, Une dédicace d'une tour du rempart de Nicée commémore cette victoire. Voir C. MANGO, « Notes d'épigraphie et d'archéologie, Travaux et Mémoires, vol.12, p.352, 1994.

, L'inscription n° 6 est, sur ce point, très éclairante

A. R. Bellinger, . Ph, and D. Grierson, VICTORIA AUGG apparaît sur les monnaies d'argent entre 717 et 720 remplacée ensuite par IESYS XRISTYS, vol.227

, ) sur l'inscription 1 évoque la vision de Constantin et accompagne normalement une croix, référence à la découverte de la Vraie Croix par Hélène. Ce symbole est particulièrement remis à l'honneur sous les empereurs isauriens, pp.193-220, 1997.

C. Vii and .. A. Vogt, Celui-ci puise probablement ses sources dans des ouvrages de l'époque des Héraclides ou parmi des documents relatifs aux victoires de Basile 1 er, vol.86, pp.867-886

. Ph, . Grierson, and . Doc, , p.177

J. Cheynet, . Le-monde-byzantin, L. Ii, and . Byzantin, , p.14, 2006.

D. E. Theophane and . Boor, ?????? ?? ???????? ??????? ?????? ? ????????????? ????? ???? ???????????? ??? ??? ??????????? ?????????, pp.399-400

;. C'est-À-dire-le, D. E. Theophane, and . Boor, ?????????? ??, ?? ????? ??? ?????, ??????? ???????????? ??? ??????? ??? ??????), vol.25

, L'expression désigne au départ un enfant né pendant le règne de son père dans une chambre du palais entièrement décorée de pourpre pour l'occasion (ODB, « Porphyrogennetos, p.1701

G. Dagron, ». Né-dans-la-pourpre, . Travaux, and . Mémoires, le premier acte faisant figurer cette épithète est un document napolitain en date de 763 (B. Capasso, Monumenta ad Neapolitani ducatus historiam pertinentia?, 1881, vol.12, p.262, 1994.

E. Et-prêtre and G. , , pp.51-52, 1996.

, Constantin V associe son fils Léon IV en 751 (PmbZ #3703)

, Il manque visiblement le récit d'une année dans la chronique de Théophane. Selon P. Speck, il s'agit de 741/742. Selon W. Treadgold, il s'agit de 742/743 et Artavasde occupe la cité jusqu'en novembre 743. Selon I. Rochow, il s'agit de novembre 744 (THEOPHANE, éd. Mango, Artabasdos, der rechtgläubige Vorkämpfer der göttlichen Lehren : Untersuchungen zur Revolte des Artabasdos und ihrer Darstellung in der byzantinischen Historiographie, pp.19-77, 1981.

W. ,

«. Treadgold, The Missing Year in the Revolt of Artavasdus, JÖB, vol.42, pp.87-93, 1992.

I. Rochow, K. Konstantin, and V. , 741-775) : Materialen zu seinem Leben mit einem prosopographischen Anhang von Cl, 1994.

, Enfin suffisamment pour empêcher Constantin V de reprendre la ville d'assaut

«. Bloc-de-marbre-À-hauteur-d'homme, I. Dans-la, and . Paroi, L'inscription mesure 1,08 m sur 20 cm, p.131

, +???? ? ???? ??????? ??? ???????????? ??? ??????????? ???? ???????? ??? ?????? ??? ???????????? ???? ?????????, p.131

, Je n'ai malheureusement pas pu retrouver cette inscription car la tour est difficile d'accès. Cependant, la description fournie par les éditions précédentes est très claire. Je ne désespère pas de retrouver cette inscription prochainement

E. Bensammar, « La titulature de l'impératrice et sa signification, Byzantion, vol.46, pp.272-278, 1976.

, Pour des raisons de lisibilité, nous avons distingué Irène (I), femme de Constantin V, d'Irène (II), femme de Léon IV

. Cl and . Foss, 83 s'appuie sur la numismatique

D. E. Theophane and P. Boor, 409-410 ; l'hypothèse est déjà proposée par, p.131

D. E. Théophane and . Boor, NICÉPHORE, éd. Mango, vol.68, p.140

, Le bloc a été ensuite inséré dans le mur de la tour, sur sa face lisible, lors de son remaniement en 740-741. Les souverains mentionnés sont donc vraisemblablement Léon III, Constantin V et sa première épouse khazare, Irène (I) à ne pas confondre avec sa célèbre belle-fille, l'augusta puis basileus Irène (797-802). si médiocres montrent à quel point l'empire connaît des difficultés économiques importantes, liées notamment aux raids arabes qui ravagent l'Asie Mineure et en particulier pendant les années qui précèdent le séisme 66 . Par ailleurs, le séisme d'octobre 740 a causé d'importants dommages qui demandent un effort financier supplémentaire au plus mauvais moment pour l'empire. L'heure est aux restaurations d'urgence, d'autant plus que d'autres régions, comme la Thrace 67 et la Bithynie, sont également touchées. Cependant, l'austérité des inscriptions et de l'ensemble de la construction témoignent aussi d'une volonté politique de simplicité de la part des empereurs isauriens en rupture avec l'universalisme, Notre inscription est donc un remploi qui rappelle une restauration que l'on peut dater d'entre 732 et 740

, La restauration des remparts est une priorité vitale pour l'Empire. Léon III fait lever un impôt exceptionnel avec l'adhésion du peuple pour les relever comme le signale Théophane 69 . Le chantier commence vraisemblablement dès l'hiver 740-741

#. Pmbz, Marie meurt d'ailleurs peu de temps après, probablement en 751. Constantin V a vécu ensuite maritalement avec Eudoxie avec qui il

. Théophane-en-fait-le-relevé, 738 (ravage de la Cappadoce et de l'Asie mineure), en 740 (prise de la forteresse de Sideron que Theophane place à tort en 737), Revue historique, vol.733, pp.1-32, 1962.

, Par contre la restauration du rempart de Nicée est probablement légèrement postérieure à l'attaque de 727 et ne peut donc pas entrer en ligne de compte en ce qui concerne le dossier évoqué ici (C. MANGO, « Notes d'épigraphie et d'archéologie, Deux inscriptions de Thrace témoignent de restaurations à l'époque de Léon III et de Constantin V, comme un mur d'enceinte à Aïnos ou un pont à Vizyé (C. Asdracha, « Inscriptions byzantines de la Thrace orientale (VIII e -XI e siècles). Présentation et commentaire historique », ????????????? ???????, vol.12, p.352, 1989.

H. Ahrweiler and L. 'idéologie-politique, , p.29

, 152) répliques mentionnées par Théophane ont pu retarder la reconstruction, ou détruire ce qui venait d'être reconstruit, allongeant le chantier d'autant plus. Dans ce contexte, les inscriptions 1 à 8 signalent à mon avis la première phase de reconstruction, entre novembre 740 et juin 741. Les formulaires et les invocations sont très proches voire identiques des formulaires contenus dans les sources numismatiques, en particulier celui inscrit sur les miliarèsia. Ces derniers sont imprégnés d'acclamations idéologiques rappelant les victoires du règne et empreints de formulaires encore employés sous les Héraclides dont le dernier représentant a été renversé en 711. De plus, C'est-à-dire des institutions censées représenter le peuple (les dèmes, les corps d'armée de la capitale, voir L. Bréhier, Les institutions de l'Empire byzantin, 19702.

, Artavasde et la confrontation qui en découle entre ce dernier et Constantin V ont mis le chantier entre parenthèses. Constantin V, ne pouvant entrer dans Constantinople, il se réfugie à Amorium 71 . Ce n'est qu'après son retour, en novembre 743 ou 744, qu'il peut achever la restauration. Son retour marque une rupture dans le formulaire employé ce qui explique la teneur de l'inscription 9, non pas datée du règne de Constantin VI, mais bien de celui de Constantin V

, Je pense donc que ces inscriptions très particulières en lettres de briques ont été réalisées dans une fourchette chronologique très resserrée mais en deux temps. Le premier entre la fin 740 et l'été 741 et le second peu de temps après l'hiver 743-744 ou 744-745. La restauration a concerné la plus grande partie du rempart terrestre mais seules les inscriptions des tours 18 à 63 ont conservé le souvenir des commanditaires

, L'ensemble de ces textes forment un tout et présentent aux habitants de la capitale ce qu'est le programme politique des Isauriens : un programme militaire et austère, dont l'objectif est la défense du sol natal des Romains

. Cette-politique-militaire-doit-souder-le-peuple-chrétien, confondu avec la « nation » byzantine dans le but de défendre ce qui reste de la chrétienté contre les envahisseurs. Cette politique nouvelle repose sur de « grands empereurs », comprenons « grands » par leurs victoires, et soutenus par Dieu car ils défendent la seule orthodoxie, nettoyée d'idoles inutiles au profit du seul symbole qui compte, la croix, le « signe » qui permet de vaincre et qui forme l'acclamation principale des inscriptions. Cette politique militaire et iconoclaste doit amener la paix intérieure et extérieure. C'est ce que

L. Arnaud, Les inscriptions en lettres de briques du rempart terrestre de Constantinople-Istanbul : un aperçu des événements de 740-743/744". In-Scription -Livraisons | Deuxième livraison, vol.27, 2018.

M. Auzepy, ». Les-enjeux-de-l'iconoclasme, and . Cristianità-d'occidente-e-cristianità-d'oriente, où elle montre que la politique iconoclaste est une réponse aux difficultés de l'empire, mais aussi un moyen de rallier des populations hostiles comme les Juifs, et empêcher ce qui s'est passé en Syrie dans les années 630 lorsque les chrétiens persécutés et les Juifs avaient, Spolète, vol.51, pp.275-276, 2004.

D. E. Theophane and . Boor, Ce qui montre que les remparts étaient fonctionnels dès l'été 741, pp.414-415