F. Lozeran-du, Dissertation sur la nature de l'air, p. 43 à propos de ceux qui soutiennent la conservation de la quantité de mouvement comme l

L. Molières, Il s'agit de ceux qui confèrent au repos une force et un mouvement « confus » aux éléments, p.322

L. Corgne-de-launay, Réponse aux Principales Objections, p. xij. Il s'agit des « Cartésiens » qui s'en tiennent aux théories de Descartes

. Bertier, Bertier ne mentionne pas les savants qu'il regroupe sous ces termes, pp.5-6

L. Molières and T. I. , , p.322

. Ibid and . Ii, , pp.2-3

.. I. Ibid, E. Dédicatoire-non, and . Paginé,

. Ibid and . Iv, , p.8

, Ces critiques sont rappelées au début de la section 2 de la présente Introduction

, Mais, écrit Molières en 1738, ce n'est pas parce qu'il réforme le système de Descartes et rejette en particulier « la force positive du repos » qu'il faut prétendre que lui-même et « les autres partisans du nouveau systême, nous ne sommes pas Cartesiens » 223 . Ces nouveaux « Cartésiens » recourent au « tourbillon composé » et se distinguent d'autres « Cartésiens » comme par exemple Jean (I) Bernoulli qui recourt au « tourbillon simple » 224, Au-delà de ces questions liées à la mécanique céleste, ce sont plus globalement les phénomènes physico-chimiques expliqués par des forces d'attractions que Molières cherche à intégrer dans le nouveau mécanisme des petits tourbillons 222

. Molières, Probleme physico-mathématique, pp.235-244

L. L. Molières and . Astronomiques, Pour cette loi dans les tourbillons sphériques, voir Molières, Loix générales du Mouvement dans le Tourbillon Sphérique, Pour les trois mémoires évoquées de Molières, voir Brunet, L'Introduction, pp.241-245

T. Aiton and . Vortex, , pp.211-215

L. Molières and .. I. , Pour Molières, l'éther ne résiste pas car il ne pèse pas et l'univers est constitué par deux matières hétérogènes, l'éther sous la forme de petits tourbillons et les corps pesants dont les parties constitutives sont en repos mutuels, pp.367-404

, Les chapitres III et VI de ce livre consacrés à Lozeran du Fesc et Béraud reviennent notamment sur la substitution des forces d'attractions en chimie par les impulsions des petits tourbillons, p.359

L. Corgne-de-launay, Réponse aux Principales Objections, p.31

, Les tourbillons « composés » correspondent aux grands tourbillons de Descartes composés de petits tourbillons, pp.178-179

L. Keranflech, hypothèse des petits tourbillons, p.297

L. Corgne-de-launay, Réponse aux Principales Objections, pp.300-298

, Ms, vol.229, pp.2-15

, Sauf mention différente, toutes nos citations sont extraites des registres aux dates indiquées

. Poidebard, Correspondance littéraire et anecdotique entre Monsieur de Saint Fonds et le Président Dugas, t. I, pp.78-80

, Nouvelles littéraires, p.194

. Cf and . Dainville, Parmi les grands noms qui y ont précédé Rabuel, citons le P. Honoré Fabri (1607-1688) qui fut titulaire de la chaire de mathématiques de 1640 à 1647 avant de rejoindre, auteur du Cursus seu Mundus Mathematicus (1690), cours complet de mathématiques en 4 volumes plusieurs fois réédité, vol.II, pp.1621-1678

. Cf and . Montucla, À ma connaissance, cette indication de Montucla n'est pas corroborée par d'autres sources, Histoire des mathématiques, vol.II, pp.390-394

, Histoire de l'Académie royale des sciences, belles-lettres et Arts de Lyon et Dictionnaire historique des académiciens de Lyon. Le P. de Saint-Bonnet (1652-1702, « philosophe et Mathématicien, fort connu et fort aimé de M. Varignon » (Correspondance entre Boileau Despréaux et Brossette, p. 41), dont on a vu qu'il était lié à Rabuel, figure parmi les fondateurs de cette Académie avec Charles Cheynet (1666-1762)

, « Il fut mon Maître, c'est de lui que j'ai pris mes premieres leçons de Geometrie

. Cf and . Sommervogel, 718 et Sommervogel, IV, 1725. Cette attribution est fondée, entre autres, VII, 1362 et les notices consacrées au P. Lespinasse dans de Backer, vol.II, p.734

P. Le, Colonia dans son Histoire littéraire de la ville de Lyon mentionne aussi le P. Lespinasse comme l'éditeur des, Commentaires (op. cit, vol.II, p.733

. Cf, . Rabuel, P. Commentaires, . De, and . Fait, la permission du Révérend Père Provincial pour la publication date du 24 mars 1728, soit moins d'un mois avant le décès de Rabuel le 12 avril 1728. L'approbation par Louis Godin (1704-1760) de l'Observatoire Royal (membre de l'Académie des Sciences, il participera plus tard à l'expédition de mesure de l'arc de méridien en Équateur) date quant

. Cf and . Mémoires-de-trévoux, Cet article paraphrase et cite deux longs extraits in extenso de la préface, vol.1730, pp.1206-1214

. Cf and . Hallyn, , pp.11-15

. Cf and . Descartes, Lettres III, 447-448 et AT V, pp.397-399

, Cette accusation est pour la première fois exprimée dans la lettre de Roberval contre Descartes d, Descartes, Lettres III, 321 et AT II, pp.113-114

, Descartes fait référence au fait que la parabole cubique cartésienne est solution d'un problème de Pappus à 5 lignes, dont quatre sont parallèles

, Sur la question de la généralité chez Descartes, cf. Maronne, « Pascal versus Descartes, pp.538-550

, Pour paraphraser la formule d'une célèbre collection de livres, les Commentaires de Rabuel serait donc une « Géométrie de Descartes pour les nuls ». Plus sérieusement, les auditoires des collèges jésuites de l'époque n'autorisaient sans doute pas un enseignement plus exigeant de La Géométrie de Descartes. Cf. Dainville, « L'enseignement scientifique dans les collèges des jésuites, pp.60-64

L. Sur-le-style-d'écriture-de and . Géométrie,

. Cf and . Descartes, Géométrie, fin du livre, non paginée et AT VI, pp.511-514

, Voir par exemple les « 12 Regles generales pour les Problèmes » illustrées par autant de problèmes (Rabuel, Commentaires, p.20

, les six règles présentées par Rabuel pour « décrire une courbe en cherchant plusieurs de ses points » illustrées par quatre problèmes (Rabuel, Commentaires, Cf, pp.138-144

, Pour les titres complets donnés par Rabuel, voir Annexe I. Non content de rapporter ces réserves

. Cf and G. Descartes, et AT VI, pp.442-444

, Les courbes sont classées en genre par Descartes selon le degré de leur équation : premier genre lorsque l'équation est de degré 1 ou 2 (les coniques), second genre

G. Descartes, Sur la simplicité et la classification des courbes, cf. Bos, Redefining geometrical exactness, et AT VI, pp.355-361

. Cf and G. Descartes, et AT VI, p.485

. Cf and . Descartes, Geometria 1659-1661, I, p. 323-324 et Bos, op. cit, pp.363-368

, Par exemple, pour construire l'équation z 4 -apzz + aaqz = 0, on « insère » z 2 = ay dans un ou plusieurs des termes de l'équation pour obtenir l'équation d'une deuxième courbe qui est une conique, Cf. Rabuel, p.347

. Cf, et les mémoires de Rolle parus en 1708 et 1709. Cf. également les mémoires de La Hire de 1710 et de Rolle de 1713. Pour une présentation de la critique de Rolle à travers un exemple et une étude des discussions afférentes dans l'Académie des sciences, HARS 1709, pp.369-371

, Hospital prend d'ailleurs l'exemple des compas cartésiens pour affirmer que dans ce cas « la facilité de la construction, & de la démonstration récompense en quelque sorte ce deffaut » (L'Hospital, Traité analytique des sections coniques, p.459

C. Dans and R. , Commentaires, pp.418-419

, encore que la pluspart soient esgalement composées, en sorte qu'elles peuvent servir a déterminer les mesmes points, & construire les mesmes problemes, il y en a toutefois aussy quelques unes qui sont plus simples

. Cf, D. Fermat, L. Tripartita, and . Hire, qui est aussi mentionné par Rabuel. Bos note que L'Hospital est le premier à énoncer le « théorème principal » de la construction des équations dans un ouvrage imprimé : cf. L'Hospital, op. cit, La construction des équations analytiques, ainsi que les mémoires de La Hire de 1710 et 1712, p.349

, Il s'agit du manuscrit de la Dissertatio Tripartita. Cf. la conclusion de Fermat : « An ergo errasse Cartesium ulteriùs Cartesiani dissimulabunt, p.115

, Pour une étude mathématique et historique détaillée de la construction des équations, cf. Bos, « The "construction of équations" ». Le « théorème principal » de la construction des équations y est donné p, pp.349-351

L. Cf and . Hire, Cf. aussi L'Hospital qui construit par exemple une équation de degré 9 avec deux cubiques (L'Hospital, Traité analytique des sections coniques, La construction des équations analytiques, p.344

. C'est-À-dire,

, Remarquons que dans ses figures

, C'est-à-dire la partie de ce tourbillon la plus proche du Soleil

. Respectivement-celui-de-la-terre,

T. Voir-le, sans se choquer, se résister mutuellement par leurs forces centrifuges ; de telles sortes que deux corpuscules qui se touchent, l'un ne l'emporte pas sur l'autre ; car si l'un l'emporte sur l'autre, il n'y aura plus d'équilibre. Et comment allier toutes ces idées, si l'on ne reconnoît que la matiere subtile est composée d'une infinité de Tourbillons, ou de spheres très-fluides de toutes sortes de grandeurs, qui remplissent l'Univers, & se contrebalancent par leurs forces centrifuges ? » Molières remarque qu'en vertu des lois du choc, les trois éléments dont Descartes suppose que l'univers est composé doivent à force de percussions conduire au repos et que « le mouvement qu'il est nécessaire de supposer dans la matiere qui compose chacun des grands tourbillons, pour expliquer les phénomenes, ne peut pareillement y subsister, si ses moindres parties se meuvent d'une façon confuse & en tous sens, à moins que ce ne soit en tourbillons, IV des Leçons de physique, Leçon XV, Prop. IV. concevoir que ces corpuscules puissent, pp.320-321

F. Lozeran-du, L'air possède un plus grand degré de liquidité que tout autre fluide notamment grâce à la plus grande « solidité » de ses parties intégrantes -le fait qu'elles soient plus denses que d'autres parties des corps solides -qui fait qu'elles donnent moins de passages à l'éther dans leurs pores et reçoivent ainsi davantage d'impulsion et sont donc davantage mobiles, pp.50-51

, Cette pesanteur « a la même cause que celle des autres corps » sans plus de détail. Cependant, il y a tout lieu de penser que les parties intégrantes justifient une différence de poids entre l'air et l'éther ; ce dernier composé uniquement de tourbillons ne pèse pas, tandis que les tourbillons chargés de corps solides pèsent. Parmi d'autres propriétés, Lozeran évoque notamment celle de propager le son qui se fait selon le modèle de fronts d'ondes utilisé pour la propagation de la lumière, pp.91-100

, Du moins, si Lozeran écrit qu'un tourbillon d'air en comprend d'autres, il ne développe pas davantage

, Newton établit qu'un corps qui respecte la loi des aires subit l'action d'une force centrale

. Mathon, Dissertation en forme de Lettre, p.1214

, L'examen de la « Sixiéme analyse, Octobre, vol.1743, pp.232-272

. Mathon, Dissertation en forme de Lettre, p.1213

A. Registre, , pp.33-34

, Sur les sens de ce mot « dynamique » à l'époque, nous renvoyons à l'article de D'Alembert « Dynamique, pp.174-176

, Ms 209, f. 30-53, n° 893 -avec des lettres jusqu'à E suivant la lecture

, mars 1755, f. 35-39r (idem, vol.7, pp.262-263

. Ibid, La Marquise du Chatelet conçoit « que le feu [?] est un être d'une nature mitoyenne, qu'il n'est ni esprit, ni matiére, ni espace, & qu'il existe peut-être une infinité d'êtres dans l'Univers, qui sont très-différens de ceux que nous connoissons », Marquise du Châtelet, Dissertation sur la nature & la propagation du feu, et Joly, « Les théories du feu de Voltaire et madame du Châtelet, p.120

«. Le-feu-ne-pese and . Point, ou s'il pese, il est impossible que son poids soit jamais sensible pour nous, p.110

. Béraud, Dissertation sur la cause de l'augmentation de poids, p.1

, Béraud évoque « M r . Boyle de flamma ponderabilitate » à savoir New experiments to make fire and flame stable and ponderable, pp.1-5

C. Lémery and . De-chymie, , p.143

. Molières, Leçons ; les expériences de Samuel Cottereau Duclos d'après ce qu'en rapporte Duhamel, Regiae Scientiarum Academiae Historia, pp.13-14

. Boerhaave, Elémens de Chymie, t. I, p, pp.372-375

. Homberg, Les expériences de Boerhaave montrent que la calcination du fer ne provoque pas d'augmentation de pesanteur. matiére ? » 7 Les réflexions de Privat de Molières, citées par Béraud, pp.94-95

, Cette expérience se produisant sous l'action des rayons du soleil, « au foyer du verre ardent, dont feu M. le Régent à fait le présent à l'Académie », l'augmentation du poids ne provient pas du combustible (bois, charbon) 9 . Pour Molières, elle ne résulte pas davantage de l'air car pour en comprimer 5 livres de telle sorte que cette quantité puisse s'insérer dans les pores du plomb, il faudrait « y employer un poids énorme » 10 . D'où cette idée avancée par certains auteurs que la matière qui transmet la chaleur et la lumière pèse, Molières réfute que l'augmentation du poids et du un résultat final de 25 livres, le volume calciné augmentant aussi, pp.158-159

S. Mais and . Molières, Ainsi, cette matière oppose-t-elle une résistance aux corps qui la traverse qui ne puisse être attribuée à l'air ? Molières répond par la négative en invoquant Newton pour lequel « cet espace [où se meuvent les planètes] qu'occupe la lumiere [?] ne faisoit aucune résistance ; ce qui l'a porté à conclurre suivant ses principes qu'il étoit vuide, qu'il étoit destitué de toute matiere » et donc nécessairement de pesanteur 11 . Le « vuide » pour Newton correspond chez Molières à l'éther qui remplit tout l'espace, qui ne résiste pas et qui tout en étant la cause de la pesanteur ne pèse pas 12 . Par ailleurs, la « matière ignée » ne peut pas être plus dense dans un lieu que dans un autre, et elle ne l'est pas davantage dans les pores des corps calcinés. En effet, l'éther est le « véhicule » de la lumière et de la chaleur et transmettant l'action d'une infinité d'objets, p.160

, Ainsi, la plus grande intensité d'un son en un endroit ne résulte pas d'un air plus dense en ce lieu qu'en un autre, mais de la plus grande mobilité de ce milieu et ce jusque dans ses moindres parties ; de même, ce qui fait que « la lumiere est plus vive, plus dense si l'on veut, vol.13

. Béraud, Dissertation sur la cause de l'augmentation de poids, p.5

L. Molières and . Iii, Une interprétation « assez largement partagée, au tournant des XVII e et XVIII e siècles : telles sont les positions notamment de Nicolas Lémery et Boyle ou celles des académiciens Homberg et L. Lémery. Voir Joly, « La question de la nature du feu, pp.46-48

«. Principe and . Wilhelm-homberg, Selon Lémery les pores d'un corps soumis au feu se dilatent, « des parties de feu » s'y introduisent alors et, lorsque son action cesse, « les pores se rétablissent », ils « s'affaissent » ce qui entraîne que « les petites, pp.544-545

. Lémery, Ce rapprochement entre les effets normalement dévolus au feu et ce qui s'observe pour les corps calcinés suggère « d'attribuer ces effets aux parties mêmes du feu qui ont été retenuës dans ces corps, Conjectures et reflexions, p. 410. L. Lémery montre que la matière insérée dans les corps possède les mêmes propriétés que le feu, p.160

L. Molières and . Iii, Ceci figure aussi chez Homberg, que Lémery mentionne dans son mémoire, Homberg qui rapporte ses expériences de calcination du « regule de Mars » (de l'antimoine) en poudre avec « le grand verre ardent de Monseigneur le Duc D'Orleans », dans lesquelles « aucune autre matiere ne l'a [le régule] pû toucher » et donc où seule la lumière explique la modification du poids, voir Homberg, p.470

L. Molières and T. Iii, , pp.157-158

, Pour ces propositions chez Newton, voir Newton, Principes mathématiques, t. I, pp.413-427

L. Molières and .. I. , aborde la question de « l'insensible résistance, pp.309-404

L. Molières and T. Iii, , pp.162-163

L. Molières and T. Iii, , pp.175-176

. Béraud, Dissertation sur la cause de l'augmentation de poids, p.9

, Béraud écrit que ce « sentiment » de Boerhaave « a été remis au jour avec tant d'élegance & de force par une Dame, que ses talens & ses connoisances rendent aussi illustre que sa naissance ; par un Sçavant Philosophe, tout à la fois Physicien, mathematicien, Historien & le Héros des Poëtes ». Il s'agit du mémoire de la Marquise du Chatelet participant au prix de 1738

. Béraud, Mais Musschenbroek a montré que le métal acquiert son plus grand degré de chaleur non lorsqu'il est seulement fondu mais rougi : c'est là que le feu agit le plus et donc devrait le plus dissiper les soufres et les sels ; le métal devrait ainsi perdre de sa pesanteur mais c'est pourtant à ce moment qu'il reçoit du poids puisque la chaux pèse davantage que le métal fondu. Voir Musschenbroek, Essai de Physique, t. I, notamment p. 456. Boerhaave, Elémens de Chimie, t. I, p. 372-375 montre en expérimentant avec le fer que l'augmentation de poids est nulle ; même constat toujours sur du fer pesant « depuis une livre jusqu'à 2000 livres » avec les expériences rapportées dans les « Piéces qui ont remporté le prix Tom. 4. pag. 102 » à savoir le mémoire de la Marquise du Châtelet, Dissertation sur la nature et la propagation du feu, p. 104. Puis, si en chauffant 20 livres de plomb on obtient 25 livres de chaux, en redonnant à la chaux de plomb son premier état de plomb par l'action du feu, de 25 livres de chaux on ne retire que 19 livres de plomb : une « même cause » produit des « effets contraires » et cette nouvelle action du feu devrait aussi ajouter en pesanteur, pour ces expériences, voir Lémery, Cours de Chymie, Dissertation sur la cause de l'augmentation de poids, pp.11-15

. Béraud, Béraud évoque des expériences de Boyle calcinant de l'étain « sur des charbons ardents, à la flamme de soufre & à celle d'esprit de vin » : bien que ce dernier soit « plus subtil, plus spiritueux » que le premier car « purifié de tout phlegme & de toute partie grossiere, p.15

, s'approchant de la surface de la planète, l'air devient de plus en plus « chargé » causant ainsi « une infinité de très-petites refractions insensibles ». S'explique alors la possibilité d'apercevoir la Lune lorsqu'elle se situe dans le cône d'ombre de la Terre. De la même manière, la diffraction s'identifie à « une veritable refraction » issue de cette atmosphère enveloppant la matière, p.55

. Manifestement, Dans la Question XIX de la seconde édition anglaise de 1718 de son livre, Newton demande si « la Refraction de la Lumiére ne provient-elle pas de la différente densité de ce Milieu étherée en différens endroits, la Lumiére s'éloignant toûjours des parties du Milieu qui sont les plus denses » 57 . Cet éther est « dense par degré » et ne rompt-il pas par ce moyen les Rayons de Lumiére, non en un Point, mais en les pliant peu à peu en Lignes Courbes ? Et la condensation graduelle de ce Milieu ne s'étend-elle pas à quelque distance des Corps, pp.493-494

, Newton écrit que la « friction » peut « faire évaporer d'un corps électrique » une « exhalaison » à la fois « rare » et « subtile », quoique « puissante », qui se répand dans une « Sphere » d'une certaine étendue et qui est susceptible d

, Boyle prétend que tous les corps, même les plus solides & les plus durs, comme les diamans, ont leur atmosphere » 60 . Dortous de Mairan évoque l'Optique de Newton et le De Atmosphaeris corporum consistentium de R. Boyle pour légitimer son usage d'atmosphères autour de corps 61 . Ce qui pouvait, d'après la précédente citation de Newton, faire office de conjecture apparaît comme un élément de recherche essentiel pour Dortous de Mairan, notamment dans son explication de la diffraction : ces « atmosphères » lui offrent la possibilité de concilier le mécanisme avec les expériences de l'optique newtonienne 62, Ce recours aux densités de fluides apparaît au moins dès les années 1670 dans une lettre que Newton adresse à R. Boyle et publiée dans l'édition de 1744 des oeuvres de ce dernier 58

, Hartsoeker ne mentionne que le père Grimaldi « dans une observation, que personne que je sache n'a encore faite que lui, p.306

T. Newton, , p.493

. Boyle, The Works, t. I, p, pp.70-73

I. Cohen, Newton's papers and letters, pp.250-253

, voir Heilbron, Electricity in the 17th & 18th Centuries. p. 67-71 et P. M. Heimann, « Ether and imponderables, p.70

T. Newton, , pp.493-497

». «-atmosphère and E. , , p.822

. Dortous-de-mairan, & l'espèce d'atmosphère que ce fluide forme autour d'eux, qui repousse les uns & qui s'accroche aux autres, quelqu'hypothétiques qu'ils paroissent, ne doivent point surprendre, & sont admis par les Physiciens les plus habiles, & sur-tout par ceux que des expériences aussi nombreuses que délicates ont rendu célèbres », en l'occurrence Newton et Boyle. Concernant Newton, Mairan se réfère à « Newton, Opt. l. 2. part. 3. pr. 8 », à savoir Newton, Traité d'optique, p. 359-370 : cette proposition stipule que la réflexion de la lumière se produit au niveaux des pores des corps sans pour autant évoquer « l'espèce d'atmosphère, Dissertation sur la glace, p. 111 : « ces mouvemens intérieurs ou extérieurs d'un fluide subtil, par rapport à des corps ou des corpuscules quelconques

, Sur cette conciliation chez Dortous de Mairan via les atmosphères, voir Darrigol, A History of Optics, p. 145. chaque petit tourbillon représente donc le tourbillon terrestre, il a son pole boreal qui regarde le Nord de la Terre, il a son pole austral qui regarde le Sud. Voilà la matiere magnétique, p.10

, Deux éléments permettent alors de définir un tel corps. D'une part, il s'agit d'une matière comprenant « des parties insensibles, dont les pores présentent un libre passage à cette matiere [subtile], disposées en files paralléles entr'elles ; ce qui forme dans l'intérieur de l'Aiman des conduits imperceptibles, longs, étroits & paralléles à son axe, Ces files de tourbillons d'éther définissent l'orientation d'un aimant, p.10

. Béraud, Dissertation sur le rapport, p.9

, Ces deux matières pénètrent toutes deux les mêmes milieux et les mêmes corps et exercent à travers eux leurs effets respectifs bien que différents : « n'est-ce pas une raison plus que probable de croire que ces deux matieres sont homogênes ?, p.2

, Huygens & Newton, en traitant de la propagation de la lumiére, ont supposé que l'éther, comme le véhicule de la lumiére, est actuellement élastique par lui-même ; ils l'ont supposé simplement, sans en indiquer aucune raison physique, Les petits tourbillons fournissent à Bernoulli une telle « raison

. Béraud, Dissertation sur le rapport, p.2

, Concernant ce second mouvement, Béraud souligne son caractère non « arbitraire », remarquant qu'il existe « dans tous les Corps célestes », ce qui donne le « droit

, Je crois que cette matiere [magnétique] pénétre moins l'Aiman & le fer que l'air & les autres Corps, & que c'est par là qu'on doit expliquer tous les Phénomênes de l

L. Ainsi and . Limaille-de-fer-placée-sur-«-feüille-de-tole, une lame de fer ou d'acier » sous laquelle on passe un aimant demeure immobile, alors que placée sur du carton, une glace, ou tout autre métal se met en mouvement : « la matiere magnétique traverse donc plus difficilement le fer que tous les autres Corps », ibid, p.14

. Béraud, Dissertation sur le rapport, pp.17-18

, Béraud écrit ainsi proposer un mécanisme de l'électricité qui me paroît simple, & je m'y suis attaché d'autant plus volontiers qu'il n'est point opposé au systême de la matiere effluente & affluente de Monsieur l'Abbé Nollet, qui a si bien écrit sur cette matiere, & dont je fais gloire ici de profiter des vûës & des expériences : il s'écarte peu aussi de l'hypotése que fit soûtenir l'année passée à Genève Monsieur Jallabert, p.79

». L'électricité-se-manifeste-plus-dans-le-«-verre and ». Transparentes, une part parce que ces solides contiennent beaucoup d'éther puisque leurs transparences résulte de cette matière, d'autre part parce que leurs parties internes sont cassantes, friables, « roides ». Ainsi le souffre s'avère moins électrique que le verre puisque ses « molécules sont moins roides & plus liées ensemble ». Si les métaux aussi contiennent beaucoup d'éther, ils ne s'électrisent pas par frottements : leur « ductilité » montre qu'ils se composent de parties « souples, fléxibles, liées ensembles » et donc peu propres à recevoir le « trémoussement » nécessairement à la mise en vibration de l'éther

J. Concernant-jean, Béraud fait ici référence à Nollet, Essai sur l'Electricité, au contenu théorique identique à Nollet, Conjectures ; « l'hypotése que fit soûtenir » suggère une référence à la thèse défendue par Louis Necker (1730-1804), Theses Physicae. On trouve notamment dans ce travail une explication de l'attraction et la répulsion, Essay sur l'Electricité des corps, 1747 » pour Nollet et « Theses de Electricitate Geneva, 1749.

C. Nollet, La matière électrique sort des corps frottés sous forme de « bouquets » ou « aigrettes » uniquement par un certain nombre de pores tandis « qu'il y a un grand nombre de pores par lesquels la matière électrique ne sort point » mais que par ceux-ci « il entre une matière qui vient ou de l'atmosphère, ou des corps solides & autres qui sont aux environs du corps électrisé, pour les expériences justifiant la double circulation d'une matière autour d'un corps électrisé, pp.279-289

T. Benguigui and . Électriques, , pp.13-19

, Mécanismes de phénomènes électriques

, Tout d'abord, Béraud juge d'abord « probable » que les tourbillons dans les métaux soient moins « serrés » que dans le verre, les métaux possédant des pores plus « larges » ou l'éther a un mouvement plus « libre ». Par conséquent, les tourbillons émanant d'un verre frotté pénètrent « plus aisément » les métaux que le verre. Sortant du verre frotté, les tourbillons entrent dans ces métaux et, composés de tourbillons « plus forts », ils communiquent de leur mouvement à ceux que les feuilles renferment : « ainsi affoiblis ils cédent aisément au ressort de l'Ether qui les repousse, repoussés enfin ils entraînent avec eux les fragmens de feuille d'or qu'ils enveloppent », qui s'avèrent « trop légers » pour résister à la pression de l'éther dense qui agit sur leurs parties solides ainsi que sur les tourbillons qu'ils renferment 81, Selon Béraud les attractions et répulsions de petites feuilles métalliques placées dans l'atmosphère d'une boule de verre électrisée résultent d'« une vraye impulsion » qui dépend du « mouvement réciproque » de l'éther qu'il a établi

». En, . Au-voisinage-d'une-feuille-d'or-suspendue, and . Qu, elle suit le courant des filets électriques qui trouvent moins de résistance dans les pores du doigt que dans les pores de l'air, où est renfermé l'Ether environnant ». Ces filets perdent ensuite leur « force » par « la communication de leur mouvement », la feuille tombe alors vers le verre, puis réitère son ascension en se portant vers le doigt 83 . Par ailleurs, en approchant d'une petite feuille suspendue par l'action d'un verre frotté un autre tube en verre nouvellement frotté, le métal s'éloigne car « les filets électriques qui sortent des pores de ce second Tube tout récemment électrisé ont bien plus de force que ceux qui s'échappent des pores du premier Tube, dont le mouvement des parties insensibles s'est déjà affoibli ». En présentant à la place du second tube « un bâton de cire d'Espagne ou une boule de souffre », la feuille s'en approche car « les émanations électriques de ces corps ont bien moins de force que celles que fournit le Tube de verre ». Ainsi, pour expliquer ces mouvements d'attractions-répulsions « on n'est pas obligé d'admettre avec Mr

. Béraud, Dissertation sur le rapport, pp.24-25

, les autres : ce mobile se voit d'abord porté vers le tube « par la matière affluente toûjours supérieure à son antagoniste », tant que ce corps possède un petit volume ou que sa « figure » le fasse échapper à « l'impulsion contraire des rayons divergens, Sur ces différences de vitesses et quantités de matière entrante et sortante voir aussi p. 136-137 et Nollet, Essai sur l'Electricité, p.24

. Béraud, Dissertation sur le rapport, p.25

, De la même manière, pendant l'été, puisque l'air est « raréfié » l'éther trouve de plus grands espaces entre ses pores, perd de sa densité et les « filets » électriques subissent moins de compression. Ainsi, si la densité ou compression de l'éther diminue, l'électricité aussi. A contrario, dans un temps sec et froid l'air moins chargé de vapeurs est plus dense, l'éther environnant possède alors plus de « ressort » et les « filets » plus de force de compression 85 . Concernant l'électrisation par « communication », les corps non électriques par « eux-mêmes », autrement dit non électriques par le frottement tel que les métaux, sont ceux dont « les parties insensibles ne sont point assez élastiques pour être ébranlées par le frottement ». Mais à l'approche d'un verre frotté, les « filets » des tourbillons s'insinuent « aisément » dans les pores de ces métaux assez « larges » et communiquent à leurs tourbillons « ce mouvement d'impulsion & de compression, en quoi consiste l'électricité ». Les « filets » issus du verre compriment les tourbillons dans un métal, lesquels à leur tour se dilatent et se voient comprimés par le « ressort » de l'éther ambiant. De tels mouvements peuvent s'avérer violents, notamment parce que les tourbillons « comprimés » ne peuvent pas se dilater dans les pores « resserrés » des métaux et « ils doivent donc s'échapper avec violence par les issuës libres qu'ils rencontrent & s'élancer au dehors en divergeant » : d'où ces « aigrettes d'une lumière très-vive » sortant d'une barre en fer 86 . Ce type d'électrisation ne se communique pas à travers les « résines », les « gommes » etc. comme le montre l'expérience car contrairement aux métaux ces matières possèdent des pores plus « serrés », moins « spatieux » pour l'éther, et les « filets électriques » les pénètrent ainsi moins bien et communiquent moins leurs mouvements aux tourbillons compris dans ces pores 87 . De manière générale, ces « filets » pénètrent plus facilement les corps qui ne s'électrisent que par communication -les métaux, par exempleplutôt que ceux qui s'électrisent par ne sont pas actuellement électriques, pp.117-119

C. Nollet, , pp.145-146

. Jallabert, Experiences sur l'Electricité, pp.163-168

. Béraud, Pour des observations expérimentales sur la « vertu électrique » liés aux temps secs et humides, voir Nollet, Essai sur l'Electricité, pp.135-136

D. Béraud, . Sur-le, and . Rapport, Si un homme électrisé tient dans une main un carton supportant des feuilles d'or et qu'on approche sous cette main de semblables feuilles, tandis que ces dernières seront attirées les autres seront repoussées. Ainsi, « il y a donc dans l'électricité qui s'acquiert par communication, éruption du côté du corps électrisé & répulsion du côté de l'Ether environnant, cette espèce d'électricité doit donc produire les mêmes effets que celle qui est excité par le frottement ». Ces expériences figurent chez Nollet, Essai sur l'Electricité, pp.75-81

D. Béraud, . Sur-le, and . Rapport, Des feuilles placées dans un récipient bouché par une plaque de résine, de cire etc. ne sont pas attirées par un bâton de verre placé au-dessus de la plaque, p.28

V. Nollet, . Essai, and . Electricité, l'expérience montre que l'électricité pénètre et sort plus facilement de certains corps (fer etc.) que d'autres (résines etc, pp.107-116

. Béraud, Dissertation sur le rapport, pp.24-25

, la matiére électrique ou la matiére éthérée n'est pas le feu ; mais elle en est le principe le plus actif, elle en est l'ame & la cause immédiate de l'inflammation. Le P. Lozeran du Fech, de la Compagnie de Jesus, l'a parfaitement bien prouvé dans sa Dissertation sur la Propagation du Feu. Selon cet Auteur, le feu n'est pas un Element ; mais un mixte composé de sels, d'huiles, d'air, de matiére étherée, pp.157-159

. Lorsqu'un-morceau-de-fer and . Électrisé, Il se crée ainsi « deux courrans de matiére étherée qui vont l'un contre l'autre, qui se heurtent avec violence » : dans ce choc les petits tourbillons augmentent « de vîtesse & de force centrifuge » ce qui communique un mouvement rapide aux sels, aux souffres et « parties aeriennes » ; le « boüillonnement » dans toute cette matière « fermente » jusqu'à ce que son « ressort » devienne supérieur à la résistance de l'air « qui lui sert de vase », elle « s'enflamme » et « éclate » ce qui ne peut se faire sans une « percussion » contre l'air environnant ce qui produit les « petillemens » entendus. Ainsi, « l'étincelle électrique est un petit éclair, un petit tonnerre » et « tous les Phénomênes lumineux qui accompagnent l'électricité sont de vrais feux, des feux terrestres » (p. 32 et p. 34-35) 91 . Pour conclure, l'interprétation des phénomènes électriques chez Béraud repose sur des différences de forces centrifuges. Ainsi, l'agitation causée par le frottement du verre donne une « force pour se dilater » aux tourbillons qui migrent alors vers l'extérieur et compriment les tourbillons du milieu selon la direction de « filets », pressions auxquelles l'éther extérieur plus dense -donc plus élastique -réagit 92 . Ensuite, les tourbillons de ces « filets » pénètrent facilement dans les petites feuilles métalliques car celles-ci contiennent des pores « larges » où les tourbillons possèdent donc moins de forces -le même processus explique l'électrisation par « communication » ; ces « filets » communiquent alors leurs mouvements à ces tourbillons et cèdent ainsi aux tourbillons de l'éther extérieur plus forts. En approchant un doigt de ces feuilles, elles suivent les « filets » qu'elles émettent vers le lieu où ils trouvent « moins de résistance, les tourbillons dans ses pores comprimés s'élancent avec force vers l'extérieur en emportant avec eux « les parties les plus subtiles de sel & de souffre » qui composent le métal. Ces « jets forcés » viennent frapper et ébranler les tourbillons dans les pores du doigt qu'on approche qui « réagissent avec la même force, mettant en mouvement les molécules grasses & sulfureuses qui forment la transpiration

. Béraud, Dissertation sur le rapport, pp.31-32

, Nollet voulant définir la nature de la matière électrique recherche un fluide qui possède ses « caractères », autrement dit « qui soit capable de brûler & d'éclairer, qui fasse néanmoins quelquefois l'un sans l'autre, qui éclate avec bruit suivant certaines circonstances, qui soit palpable & odorant, sinon par lui-même, au moins par les substances auxquelles il s'associe », des « caractères [qui] sont ceux du feu proprement dit ». Il énonce alors sept « propriétés communes » entre le feu et l'électricité (la nécessité d'un frottement pour les produire, la chaleur et l'électrisation s'accomplissent d'autant plus vites que les corps sont « denses » et composés de parties « élastiques », leurs actions semblent « s'étendre davantage & avec plus de facilité dans les métaux », leur transmission est rapide etc.) et en conclut « que le feu & l'électricité viennent du même principe, que la même matière, selon certaines circonstances & agitée d'une certaine façon, nous fait sentir de la chaleur, nous éclaire, & pousse les corps qui ne sont point électriques vers ceux qui le sont ». Voir Nollet, Conjectures, Béraud rapporte des expériences assurant l'identité entre le feu et les phénomènes électriques, pp.178-181

, Rappelons que Béraud entend par densité une concentration de tourbillons. Plus une atmosphère est dense, plus ses tourbillons sont serrés et plus ils possèdent de force

, Dans ces deux années, Dufay publie six mémoires sur l'électricité dans les volumes Histoire de l'Académie des sciences de Paris. Pour un examen des travaux de Dufay, voir Heilbron, Pour l'évocation de ces mémoires et les recherches sur l'électricité chez Molières, voir Molières, Leçons, t. III, pp.250-260

L. Molières and T. Iii, , pp.429-430

, Pour la définition de l'huile qui correspond « à cette matiere inflammable à laquelle les Chimistes ont donné le nom de Soufre » et dont les molécules sont sous la forme de petits tourbillons comprenant des globules solides, pp.271-281

L. Molières and T. Iii, , pp.431-432

, Au-delà de ces points de convergences généraux, le détail des mécanismes diffère, en particulier ce flux-reflux de matières électriques expliquant chez Béraud l'attraction-répulsion n'apparaît pas chez Molières mais chez Jallabert et Nollet 98 . Jean Jallabert Jallabert suppose qu'un « fluide très délié, très élastique » remplit l'univers et tend à « l'équilibre », un fluide plus rare dans les corps denses, et plus dense dans les rares : les interstices dans l'air contiennent un fluide plus dense que ceux d'un métal. Le frottement d'une boule en ou moins étendue, dont les couches les plus denses sont vers la circonférence, & diminuent en densité jusqu'au corps électrisé ». Ainsi s'explique l'attraction, car « un corps léger qui se trouveroit au-dedans de la couche la plus élastique seroit donc poussé de celle là à la couche voisine qui est plus foible ; & ainsi de couche en couche jusqu'au globe ». Concernant la répulsion, la « force » avec laquelle la matière s'est élancée du verre frotté est « consumée » (autrement dit, emmagasinée) par le fluide environnant lequel « condensé au-delà de son état naturel » pousse cette matière sortie du verre qui rebrousse ainsi chemin vers ce dernier ; plus elle s'en approche, plus elle se condense autour du verre, et alors le corps léger placé dans ce milieu se voit repoussé du verre vers la circonférence, autrement dit d'une couche plus élastique vers une autre moindre. Ainsi, « le fluide électrique est autour du corps électrisé dans de perpétuelles oscillations de dilatation & de contraction, par l'action du fluide qui s'échape de ce corps ; & la réaction du fluide dont l'air abonde » ; c'est « cette action du fluide que la force du frottement exprime des pores du globe, & cette réaction du fluide répandu dans l'air, qui produisent l'attraction & la répulsion » 99 . En approchant un corps électrisé d'un corps « dense », autrement dit avec peu de pores et de canaux internes et donc avec une matière électrique peu abondante, « les ondulations du fluide électrique qui se portent toujours du côté où elles trouvent une moindre résistance, atteignant le corps dense, s'y étendront librement » 100 tout en équilibre, se sera d'abord, une différence de forces qui résulte de la taille des pores du métal dont la petitesse suggère des tourbillons d'huile de moindre diamètre et possédant ainsi davantage de force centrifuge. Les tourbillons s'agrandissent alors au dépens des autres, « soulevent les particules solides du métal, & les détachent les unes des autres, pp.259-260

, Pour l'explication de ce phénomène chez Molières, voir Heilbron, Electricity in the 17th & 18th Centuries, pp.276-279

E. Jallabert and . Electricité, Nollet émet des réserves sur ce mécanisme dans sa lettre à Jallabert du 18 janvier 1747, en remarquant qu'un tube frotté peut attirer et repousser simultanément plusieurs corps, alors qu'il semble que suivant cette explication les oscillations entraînent successivement des phases d'attractions, pp.151-154

E. Jallabert and . Electricité, « corps abondant en fluide électrique », trouve plus de matière électrique à mouvoir et donc plus de résistance : il n'ébranle pas ce fluide pour le faire sortir du corps qui au contraire à tendance à le rassembler vers le corps électrisé ; il ne se crée ainsi pas d'atmosphère. Ces matières forment un isolant qui placé entre un plancher et un homme permettent à ce dernier de pouvoir être « électrisé, pp.152-153

&. , Ce fluide, étant condensé, ré-agit pour retourner à son premier état avec une force égale à celle avec laquelle il en a été chassé ; & il presse, & pousse les deux corps l'un vers l'autre. Ces conjectures peuvent servir à expliquer divers autres phénomènes : pourquoi, par exemple, les métaux, sont ceux que les corps électrisés attirent avec le plus de force ?, pp.156-157

, Jallabert remarque que deux corps aux atmosphères de même force à l'approche l'un de l'autre se repoussent, mais que s'ils possèdent deux atmosphères différentes, « le mouvement de la plus foible sera bientôt détruit ; & les deux corps s'approcheront ». Ce mécanisme basé sur une « inégalité de force » des atmosphères permet de rendre compte d'expériences de Dufay sans faire intervenir comme lui deux électricités différentes, celle des corps « vitrés » et l'autre des « résineux » : puisque le verre est plus « élastique » que la résine, il « lance » avec « plus de force, pp.164-166

, Jallabert postule donc un équilibre du fluide qui se répand là où il trouve moins de résistance

, Jallabert énonce ici deux explications pour l'attraction-répulsion électrique d'une feuille d'or. La première implique l'électrisation d'un corps et une lutte entre deux atmosphères qui s'entendent dans des directions contraires, Les mécanismes rapportés ci-dessus s'interprètent via des différences de densités/forces de fluides électriques

J. Jallabert, Cet équilibre lui permet de justifier qu'une même quantité de matière entre et sort d'un corps électrisé : si la matière électrique est présente partout « comme il y a tout lieu de le croire », alors « elle doit s'empresser de remplir tous les espaces qui se trouvent vuides des parties de son espece ; c'est le propre des fluides, de se répandre uniformément, & de se mettre en équilibre avec eux-mêmes, Nollet évoque aussi un « équilibre » bien qu'il semble l'introduire pour une autre raison, vol.101

. C'est, sur une différence de quantité de matière que Nollet s'appuie pour justifier qu'une feuille d'or est d'abord attirée et ensuite repoussée par un globe de verre électrisé 103

E. Nollet and . Electricité, , p.160

N. Voir-aussi, pour les quantités de matière affluente et effluente. Dans ce mémoire Nollet n'évoque pas l'équilibre, pas plus qu'il ne mentionne un univers plein : il remarque concernant le corps électrisé « qu'on ne voit jamais qu'il s'épuise de cette matière qu'il lance », ceci suggérant que la matière entrante « remplace, Conjectures, pp.135-137

E. Nollet and . Electricité, pour une feuille d'or soumise à un verre électrisé, « les rayons de la matière effluente étant beaucoup plus rares que ceux de la matière affluente, ceux-ci remplissent dans le cercle d'activité tous les vuides que les autres laissent entr'eux [?] de sorte que la matière affluente a toûjours plus de prise sur le corps flottant, Conjectures, pp.140-141

, Nollet ne voit dans les petits tourbillons qu'un mécanisme parmi d'autres pouvant résulter d'une trop forte imagination. Ça n'est manifestement pas le cas pour Béraud, dont les écrits sur la calcination, le magnétisme et l'électricité illustrent une des formes du mécanisme du XVIII e siècle qu'il faut originellement rattacher à Malebranche. Ainsi, Béraud critique Descartes et ceux qui le suivent, il s'appuie sur les travaux de Molières, mais il rejette aussi la possibilité que les planètes soient transportées par des tourbillons et fait de la loi de l'attraction une loi divine, mécanisme dont il juge les principes intelligibles

, Puis, ses mémoires témoignent d'un éclectisme, le savant compilant un grand nombre de sources dont notamment celles d'auteurs habituellement reconnus comme « newtoniens

, Tolomas n'a jamais appartenu à l'Académie des sciences et belles-lettres

L. P. Aujourd'hui and . Tolomas-;-«-college-»-que-d'alembert, Encyclopédie (1753) et avoir, semble-t-il, insulté ce dernier en le traitant (en latin) de bâtard lors d'une harangue de rentrée du collège de la Trinité à Lyon le 30 novembre 1754. Contrairement à ce qui a souvent été écrit, Tolomas n'a pas démissionné de la Société royale, suite à cette affaire : il y reste présent et même assidu. À la fusion de 1758, il devient membre de l'Académie réunie, où il siège jusqu'au 13 août 1761, avant son départ pour Avignon. Avant cela, il a lu à l'académie des mémoires sur la sympathie et l'antipathie (1740), les feux d'artifice (1741), l'art de fortifier la mémoire (1742), la superstition sur les nombres (1743), le passage des Alpes par Annibal (1744), l'architecture et la mécanique des Egyptiens (1745), la pétrification (1746), la musique, la peinture et la déclamation chez les Anciens (1748-1750), l'art d'immortaliser les tableaux (1752). Après « l'affaire » D'Alembert-Tolomas, qui déchira l'académie début 1755, il fit des recherches sur la prétendue hyène qui avait jeté l'épouvante dans le, Epictète contre Jean-Baptiste Rousseau (1760), discuta pourquoi les philosophes étaient jugés incrédules (1761) et fit lire, peu avant sa mort, pp.1706-1762, 1755.

, Ce qu'on connaît des Principia et de l'Opticks en 1747

, Une traduction anglaise paraît en 1729 signée d'Andrew Motte (1696-1734) 4 . Comme on sait, l'ouvrage est très difficile à lire, l'auteur a été, volontairement ou non, elliptique, les calculs ne sont pas souvent explicités. C'est pour remédier à ce défaut que Jacquier, Le Seur et Calandrini ont publié à Genève (1739-1742) une édition annotée, toujours en latin, dans laquelle les détails sautés par l'auteur sont rétablis, voire commentés, en même temps qu'il contient des « transcriptions » analytiques 5 . La première traduction française est en cours par la marquise du Châtelet, aidée de Clairaut, Jacquier et de quelques autres. D'après ce qui ressort de la correspondance de la marquise, Nous nous intéressons ici, non au newtonianisme en général, mais seulement à la diffusion des Principia et de l'Opticks de Newton, et des ouvrages de vulgarisation qui prétendent en rendre compte, pp.1747-1748

, Après de multiples péripéties, l'ouvrage sort en 1756 et sous forme complète en 1759, donc plusieurs années après les manuscrits de Tolomas que nous examinons ici 6 . L'Opticks paraît dès 1704 en anglais, il y a une édition latine en 1706 et une autre anglaise en 1718 puis une traduction française dès 1720, du vivant de Newton, par Pierre Coste (1668-1747) et revue par Jean Théophile Desaguliers (1683-1744), une autre par le même en 1722 7 . Cet ouvrage est beaucoup plus accessible, le besoin d'une version mise à la portée d'un plus large public

, The Mathematical Principles of Natural Philosophy, vol.2, 1729.

, Pour cette édition, voir notamment Guicciardini, « Editing Newton in Geneva and Rome ». Voir aussi l'ouvrage en cours de parution sur François Jacquier (François Jacquier. Un savant des Lumières entre le cloître et le monde) sous la direction de Pierre Crépel, 2017.

, voir Köllving et Courcelle, Emilie du Châtelet, éclairages et documents nouveaux, en particulier Courcelle, « La publication tardive des Principes mathématiques, pp.301-308

, Ce terme écrase à tort les différences entre les projets, alors qu'il convient au contraire de les mettre en évidence. Il existe en effet des ouvrages assez vagues et sans calculs, comme le Newtonianisme pour les dames d'Algarotti (éd. italienne 1737, traduction française en 1738), qui connaît un grand succès, et les Elémens de la philosophie de Neuton, publiés par Voltaire en 1738. C'est dans une autre catégorie, intermédiaire, que se trouve le livre de Pemberton : il s'agit de réduire les aspects techniques et mathématiques par rapport à l'édition originale, sans pour autant les supprimer. Pour Tolomas, Pemberton a réalisé un équilibre satisfaisant permettant un accès sérieux, mais humain, au coeur des Principia. Il s'agit donc de rendre cet ouvrage utilisable par un public francophone. Dans un esprit un peu différent, mais apparenté, on doit noter un autre livre qui va connaître un certain succès : les Institutions newtoniennes de l'abbé Sigorgne (1747), destiné à l'enseignement et d'une teneur plus mathématique. L'exposé posthume de Maclaurin, Account of Sir Isaac Newton's Philosophical Discoveries, publié en 1748 et 1750, répond aussi à des préoccupations similaires. Si nous nous plaçons à l'aube de l'année 1747 (avant l'ouvrage de Sigorgne), pp.78-163

H. Pemberton, , pp.1694-1771

, On trouve des éléments sur Pemberton dans des études de I. B. Cohen datant des années 1960 et du début des années 1970 8 . Il n'y a rien sur le site MacTutor History of Mathematics archive 9 . Résumons. Pemberton a étudié la médecine à Leyde, avec Boerhaave, puis l'anatomie à Paris. Devenu médecin, il a peu exercé, on lui doit quelques travaux de chimie et de physiologie. Il est surtout connu pour avoir été en contact avec Newton âgé, suite à une critique contre le marquis Giovani Poleni (1683-1761) favorable aux forces vives de Leibniz. C'est surtout cette proximité avec le grand homme, son aide pour la 3 e édition des Principia en 1726, ainsi que l'ouvrage sur le « newtonianisme », publié en 1728, qui le font connaître. Il envisageait une traduction anglaise des Principia, Pemberton n'est pas très populaire aujourd'hui. Il n'a même pas de notice « wikipédia » en français le 4 avril 2017 : il en existe juste une -très brève -en arabe, une assez modeste en anglais, dont les informations semblent dater du Dictionary of National Biography du XIX e siècle, vol.44, pp.281-282

S. London and . Palmer, 1728) comporte 407 pages + planches + de nombreuses pages non numérotées, une dédicace à Sir Robert Walpole, une préface (6 pages) dont nous allons reparler, un long poème d'un jeune homme de seize ans (15 pages) à la gloire de Newton, un sommaire, la liste des souscripteurs (16 pages serrées). Le corps de l'ouvrage contient une introduction, une petite conclusion et trois « livres » : le premier sur le mouvement, le second sur la mécanique céleste et le troisième sur l'optique. En d'autres termes, les deux premiers livres correspondent aux Principia et le dernier à l'Opticks. Voici le sommaire un peu plus en détail, où nous avons mis en italiques les passages dont nous possédons la traduction de Tolomas

«. Cohen and . Pemberton, s Translation of Newtons Principia » (1963) et Introduction to Newton's 'Principia, 1971.

, Le corps de l'ouvrage n'appelle pas trop de commentaires de la part d'un lecteur du XXI e siècle ; en effet, la plupart des idées et résultats qui s'y trouvent font partie du bien commun de tout mathématicien ou physicien d'aujourd'hui. L'auteur ne nous donne pas toutes les démonstrations, mais il expose les plus simples et fournit des pistes pour ce qui dépasserait les capacités de son lecteur (de façon géométrique, jamais algébrique, conformément à son programme) : la plus grande partie de l'ouvrage ne peut être lu que les planches étant dépliées à part. Il convient seulement de s'arrêter sur l'introduction, entièrement traduite par Tolomas. Elle comporte 25 (en fait 26, car il y a deux n° 25) alinéas de tailles variables couvrant 26 pages, La brève conclusion se contente d'évoquer l'existence d'un être suprême, de résumer quelques considérations sur les interactions entre matière et lumière ou sur l'attraction, pp.14-25

L. Projet-de-tolomas-le and P. , On peut bien entendu émettre quelques hypothèses. Par exemple, Tolomas, qui connaît l'anglais (compétence relativement rare à l'époque), a pu être sollicité par ses collègues les P. Béraud et Dumas qui enseignent les mathématiques et l'astronomie au collège de la Trinité, pour confectionner un document utile à leurs leçons. Peut-être aussi s'agit-il d'une façon de combattre indirectement certains cartésiens attardés et « tourbillonnaires », comme son confrère jésuite le P. Castel ? Nous ne le savons pas. Dans son discours du 28 juin 1747, Tolomas présente sa rencontre avec l'ouvrage de l'auteur comme fortuite : « Le hazard fit tomber, il y a quelque tems, tourbillons, Malebranche est au coeur des oeuvres de Lozeran et de Béraud, le premier reconduisant par ailleurs des éléments de philosophie occasionaliste. Les prix remportés par ces deux savants illustrent la reconnaissance institutionnelle de ce nouveau mécanisme qui, concernant la conception de la matière, la métaphysique du mouvement, les lois du mouvement, les principes et des méthodes explicatives s'éloigne profondément des Principes de la philosophie de Descartes, Tolomas explicite son projet lors de sa première communication, le 28 juin 1747, dans un discours relatif à la préface de Pemberton. Nous reproduisons cet écrit in extenso en Annexe III, ce qui nous permettra ici de présenter les objectifs et les commentaires de l'auteur de manière synthétique. Rien, dans les précédentes interventions de Tolomas à l'Académie, ni dans ce que nous avons pu trouver à propos de ses enseignements au collège de la Trinité

. Descartes-newton, ;. Cartésiens, . Si, . Le-montre, and . Borghero, Si Molières et d'autres se revendiquent « Cartésiens » dans un contexte polémique face à un « Newtonien » -Sigorgne -, pour autant une analyse de leurs travaux montrent à quels points ils critiquent Descartes et expliquent les mêmes phénomènes différemment que leur illustre aîné. Il n'y a plus guère que « l'esprit du cartésianisme », suivant le mot de Dortous de Mairan, pour les faire se rejoindre. Un « esprit » reposant sur l'usage de tourbillons et/ou un univers sans espace vide 5 , sur l'idée qu'une philosophie naturelle doit proposer un système global, et que ce système est perfectible. Pour Brunet, Aiton, Shank, « Cartésien » renvoie essentiellement aux savants pratiquant une physique tourbillonnaire. Shank souligne l'importance de Malebranche essentiellement à travers l'essor d'une mécanique analytique que l'historien conçoit comme un vecteur pour la diffusion et la conversion aux théories de Newton. A contrario, l'organisation déductive de la mécanique proposée par Molières suivant un style euclidien et sans développer une approche analytique illustrerait un « French Cartesianism in both physical and methodological/epistemological aspects ». Force est de constater, cependant, que l'historien ne définit pas ce qu'est ce « cartésianisme » en physique 6 . Pour leur part, Home et Principe montrent les limites des cartégories « Cartésien » et « Newtonien » et ces travaux suggèrent l'abandon de ces termes. Aussi, il semble prudent, sinon nécessaire, d'examiner au plus près ce que sont ces « tourbillons », d'étudier la nature des corps dont ils se composent, de rendre compte des lois que ces corps suivent et la manière dont elles sont justifiées, Molières et son élève Le Corgne critiquent les « Newtoniens » et sont au coeur d'une polémique -qui les oppose notamment à Sigorgne -l'historien

C. Complexité, mais aussi plus globalement la diversité des pratiques scientifiques au sein d'une institution dans la première moitié du XVIII e siècle, que le présent ouvrage a essayé de documenter. Sans autres prétentions que celles de susciter d'autres études sur notre thème et de faire entendre les voix d'alors

, Je suis en droit d'en conclurre que Neuton auroit pû dire sans etre blamé que dieu a fait une loy de l'attraction, et expliquer par cette hypothese les effets de la nature

, Mais sa cause est bien meilleure encore, il ne propose point l'attraction comme une hypothese ; je ne sçaurois trop le repeter, c'est un fait, c'est un phenomene qu'il a decouvert. S'il employe le mot d'attraction ou celuy de force centripete, il nous avertit qu'il ne pretend point par ces termes decider de quelle maniere la chose arrive, ni parler en physicien qui explique la cause de cette union des corps

, Unde caveat lector ne per hujusmodi voces cogitet me speciem vel modum actionis causamve aut rationem physicam alicubi definire, vel centris quae sunt puncta mathematica vires vere et physice tribuere, si forte vel centra trahere aut vives centrorum essere dixero. [1713, p. 5 ; 1726, p. 6] [traduction, marquise du Châtelet : « je prens ici dans le même sens les attractions & les impulsions accélératrices & motrices, & je me sers indifféremment des mots d'impulsion, d'attraction, ou de propension quelconque vers un centre car je considere ces forces mathématiquement & non physiquement ; ainsi le Lecteur doit bien se garder de croire que j'aie voulu désigner par ces mots une espece d'action, de cause ou de raison physique ; corporum se mutuo trahentium, considerando vires centripetas tanquam attractiones, quamvis fortasse, si physice loquamur, verius dicantur impulsus. In Mathematicis enim jam versamur, et proptere missis disputationibus physicis familiari utimur sermone, quo possimus a lectoribus mathematicis facilius intelligi, Voicy ses propres termes. Voces autem attractionis, impulsus, vel propensus cujuscumq : in centrum indifferenter et pro se promiscue usurpo, has voces non physice sed mathematice tantum considerando, vol.1726, p.160, 1713.

, vel per Spiritus emissos se invicem agitantium, sive is ab actione aetheris, aut aerris, mediive cujuscunmq: ceu corporei ceu incorporei oriatur corpora innatantia in se invicem utcum: impellentis. Eodem sensu generali usurpo vocem impulsus, non species virium et quantitates physicas, sed quantitates et proportiones Mathematicas in hoc tractatu expendens, ut in definitionibus explicui &c, Vocem attractionis hic generaliter usurpo pro corporum conatu quocumque accedendi ad invicem, sive conatus iste fiat ab actione corporum vel se mutuo petentium, vol.1726, p.188, 1713.

C. Dire,

, On voit par la que la force centripete des astres est toujours en raison inverse des quarrés de leurs distances du centre de leur mouvement, soit qu'ils decrivent des cercles soit qu'ils decrivent des ellipses

, Elementa matheosos universae, vol.2

, Puisque une seconde est la 60e partie d'une minute, un corps ne doit parcourir en tombant pendant une seconde, que la 3600 e partie de l'espace qu'il parcourroit pendant une minute

, Ce texte est analysé dans le chapitre VII de ce livre et nous y fit tomber, il y a quelque tems, entre mes mains l'ouvrage anglois de Pemberton sur la philosophie Newtoniene. Je me rappellai d'avoir lû dans le livre de Mr. de Voltaire sur le méme sujet cette modeste déclaration : Ceux qui voudront s'instruire d'avantage liront les excellentes physiques des s'gravesandes, des Keils, des Mushenbroeks, des Pembertons & s'approcheront de des partisans, il en a éclairci la doctrine

, ouvrage anglois dont je parle sous le titre de Plan ou d'exposition de la philosophie de Newton (A view of sir Isaac Newton's philosophy 1 .) et une remarque bien propre à prévenir fort avantageusement en faveur de ce commentaire, c'est qu'encore manuscrit on le lût à Newton, & on profita de ses avis pour le rectifier. On n'ignoroit point ce fait en angleterre ; aussi l'ouvrage, dez qu'il y fut annoncé

. London, , 1728.

L. Blanc, Lettres sur les Anglois

, Selon l'usage de l'angleterre, leurs Noms sont à la fin du livre, & peut etre y en a-t-il encore plus que je ne dis ici

, qui ne soit aussitôt traduit en notre langue, je me persuadai que nous avions sans doute, depuis plusieurs années, une traduction francoise de l'ouvrage dont il s'agit. J'ai pris des informations, dont il me seroit facile de justifier l'exactitude & j'ai reconnu que Pemberton avoit mon auteur, de bons avis que je solliciterai avec soin ne me permettront pas d'en manquer l'esprit. Sur cette espérance j'ai osé m'embarquer dans cette entreprise; et il m'a parû que les prémices d'un travail de cette nature etoient dignes d'etre présentées à cette compagnie, qui compte parmi ses membres de judicieux appréciateurs de Newton

, Auteur y expose avec beaucoup de netteté les motifs qui lui ont mis la plume à la main. Apres quoi, comme toutes les personalités, qui intéressent les grands hommes sont toujours agréables à un lecteur curieux, quels que soient les dégouts qu'affectent à ce sujet les trop graves contempteurs de tout ce qui porte les livrées de l'erudition, Pemberton raporte quelques traits qui caractérisent Newton, La préface du livre en question remplit sagement son objet. L'

J. Eu-d'abord-la-pensée-de-traduire-cette-préface-avec-le-méme-soin-que-je-me-propose-de-donner-À-la-traduction-de-l'ouvrage-en and . Entier, Notre savant Mathematicien n'a pas dédaigné d'ouvrir sa préface par ces trivialités préliminaires qui ont si souvent servi de début aux plus minces litterateurs. Il est d'abord ici question d'amis intelligens qui ont prié pressé l'auteur, il ne manquoit plus que de dire qu'ils lui avoient fait violence pour l'engager à publier ce qu'il n'avoit fait que pour son usage. on dit partout des riens ; & les anglois ces hommes si neufs, si extraordinaires dans leurs refléxions se rabatent ainsi quelquefois sur les idées les plus communes. Quoiqu'il en soit je me bornerai à saisir l'esprit du contenu dans toute la préface de notre Auteur, & j'oublîrai pour aujourd'hui que j'avois resolu de ne faire qu'une traduction. Des motifs bien loüables ont excité le zèle de Pemberton. « Je veux, dit-il, donner quelque idée d'un homme qui s'est acquis une réputation illimitée, & dont les spéculations ont rendu sa patrie si celebre dans le monde savant. J'ecris en faveur des personnes qui sont absolument étrangéres dans les mathematiques, je vous l'avoüe, rebuté dez les premieres lignes

, Algarotti n'avoit pas rëussi en effet à se passer de lignes & de problémes dans son Newtonianisme : mais aussi l'Anglois est il bien plus profond que l'italien, & il est [f. 44v] juste qu'un livre plus instructif soit aussi plus difficile. Il est de l'équité d'ajouter encore à cette réflexion que la bonne physique ne sauroit se passer d'un peu de géométrie. Musschenbroek exigeoit de ses disciples qu'ils eussent du moins parcouru les Elemens d'Euclide. Et comment en effet, remarque cet auteur, pourroit on se passer de ce secours, Lorsqu'il s'agit de traitter des matieres qui regardent la mecanique, ou de supputer les forces des corps qui sont en mouvement, ou celles des corps qui tournent autour d'un point, ou bien lorsqu'il est question de déterminer le chemin, que parcourent les corps pesans dans leur chute, ou celui que décrit le pendule d'une horloge ? J'ose avancer, continuë le savant Hollandois, que cela est absolument impossible. La dérision est d'un Maitre de l'art; & quoi qu'en puisse souffrir l'amour propre de quiconque n'est pas géométre, il est bien force de souscrire à cet eloge de la geométrie, Dans le besoin je n'en ai faît usage qu'apres en avoir donné une exacte définition » Voilà d'agreables promesses pour un bon nombre de lecteurs : mais ce sont des promesses de préface

, Un petit ecrit de ma façon contre la prétenduë demonstration du Marquis Poleni en faveur des forces vives de Leibnitz me prouva la connoissance de ce grand Homme. La liaison fut bientot intime: Je la cultivai par mes assiduités & dans les fréquentes conversations que nous eumes je tachai d'apprendre de lui ce qu'il pensoit des mathematiques, du fil qu'on devoit suivre dans ces sortes d'etudes, et au meme tems tous les détails historiques qui pouvoient avoir du raport aux ingenieuses découvertes qu'il avoit faites

, Mais le génie et les méditations suppleoient aux lectures. » On pourroit en effet se hazarder à dire que les lectures sont les etudes des paresseux

, Approfondir les siennes propres, les comparer, les éclaircir, c'est le véritable travail de l'esprit mais aussi est-ce là peut étre le seul travail, qui soit vraiment [f. 45r] utile. Un lecteur eternel donne en garde à sa memoire ; pour me servir des expressions de montagne

, Il vouloit réduire tous les mystéres de l'algébre à la simplicité d'une arithmétique universelle : c'est le titre d'un de ses ouvrages, où il se prouve qu'il suffit à un bon géométre d'etre un bon arithméticien. Le sentiment extraordinaire qu'on préte ici à l'inventeur des fluxions veut sans doute etre accompagné de quelques remarques, et je ne me dispenserai pas d'en faire quelques unes de nature à montrer que, si je n'apporte pas à la traduction de Pemberton toutes les lumieres qui font les excellens traducteurs, j'ai sû me garantir au moins de cette admiration aveugle, qui souscrit sans délibérer à tout ce qu'avance un autheur qu'on traduit. Mais pour ne pas en faire à deux fois, il faut encore entendre notre commentateur anglois, sur ce qu'il nous donne pour les vrais sentimens de Newton. Et certainement les sentimens d'un si grand Homme valent bien la peine d'etre discutés. Qui peut mieux nous tracer les routes des siences, que celui qui en a reculé les barrieres ? et ne faudra-t-il pas convenir que Pemberton ne pouvoit mieux mériter de ses lecteurs qu'en les instruisant à ce sujet des vuës de son Maitre 4 . Tel etoit l'objet principal de la preface dont j'ai l'honneur de vous entretenir ; Mais l'auteur y prétend de plus faire l'eloge de Newton. Malheureusement il a fait comme les mauvais panegyristes qui ne croïent pouvoir bien etablir le crédit de leurs Heros, qu'au dépens de la réputation de quelque autre Heros non moins célébre, Au reste c'est surtout les modernes mathématiciens que Newton se soucioit fort peu de lire ; & l'on n'en sera pas beaucoup surpris, quand on saura qu'il ne goutoit aucunement leur maniere de traitter les mathématiques

, Annexe IV Présentation En 1752 paraît anonymement l'ouvrage Théorie des tourbillons cartésiens ; avec des réflexions sur l'attraction dont l'auteur s'avère être Bernard le Bovier de Fontenelle. Fontenelle expose et défend les tourbillons de matière emportant les planètes, et il rejette l'attraction newtonienne. Le père Laurent Béraud critique ce texte dans des Reflexions sur le Livre Théorie des Tourbillons (autographe, Ms 207, f. 208-217) lues le 5 juillet 1752 à l'ABA et publiées sous ce titre dans le Mercure de France de février 1753, qui est ici traitté d'homme sans jugement, pour avoir donné le titre de Geometrie à l'ouvrage immortel qu'il a composé sur la géometrie, pp.41-45

D. La-2°-souligne-que-le-mouvement-de-tourbillon, un fluide ne peut provenir que de la rotation de l'astre qui en occupe le centre. Or, la circulation du fluide imaginée par Fontenelle est contraire à ce que devrait imprimer cet astre, impression qui ne peut être que suivant les tangentes à ses parallèles (Reflexions, pp.26-27

, La 3° porte sur les frottements de couches du système, estimés « sensibles » par Béraud (Reflexions, pp.28-29

, Rappelons que la solution apportée à cette difficulté consiste à supposer que l'équilibre de couches du fluide constituant les tourbillons se quantifie non pas par une égalité des forces centrifuges de parties du fluide qui composent ces couches mais par l'égalité du produit des surfaces de ces couches par leur force (voir Chapitre II). Cette solution est notamment utilisée par Villemot, Malebranche, La 4° est celle que Fontenelle soulève à la lecture du livre de Villemot et à laquelle il s'efforce de répondre luimême, pp.30-32

, Béraud ne retenant pas la solution proposée par Fontenelle (Reflexions, La 5° correspond à une difficulté à laquelle des auteurs comme Villemot, La Hire, Mairan, Molières sont confrontés (voir Chapitre II), pp.34-37

, Ensuite, Fontenelle propose un mécanisme qui devrait expliquer que, finalement, par un jeu de pressions exercées sur le tourbillon solaire, ce dernier prend une forme d'ellipsoïde et le Soleil se déplace alors du centre vers un foyer, La 6° et la 7° concernent les trajectoires des planètes. Béraud récuse la parfaite circularité des couches de tourbillons supposée dans un premier temps par Fontenelle (Reflexions, pp.41-45

. La and . Newton, , pp.174-175

. Enfin, 9° et 10° relèvent plus spécifiquement de réponses aux critiques fontenelliennes de l'attraction de

, Il est tout autant possible à Dieu de faire mouvoir ces corps par l'action d'un fluide que par une loi de force à distance ; dans les deux cas, seule « l'action de Dieu prise en elle-même [?] échape à notre connoissance », l'attraction ou l'impulsion nous sont également obscures, et on ne peut donc pas rejeter l'attraction, comme le fait Fontenelle, en affirmant son caractère inintelligible (Reflexions, pp.58-60

, Fontenelle se termine par la dénonciation de la « vieille idée de Descartes » et par ce jugement : « en voilà assez pour assurer à l'Astronomie moderne la gloire d'avoir découvert la vraie théorie des Cometes, & par là d'avoir dissipé toute la matiere toubillonnante des Cartésiens » (Reflexions, p. 49 et p. 51 ; pour un aperçu de théories tourbillonnaires sur les comètes et des critiques de Newton, voir Chapitre II de notre Livre). Pour Béraud, les calculs de retour de comètes fait sous l'hypothèse cartésienne sont moins précis que ceux résultant des principes de Newton (Béraud, La critique de Béraud des explications du mouvement des comètes dans le système des tourbillons de

Q. De-même, il dénonce la difficulté de rendre compte des irrégularités des mouvements de la Lune dans l'hypothèse des tourbillons et se réfère alors à la théorie de Newton (Béraud, Dissertation Phisico-Astronomique Sur les Irrégularités de Lune, vol.207, pp.87-103

, Tous ces éléments montrent que Béraud récuse les tourbillons de Descartes et, plus généralement, s'oppose à l'idée que des tourbillons (ceux de Descartes ou d'autres savants) emportent les planètes, qu'il admet la loi de Bibliographie Abréviations : HARS 17XX (17YY) : Histoire de l'Académie royale des sciences, avec les Mémoires de Mathématiques & de Physique, pour la même Année, année 17XX, publié en 17YY. PARS 17XX (17YY), t. Z : Recueil des pièces qui ont remporté le prix de l'Académie royale des sciences

, Manuscrits et tapuscrits Saut mention contraire, les manuscrits utilisés sont ceux de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon. Les cotes sont indiquées dans les notes et

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