, sur les agendas syndicaux rennais, le projet de nouvelle COMUE apparaît à l'époque relégué par la question de la fusion des universités, L'émergence de cette COMUE bi-régionale a généré certaines réticences syndicales. Le syndicat CGT du CNRS, notamment, a pu exprimer ses craintes à l'endroit d'une politique de l'ESR jugée trop favorable, en termes de spécialisation, à l'axe renno-nantais, au détriment des autres sites : « Le SNTRS-CGT estimait à moins de 40 % des forces de recherche des deux régions impliqués dans l'IDEX1, l'IDEX1 bis et l'IC Ouest, vol.2, 2013.

R. Dans-le-champ-de-l&apos;esr and . Et, Nantes se présentent comme les deux poids lourds du Grand Ouest, avec respectivement 67 791 (+ 8 723 inscrits en dix ans) et 56 585 (+ 8 557 inscrits en dix ans) étudiants pour l'année universitaire 2017-2018 (source : site Internet L'Etudiant). Fait notable au regard des rapports de force observés dans la plupart des autres domaines, Rennes dispose ici d'une forme d'ascendant historique sur Nantes

, Si les élus locaux (de l'agglomération et de la région) n'ont pas la main sur l'ESR, la fusion rennaise fait partie de la politique locale. Le programme de N. Appéré pour les élections municipales de 2014 -elle sera élue maire -évoque bien le fait de réussir la fusion des deux universités rennaises

, Sur le thème de la fusion, une OS (le SNESUP) a mobilisé et a contribué, même si elle s'en défend publiquement aujourd'hui, à empêcher sa mise en oeuvre. Cet enjeu était, il est vrai plus, directement mobilisateur qu'une COMUE certes critiquée mais perçue comme une superstructure lointaine dont les conséquences sur la vie quotidienne des établissements apparaissaient peu visibles. On peut donc bien faire le constat, évoqué en introduction, selon lequel les syndicats se sont accommodés, avec plus ou moins d'entrain, d'une politique de coopération universitaire interrégionale induite par des appels à projets nationaux et soutenue par les élus locaux alors que certains d'entre eux (le SNESUP mais aussi la CGT) se sont, Cependant, le projet de fusion semble soulever plus immédiatement et fortement des enjeux syndicaux classiques se rapportant aux conditions de travail des agents (perspectives de mutualisation et de réorganisation des services, révision de l'offre de formation

. Si, est donc pas du fait des oppositions syndicales, mais de l'incapacité de cette structure à décrocher des appels à projets

, au cours desquelles des coalitions d'acteurs ont tenté d'associer la solution « coopération intermétropolitaine » à des problèmes sectoriels concrets ainsi que les processus de découplage au cours desquels le lien tissé entre solution et problèmes se délite. De fait, ces opérations, toujours pilotées par les pouvoirs publics métropolitains (élus, cadres administratifs, agences d'urbanisme) ont le plus souvent débouché, à l'instar de la coopération économique, sur des échecs ou des replis : ce fut le cas dans le champ de l'enseignement supérieur et recherche (3.1.), alors même qu'avait été mise en place, comme on l'a vu, une COMUE interrégionale (voir partie 2), mais également autour des thématiques du développement de l'accessibilité des appels à projets « initiatives d'excellence » : les deux projets, IC Ouest 1 puis IC Ouest 2, sont retoqués, notamment pour des raisons de gouvernance. Le projet d'initiative d'excellence « Campus d'innovation Ouest, Entre couplages et découplages : émergence et disparition de coalitions coopératives dans les secteurs de l'enseignement supérieur et de la recherche, du transport, de la culture et du tourisme Dans cette dernière partie, nous analyserons d'autres opérations de « couplage

, « Nous avons décidé de dépasser des concurrences secondaires pour bâtir un projet commun du

G. Ouest, ». , and J. Drian, « Il y a une dimension industrielle et c'est une démarche fondamentale d'aménagement du territoire », ajoutait son homologue des Pays de la Loire, Jacques Auxiette. Ce projet ne fut pas retenu, pas plus que le second projet

, Ce nouvel échec a produit une forme de déflagration selon E. Couet : « On trouve une première fois les équilibres pour porter un beau dossier IDEX ensemble

, Les projets I-site favorisent un resserrement tant thématique que géographique. Dans ce contexte, les acteurs universitaires brestois pensent avoir un coup à jouer, seuls, sur le thème de la mer. Ils disposent sur le sujet de ressources conséquentes en termes de recherche, avec la présence notamment de l'IFREMER. La question se pose rapidement pour Rennes et Nantes de savoir s'ils font ou non le choix de partir ensemble. Alors que les acteurs politiques y semblent favorablement disposés au départ, les acteurs scientifiques nantais préfèrent élaborer leur propre dossier autour des thématiques « industrie » et « ingénierie du futur ». Une perspective de structuration du site nantais habite les esprits, Avec la nouvelle vague d'appel à projets IDEX I-site, la dynamique coopérative et intégrée semble clairement s'essouffler au profit d'un recentrage sur des logiques de site, 2016.

L. Télégramme, , 2011.

, Le dossier I-site interrégional a donc vécu, et chacun est parti sous ses propres bannières, avec une réussite inégale. Les acteurs nantais de l'ESR réussissent en effet à décrocher, seuls, les fonds d'État IDEX I-site avec leur projet axé sur la santé du futur et l'industrie du futur, retard dans un contexte où il s'agit de recoller les morceaux entre Rennes 1 et Rennes 2 après l'échec de la fusion

C. Le-souligne-un-cadre-d&apos;une-agence-d&apos;urbanisme, Et il y a une dynamique de l'ensemble des acteurs et des collectivités, ensemble à l'époque, pour un projet IDEX. Projet IDEX, échec. Projet Isite, échec. Et avec, au fur et à mesure que les échecs s'enchaînaient, une perte de confiance, une interrogation par les acteurs eux-mêmes sur la bonne échelle. Interrogation sur la valeurajoutée de l'université Loire-Bretagne. Et à un moment donné, après ce mouvement de comment, ce mouvement centrifuge, un mouvement centripète évident. Et, euh, là, ça été des discussions non pas très vives, au sens de désaccords, mais de constater qu'un certain nombre de paris ou de convictions initiales sont venus, je ne trouve pas le mot, sont venus se fracasser sur le mur des échecs en quelque sorte. En tout cas, ont été sérieusement, très sérieusement ébranlées ces convictions et analyses de départ par les échecs successifs. » La dévitalisation de cette gouvernance interrégionale de l'ESR trouve une illustration supplémentaire avec la décision prise en juin 2017 par le CNRS de quitter l'UBL qu'il avait pourtant contribué à créer en janvier 2016, au nom d'une promesse de rayonnement non tenue : « Le CNRS avait apporté son soutien à l'UBL en pariant sur sa capacité à 'développer un projet scientifiquement ambitieux amené à évoluer vers une grande université de recherche de rayonnement international. Les orientations prises depuis lors ont été sensiblement différentes, les initiatives diverses prises l'ont été avec cette « grande difficulté, c'est que le monde universitaire a sa spécificité dans ses modes opératoires, ses concurrences. Les concurrences ne sont pas toujours entre les élus, elles peuvent être entre des institutions tierces, pp.22-2017, 2018.

. L&apos;échec-de-la-stratégie-interrégionale-d&apos;un-côté, échec du site rennais à l'appel à projets I-site -qui avait été pré-selectionné -contrairement à son voisin nantais, ont exacerbé les débats et controverses à propos du site rennais lui-même, marqué par l'échec de la fusion entre les deux universités rennaises : noté C sur le volet « gouvernance et management », le projet rennais est critiqué pour « le manque de clarté entre les deux grandes universités (Rennes 1 et Rennes 2) », et la manière dont les grandes écoles seraient intégrées au projet est « incertaine

. «-parce-que-maintenant, Nantes a obtenu un projet I-site, mais avec des conditions de gouvernance à réaliser, notamment dans la relation avec l'Ecole centrale, avec qui, ça frotte un peu quoi. » La considération autour de ce volet « gouvernance » rejoint la thèse du gouvernement à distance développée par Renaud Esptein à partir de la politique de la ville et des appels à projets de l'ANRU. Le chercheur y montre comment, outre sa dimension clairement sélective et concurrentielle, la technique favorise des effets de conformation, sous peine pour les projets candidats locaux d'être exclus dans le cas contraire. Autrement dit, il y a le souci de l'État de soutenir des projets locaux lorsqu'ils apparaissent conformes, voire se conforment aux priorités énoncées à Paris 366 . Là où les édiles locaux et leurs équipes furent conduits à intégrer les priorités de l'ANRU dans leurs projets urbains, pour augmenter leur éligibilité, les protagonistes locaux dans le champ de l'ESR paraissent également devoir intégrer les attendus -sans qu'ils ne soient officiellement présentés comme des obligations -en matière de regroupement des établissements universitaires, ceux ne jouant pas le jeu se retrouvant écartés. Au final, la technique de l'appel à projets a engendré, des effets évolutifs, voire contradictoires, en termes de coopération et de gouvernance : après avoir initialement poussé à fédérer à une très large échelle les acteurs de l'ESR, les évaluations et résultats inhérents ont fini par décourager le projet initial et ont déplacé le problème des échelles de gouvernance

. «-l&apos;équilibre, . De-dire, and . Qu, on peut maintenir une structuration régionale, mais sans doute allégée dans son périmètre et ses moyens, qui ménage les logiques de consolidation et de renforcement des sites, 2017.

L. ,

, être fusionné -relèguent désormais l'enjeu des coopérations interterritoriales et nourrissent de nouveau les tensions avec les acteurs brestois, selon O. David : « Moi, mon problème le plus fort aujourd'hui, c'est ma relation avec l'UBO

B. Occidentale,

&. Aujourd and . Hui, Je te donne un exemple. Il y a un appel à projets appelé 'Territoire d'innovation pédagogique'. Je te la fais courte. C'est comment mettre en place des actions qui connectent le mieux possible les lycées avec l

. Parcoursup, . La, and . Dit, On va travailler ça. Il faut, pour l'appel à projets, que ce soit un établissement universitaire qui le porte. La rectrice dit : 'Qui ?' Elle dit : 'Il faut faire attention. Les labels appellent les labels.' Rennes, sur les aspects d'innovation pédagogique est plutôt bien vue

, Mathieu Gallou, président de l'UBO, nous l'a dit texto devant la rectrice. » 3.2. Aéroport à Notre-Dame-des-Landes et connexion ferroviaire Rennes-Nantes : un scénario avorté du fait de contraintes exogènes La question des transports et de l'accessibilité représente un enjeu déterminant dans la compétitivité des territoires car elle permet une connexion aux flux humains, techniques et matériels, nécessaire au fonctionnement d'une économie capitaliste. Les politiques de transport, d'accessibilité et de mobilité sont ainsi directement connectées aux politiques de développement économique et aux stratégies d'attractivité des métropoles. Pour répondre au développement économique de l'Ouest, l'enjeu d'accessibilité est porté politiquement par les villes du Grand Ouest et les conseils régionaux depuis les années 1990, à la fois pour développer les réseaux de trains à grande vitesse (TGV) et rapprocher les villes de l'Ouest de Paris en temps, et pour développer l'offre aéroportuaire avec le projet d'un nouvel aéroport du Grand Ouest. La stratégie de coopération entre Rennes et Nantes inaugurée en 2009 lors du colloque des 8 et 9 octobre s'appuie particulièrement sur les questions d'accessibilité de l'Ouest au même titre que les coopérations économiques (sur l'image, l'agroalimentaire, l'automobile ou encore la santé). Pour autant, soumise aux arbitrages aménagement permet le développement des échanges entre les deux villes ainsi que le développement économique des communes qui la bordent, Les deux agglomérations, distantes de 97 km à vol d'oiseau et environ 105 km par la route

. Notre-dame-des-landes,

C. En, Une ZAD (zone d'aménagement différé) est ensuite créée en 1974 sur le site de Notre-Dame-des-Landes. Tandis que les mobilisations d'agriculteurs, les deux chocs pétroliers des années 1970, la construction de lignes TGV et de la quatre-voies ont raison du projet, le dossier est ré-ouvert dans les années 2000 par le gouvernement Jospin, soutenu par la CCI de Nantes-Saint-Nazaire. C'est à cette période qu, trois ans après la création de la DATAR, qu'émerge le projet de création d'un nouvel aéroport à vocation internationale dans le Grand Ouest 369, 1966.

, Si Rennes adhère dès 2001 au syndicat mixte aéroportuaire du Grand Ouest, c'est davantage pour soutenir une politique globale d'accessibilité du Grand Ouest. La maire de Rennes, N. Appéré, évoque ainsi en entretien un soutien politique rennais à un nouvel aéroport du Grand Ouest motivé par l'amélioration de l'accessibilité de l'Ouest en général, et présenté comme une « contribution solidaire à l'aéroport de Nantes » : « On a la LGV, directement connectée aux hubs internationaux. L'aéroport de Rennes se développe sur le tourisme, voyages d'affaires, potentialités de développement. Donc, la dimension, Le projet d'aéroport est situé dans la campagne, à 20 km au nord de Nantes et à 80 km au sud de Rennes et doit accueillir quatre millions de passagers à son ouverture

C. Masson and L. Saout, 2013) et notamment l'encart « L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes : un vieux projet aux motivations fluctuantes ». 3.2.3. Un retour à des politiques métropolitaines d'accessibilité spécifiques La liaison des projets d

, Dans un contexte de fortes mobilisations sociales hostiles à la construction d'un nouvel aéroport, l'État décide en janvier 2018 d'abandonner le projet

, Il faut ici noter que cette inauguration de la ligne à grande vitesse Rennes-Paris améliore

, accessibilité rennaise à l'agglomération parisienne et à ses aéroports, et renforce ainsi son attractivité, quand la focalisation nantaise sur Notre-Dame-des-Landes semble avoir un effet boomerang

, Les acteurs de la métropole rennaise, notamment économiques, pourraient en tirer une forme d'avantage concurrentiel, comme l'exprime le président de la CCI

!. C&apos;est-une-Évidence, Nous avons identifié 200 cibles, des entreprises de taille moyenne mais aussi des sièges sociaux de grandes entreprises de l'Ouest qui pourraient être séduites et venir s'installer à Rennes dans les prochaines années, de même que de grandes entreprises nationales, voire même anglaises ! Ce n'est pas rien. Bien sûr, il faut encore transformer l'essai

V. Montparnasse and . Serez-déjà-en-bretagne, Et puis la vérité, c'est que ces aménagements ont totalement rebattu les cartes dans l'Ouest. Nous sommes dans la même situation que Nantes il y a 20 ans. Nous avons un couloir devant nous. Nantes est toujours à 2 h 05 de Paris et désormais coincée entre 'Bordeaux Magnétique' et 'Destination Rennes, vol.372

, grâce à la LGV doit en effet permettre d'attirer les entrepreneurs et les investisseurs parisiens et européens. Ces stratégies politiques concurrentes sont également redoublées par les CCI métropolitaines : la CCI nantaise soutenant le développement du projet Notre-Dame-des-Landes et la CCI rennaise (CCI 35) portant le développement rapide de l'aéroport de Rennes-Saint-Jacques 373 . Chaque ville continue à développer ses propres infrastructures avec la rénovation de ses gares, la construction d'une deuxième ligne de métro à Rennes à échéance, 2019.

, Extrait de l'entretien avec Emmanuel Thaunier, président de la CCI, 2017.

C. Entretien-avec-un-cadre-de, Ils peuvent entrer en concurrence. » 3.3. La coopération en matière culturelle : mutualisations et échanges de bonnes pratiques Bien qu, Les territoires ont des intérêts propres, 2017.

«. Le and . Ba-ba-de-la-coopération, Ces coopérations en matière culturelle naissent sur la base de plusieurs décennies de rivalité ou d'ignorance entre les deux villes. Elles portent sur des mutualisations de moyens pour les opéras de Rennes et de Nantes-Angers, et sur divers projets culturels. Le succès de ces coopérations est à chercher dans l'intérêt bien compris des deux villes à répartir les coûts d'équipements et de projets coûteux en mutualisant certains projets et en évitant ainsi des hausses d'impôts locaux, politiquement risquées, ou bien la réduction des ambitions culturelles, difficile à défendre politiquement pour des majorités de gauche. 3.3.1. D'une rivalité culturelle à la coopération La coopération Rennes-Nantes en matière culturelle rompt avec des années de rivalité, particulièrement marquées entre leurs scènes musicales respectives 375 . Par ailleurs, les deux villes ont bâti, à l'instar d'autres villes et dans une logique d'affirmation d'une identité propre, des politiques culturelles ambitieuses tournées autour de grands événements et d'encouragements à la vie culturelle locale, dans une stratégie globale d'attractivité et de développement de la culture locale pour tous. Les auteurs de Sociologie de Nantes écrivent ainsi : « Conçue par la liste conduite par Jean.-Marc Ayrault comme une pierre angulaire de son action et de sa vision de l'avenir de Nantes, la culture fut incontestablement un vecteur de la reconquête, Rennes et Nantes, la culture est le domaine où plusieurs projets communs entre les deux métropoles se concrétisent, et devient, dans les mots d'un cadre rencontré, vol.374

, Nantes met l'accent sur sa politique culturelle autour de plusieurs équipements (les Machines de l'Ile, le Lieu unique, le Zénith Nantes Métropole, la Cité des congrès, le Château des Ducs de Bretagne, etc.) et plusieurs événements (comme Les Folles journées, les Rendez-vous de l'Erdre, les Utopiales?), 1989.

L. A-titre-illustratif and . Chanteur, compositeur Dominique A. raconte cette rivalité musicale dans les années 1980 dans sa chanson « Nationale 137 », route reliant les deux villes, 2018.

C. Masson and L. Saout, ) pour une analyse de la politique culturelle nantaise. des expositions en commun dans une logique de mutualisation des moyens (comme l'exposition « Parce que, pp.6-25, 2013.

, La création d'un parcours touristique : une réalisation pratique inscrite dans un récit « gagnant-gagnant » Nantes a historiquement pris de l'avance sur Rennes en matière de promotion touristique par la création d'une structure dédiée, 2011.

, Portée par sa politique culturelle ambitieuse, la ville attire un nombre croissant de touristes 381

, participe de cette promotion de la ville par la culture et développe le tourisme urbain en provenance de l'international. Rennes réfléchit également à l'opportunité d'en créer une pour tirer parti de sa côte de la Manche, La création du Voyage à Nantes durant l'été 2011, événement renouvelé chaque été

, Les villes ont financé un poste de chargé de mission pendant plus de deux ans, hébergé par Destination Rennes, avec la mission de sillonner le trajet de Saint-Nazaire à Saint-Malo pour tester les hébergements insolites, les chambres d'hôtes et les gites, les restaurants et les sites remarquables. Ce travail de plusieurs mois conduit à l'inauguration du parcours touristique au printemps 2018. L'ambition des métropoles, dans la lignée du récit sur les alliances territoriales, est de se donner les moyens d'attirer les touristes étrangers et notamment asiatiques par la promotion et la communication, pour que les efforts réalisés bénéficient à l'ensemble des territoires, y compris ceux n'ayant pas les moyens de mettre en oeuvre des politiques de communication tournées vers l'étranger. Une chargée de mission de Nantes Métropole explique qu, Michel pour attirer les touristes internationaux vers Rennes et Nantes ainsi que sur les territoires ruraux bordant le parcours

«. Rolland, alliance des territoires, c'est bien ça (?) : c'est pas que les métropoles qui tirent la croissance et qui ensuite organisent la solidarité vis-à-vis de leurs territoires (?). C'est plutôt de dire : 'On a chacun des atouts

. L&apos;agence-d&apos;urbanisme-de, 7 million de visiteurs d'agrément sur le territoire de Nantes Métropole, soit 4,2 % de plus qu'en 2015. pas qualitatifs, ça tirerait pas non plus la dynamique métropolitaine. Enfin voilà, c'est vraiment une alliance ? gagnant-gagnant. Et ce parcours, il est vraiment l'image de ça, Nantes recense en, 2017.

, La coopération en matière touristique s'incarne concrètement dans la réalisation de ce parcours touristiques pendant deux ans. Il reste à savoir comment va évoluer à la fois la coopération entre les villes et la fréquentation touristique de Rennes et Nantes

, La diffusion de ce que l'on pourrait appeler, pour paraphraser L. Blondiaux, un « impératif coopératif » répond d'abord à des impératifs exogènes. D'une part, les coopérations entre villes sont pensées comme des moyens d'améliorer leur attractivité économique et symbolique par une meilleure visibilité au sein du pays et à l'international, dans un contexte de compétition inter-métropolitaine de plus en plus globalisée. D'autre part, elles permettent également de répondre aux injonctions de l'État qui incite à des formes de coopération de manière directe (dans le domaine de l'ESR à un moment donné) ou indirecte (les mutualisations dans le domaine culturel constituent une façon de réduire les dépenses par des économies d, Conclusion Depuis les réseaux de villes des années 1990, la coopération entre villes apparaît de plus en plus forte sur l'agenda des gouvernements métropolitains

, Le second intérêt de cette recherche est de montrer que ces stratégies coopératives sont portées, à Nantes et Rennes et plus largement dans les villes du pôle métropolitain, par un petit groupe d'acteurs politiques et institutionnels, groupe qu'un de nos interlocuteurs a joliment appelé la « petite famille des métropoles » : « Au-delà de la proximité personnelle de tel ou tel élu, ce sont ces technos-là qui font vivre au jour le jour ces machins? Ben, y a les agences d'urbanisme qui fournissent des études, soit à la demande du pôle, soit à la demande des métropoles sur des enjeux partagés? Les études qui ont été faites sur le ferroviaire ont été largement faites par les agences, enfin co-pilotées par les agences. Quand il y a des études qui sont faites sur le potentiel économique des territoires, par des paramètres locaux : poids des acteurs politiques dans la définition de l'agenda coopératif, concurrences interinstitutionnelles, relatif désintérêt des acteurs économiques

. Non, il y a pas vraiment d'autres acteurs : c'est toujours les métropoles et la petite famille des métropoles. » (Cadre d'agence d'urbanisme, 2018.

, comme le montre la stratégie d'enrôlement du monde patronal, via les CCI, entre 2009 et 2014. Il n'en reste pas moins que cette solution n'émerge qu'à la faveur d'une fenêtre d'opportunité politique (political window) : de fait, dès que les acteurs politiques décident de sortir l'action économique de l'agenda coopératif, les initiatives dans ce domaine s'étiolent sans que les CCI ne prennent le relais. De facto, le cercle déjà étroit des acteurs de la coopération semble progressivement se réduire, Ceci ne signifie pas que ces acteurs n'aient pas tenté de mobiliser au-delà des frontières des institutions métropolitaines et de leurs satellites

M. Ayrault, cette thématique semble surtout aujourd'hui, alors que les leaders métropolitains sont plus inscrits dans une logique concurrentielle, portée par la technostructure métropolitaine : équipes administratives qui continuent à coopérer entre services métropolitains dans certains domaines, agences d'urbanisme qui jouent un rôle important dans certains dossiers par l'apport de données permettant

, On peut faire ici deux hypothèses complémentaires relatives à cette absence des organisations syndicales des coalitions coopératives que nous avons observées. D'une part, le caractère ad hoc et non formalisé des coopérations s'appuie sur l'interconnaissance de ses membres : c'est d'abord la « petite famille des métropoles » (élus locaux, cadres métropolitains) qui se réunit. Or, les OS ne, Il faut également relever, parmi les enseignements de cette étude, que les organisations syndicales n'ont, à aucun moment, 2018.

. Cadiou, Se pose ainsi en filigrane la question de la territorialisation des activités syndicales, bousculée par l'évolution rapide des formes et des contours des coopérations, 2016.

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. Dans-le-domaine-d&apos;armagnac and . Tribequa, un quartier mixte avec bureaux, hôtels, commerces et une résidence étudiante. Ce nom est une référence au quartier newyorkais Tribeca et aussi un jeu de mots : TRIpostal, BElcier et QUArtier. Des bâtiments particulièrement remarquables seront les tours en bois Hyperion et Silva. La fin des travaux de réaménagement dans ce secteur est prévue, vol.2020

, En ce qui concerne les domaines de Gattebourse et de Brienne, ils vont devenir le quartier de l'Ars, un quartier familial et un lieu de promenade à caractère mixte

. Dans-le-protocole-de-partenariat, Cela s'est concrétisé tout d'abord dans l'adoption de la Charte de la concertation de Bordeaux Euratlantique, le 17 décembre 2010, et ensuite dans des moments de présentation, échange et discussion du projet. Pour la participation et la socialisation des habitants à l'opération, on a organisé des événements de natures diverses : des visites de chantiers, des expositions des projets urbains, des ateliers thématiques, des balades urbaines, etc. La concertation s'est concrétisée notamment sur le secteur Saint, Euratlantique prenait l'engagement d'organiser des réunions de concertation du projet avec les habitants et les personnes intéressées

. Calendrier and . Saint-jean, Concours d'urbanisme et sélection du plan guide de l'équipe de Reichen et Robert, 2010.

, Réunion de présentation de l'OIN dans la commune de Bordeaux ; première réunion de concertation sur le premier projet d'aménagement, -2010

, premières visites de sites

, Présentation au public du plan guide ; ateliers destinés à enrichir le projet ; une exposition et une conférence débat organisés par Arc en rêve, 2011.

, Création de la ZAC Bordeaux Saint-Jean Belcier, -2013

, Présentation publique des travaux du pont Jean-Jacques Bosc par la métropole et présentation détaillée du projet par l'agence

, Livraison des bâtiments du quartier Armagnac, Cité numérique, 2018.

, Fin d'aménagement du quartier créatif Paludate, 2018.

, Fin des travaux pour le groupe scolaire de Brienne, p.2019

, Livraison tour Hyperion, -2020

, Fin travaux pour le nouveau quartier Tribequa, -2021

, Livraison quartier et jardins de l'Ars, 2021.

, Travaux sur le MIN, pp.2021-2026

, avec des maisons individuelles, et l'îlot de la Sauve, avec aussi deux résidences de logements sociaux

P. Garonne-eiffel-dans-le-cadre-d&apos;euratlantique, 000 m 2 des nouvelles constructions qui sont prévues se répartissent entre : logements, bureaux, commerces, locaux d'activité, équipements publics, hôtels et espaces publics et paysagers. En décembre 2011 l'agence TVK (Pierre-Alain Trévelo, Antoine Vigier-Kohler) est désignée lauréate du concours d'urbanisme pour la définition d'un plan guide. Les aspects qui ont été valorisés dans le projet sont : l'attention pour l'environnement naturel ; au débouché du pont Saint-Jean et la création d'un espace vert sur le prolongement du Parc aux Angéliques. Les travaux pour ce projet sont terminés en 2015, privilégier la mixité fonctionnelle et le lien avec l'environnement naturel Les orientations d'Euratlantique pour la définition du projet pour Garonne Eiffel sont de prévoir la création d'un centre d'affaires complémentaire à celui du secteur Saint-Jean Belcier, de l'autre côté du fleuve. L'objectif est d'encourager le développement et l'implantation des activités tertiaires aussi sur la rive droite et d'améliorer la connexion entre les deux rives de la Garonne, vol.870

, Première réunion de concertation sur le projet d'aménagement Garonne-Eiffel. Cette réunion a permis de présenter le site, les enjeux et un calendrier prévisionnel. En 2011, organisation d'une visite sur le secteur et d'une autre réunion de concertation pour présenter les orientations urbaines et programmatiques, 2011.

, TVK mandataire de l'équipe en charge du projet urbain Garonne Eiffel ; organisation d'une exposition et d'une conférence-débat, p.2012

, Quatre ateliers publics à la maison cantonale de Bordeaux Bastide, en présence de l'équipe de l'EPA et de l'agence TVK, -2013

, Inauguration de la séquence Deschamps du Parc aux Angéliques ; concertation sur le projet de Belvédère, 2015.

, Création de la ZAC Garonne Eiffel, 128 hectares, dont 81 sur Bordeaux et 47 sur Floirac ; bilan de la mise à disposition publique de l'étude d'impact Garonne-Eiffel. Les travaux de construction des aménagements publics et des îlots privés de la ZAC vont s'étaler sur plus de dix ans en trois phases de chantier, p.2016, 2028.

, Lancement de la concertation sur le secteur de la Souys, 2018.

, Pour ce territoire, il n'est pas prévu un réaménagement global mais plutôt quelques interventions plus ciblées pour la construction d'équipements particuliers. En concertation avec la ville de Bègles, l'EPA a missionné l'urbaniste Alexandre Chemetoff pour réaliser des études urbaines sur ce périmètre et mettre en cohérence les différentes opérations qu'il peut accueillir, Secteur Bègles Faisceau : des interventions ponctuelles Bègles Faisceau se trouve au sud du faisceau ferroviaire de la gare Saint-Jean, 2015.

T. Neuves and . Bègles, qui va devenir la nouvelle Cité numérique. Le projet est mené dans le cadre d'un partenariat entre Bordeaux Euratlantique, la CUB, le conseil régional d'Aquitaine, la ville de Bègles et la Caisse des dépôts et consignations

, Conçue pour faciliter le développement des secteurs émergents, la Cité abritera des services mutualisés dédiés à la filière numérique en Aquitaine : espaces de coworking, centre de ressources; boucle très haut débit ; matériel et applications numériques de traitement pour les agences régionales, les associations et les PME ; studios virtuels ; living lab/fab lab, à savoir des laboratoires expérimentaux pour produits numériques innovants? La surface totale de 25 500 mètres carrés va se répartir entre des espaces dédiés

, Un autre projet prévoit la reconversion du site ESSO, une friche industrielle, ancienne raffinerie, et la réalisation du parc de l'intelligence environnementale (Parc Newton) sur une aura des bureaux, des services et des locaux d'activité. En juillet, 2014.

. Technowest, une association qui s'occupe de l'accompagnement de projets innovants dans les secteurs de l'aéronautique et dans les éco-activités. Sur Bègles, sa vocation est d'être incubateur-pépinière d'entreprises innovantes regroupant des projets autour de la smart city et de l'écologie urbaine. Pour 2020, on prévoit la conclusion des travaux pour le nouveau siège de l'entreprise Valorem (opérateur en énergies vertes, 2008.

F. Sur-bègles, Il s'agit de onze logements en accession, répartis sur deux bâtiments, avec des espaces de vie collectifs partagés par l'ensemble des habitants et dont la caractéristique technique est l'utilisation pour leur construction principalement de matériaux bio-sourcés (paille, terre, bois) afin d'arriver à une performance énergétique élevée. Les habitants ont été intégrés à la phase de construction du projet et ils vont pouvoir accéder à la propriété avec des facilités. Calendrier pour Bègles Faisceau -2014. Organisation d'une série de réunions de travail avec les volontaires du projet d'habitat participatif La Ruche à Bègles ; six rendez-vous participatifs et une vingtaine d'ateliers avec la filière numérique, Euratlantique et la ville de Bègles ont porté aussi un projet d'habitat participatif, 2016.

, Mise en service de l'extension de la ligne C du tramway entre Bègles Terres Neuves et Václav Havel, 2015.

, Livraison des deux bâtiments de l'habitat participatif La Ruche ; balade urbaine sur le site Newton, p.2016

, Livraison des premiers programmes du parc de l'intelligence environnementale (Parc Newton) ; visites de tous les quartiers en mutation durant Agora, p.2017

, Ouverture de la première tranche de la Cité numérique, 2018.

, Livraison des bâtiments et espaces extérieurs de la seconde phase du Parc Newton et ouverture deuxième tranche de la Cité numérique, p.2019

, Secteur Bègles Garonne Le secteur Bègles Garonne a été identifié comme quatrième grand site de projet dès la création de l'OIN. Il se trouve dans la partie nord de la commune de Bègles, séparé de Bordeaux par le boulevard Jean-Jacques Bosc et délimité à l'ouest par la Garonne. Il s'agit d'un territoire qui se décompose en trois entités relativement autonomes : le front du boulevard Jean-Jacques Bosc en interface directe avec le secteur

, Un autre objectif d'Euratlantique est de favoriser les continuités urbaines et écologiques vers les autres sites en projet au nord et au sud. Le boulevard Jean-Jacques Bosc est par exemple une véritable frontière, une ligne de séparation entre deux territoires qu'il faut repenser et transformer

. Sur-le-secteur-bègles-garonne,

, Les IBA sont une méthode particulière d'élaboration de stratégies pour la valorisation d'un territoire spécifique. On construit, dans un temps limité, plusieurs projets autour d'un site choisi, cela avec l'aide d'un thème traduisant certains enjeux ou préoccupations propres d'une époque. Les projets présentés sont ensuite invités à dialoguer entre eux et à réfléchir sur la meilleure manière de faire développer ce territoire. Euratlantique a décidé donc de candidater sur une partie du secteur, Imaginer Bègles Bordeaux Autrement, inspirée des IBA allemandes (Internationale Bauausstellung)

, sur un thème, des objectifs et un règlement communs. Les sites sont proposés par des municipalités ou des collectivités territoriales, et des équipes d'architectes et urbanistes vont y travailler dessus. Le thème d'Europan 14 était « La ville productive et la mixité urbaine ». En décembre 2017, trois équipes ayant travaillé sur Bègles ont été sélectionnées, Ce concours se déroule tous les deux ans simultanément dans une vingtaine de pays européens

, Garonne comme lien entre ces sites productifs et les tissus urbains existants, avec la création

, Extrait du livre blanc « Vers Bègles, 2030.

, Bègles est concernée par l'opération « 50 000 logements », par la construction du pont J-J. Bosc, bien sûr par la prochaine traversée du tramway, par la réalisation du delta vert, de la reconquête des rives du fleuve. Les quartiers de la gare de Bordeaux (Saint-Jean et Belcier), Floirac rive droite, vivent eux aussi des transformations visibles. Les Béglais s'interrogent, et ce d'autant plus que cela s, « De profondes transformations urbaines sont en cours à Bègles. Elles sont le résultat des initiatives de la Ville au travers de dispositifs souvent partenariaux

». Lyon, Fabrique métropolitaine » et autres « Participiales »? C'est dans ce contexte qu'il convient de replacer l'engagement de la ville de Bègles et de son maire qui, suite aussi à l'interpellation constante de certains mouvements représentatifs de l'action citoyenne au sein de la commune, a pris forme dans ce dispositif citoyen Vers Bègles 2030 : Village urbain-visage humain. Pour l'illustrer, il convient de rappeler sur ce sujet un des propos de Noël Mamère, Parallèlement, certaines collectivités ont le souci d'associer la population dans la perception, mais aussi dans la nature-même, parfois, des orientations de ces projets. Il en résulte une superposition des informations, consultations et autres concertations : « Grenelle des mobilités, 2012.

, représentants des entreprises et banques implantées dans la région urbaine de Lyon : BNP Paribas, Caisse d'épargne

. Guillardon-guadry, PMI-matériaux)

L. Edf-gdf, . Boiron, F. Rvi, . Telecom, S. A. Clasquin et al., Participants aux groupes de travail 383 : présidents et/ou leurs conseillers ainsi que des membres permanents de la CCI, de la Chambre de métiers, du MEDEF Rhône et de la CPME ; vice-président en charge du « développement économique » de la communauté urbaine de Lyon ; chargés de mission de l'agence d'urbanisme ; consultants du cabinet Algoé ; présidents de groupes professionnels : Unitex (organisation professionnelle textile), Lyon Place Financière et Tertiaire et des membres du Centre des jeunes dirigeants (CJD) ; membres de la direction (PDG, directeurs généraux ou encore directeurs de services centraux tels que le marketing ou la communication) des entreprises suivantes, -1997. Lancement de la démarche « schéma développement économique

, Agence d'urbanisme de Lyon, Le dispositif de mise en oeuvre du SDE, 2001.

S. Le, Institutionnalisation du GLEE : réunions des membres du Grand Lyon Esprit d'Entreprise (présidents du Grand Lyon, de la CPME, du MEDEF, de CCI, des chambres des métiers) ; réunions des directeurs de services du Grand Lyon et de permanents des organisations patronales et de CCI ; rencontres régulières (présidents/vice-présidents /directeurs Grand Lyon) et les grands groupes de l'agglomération par la création du dispositif Grands comptes (lancé en, Agence d'urbanisme pour le développement de l'agglomération lyonnaise, vol.370, p.2002, 2002.

, Renault 382 Source : Galimberti, 2015.

, Ces données se réfèrent tout particulièrement aux années 1997 et 1998. Trucks (automotive), Source, 2006.

M. Aventis and . Biomérieux,

. Adecco, Lyonnaise de Banques (recrutement et bancaire)

, -2009. GLEE, 7 années de vie commune

, document interne au Grand Lyon, pas diffusé publiquement sur le site, mis à disposition par un chargé de mission de la DGDEI), -2011. STRATECO, Plan stratégique de développement économique du Grand Lyon, vol.127, p.p. (, 2009.

, Quatre groupes de travail (attractivité, immobilier, entreprenariat, université et innovation). Acteurs socio-économiques conviés : permanents du MEDEF, 2015.

, CCI ; chambres des métiers et permanents des pôles de compétitivité

E. De and . De-marseille-le,

, Confédération générale des comités d'intérêts de quartiers de Marseille

, Fédération nationale des associations d'usagers des transports

, Parcours Handicap, vol.13

. Ufc-que-choisir-marseille,

, Huit membres d'organisations de salariés : 1. Confédération française de l'encadrement -Confédération générale des cadres 13

, Confédération française démocratique du travail 13

, Confédération française des travailleurs chrétiens

, Confédération générale du travail, p.13

, Fédération syndicale unitaire

, Force ouvrière, p.6

, Union nationale des syndicats autonomes 13

, Union syndicale Solidaires 13. -14 représentants d'organisations d'employeurs (branche, promotion économique

, Chambre d'agriculture des

, Chambre de commerce et d'industrie Marseille Provence

, Chambre des métiers et de l'artisanat

, Confédération des petites et moyennes entreprises

, Fédération BTP, vol.13

M. Mundi,

, Réseau ANIMA Investment Network

, Union des industries minières et métallurgiques Alpes Méditerranée

, Union des métiers et des industries de l'hôtellerie

, Union française des industries pétrolières

, Union maritime et fluviale de Marseille-Fos

, Union nationale des professions libérales 13

, Union pour les entreprises. -23 représentants d'établissements publics (société publique de gestion d'infrastructures, agences

. Aéroport-marseille-provence,

, Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie

A. Université,

, Association régionale HLM

, Caisse des dépôts et consignations

, Club de la croisière Marseille Provence

, Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement des

, Conservatoire du Littoral -délégation de rivages PACA, vol.10

, Etablissement public foncier régional -Délégation départementale

, Fédération départementale des centres sociaux

, Fédération nationale des transports de voyageurs

, Institut de recherche pour le développement

, Institut méditerranéen des villes et des territoires

, Maison méditerranéenne des sciences de l'Homme

, Musée des civilisations de la Méditerranée

, Office national des forêts -Agence territoriale

, 21. Parc national des Calanques