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D. J. Teece, &. Pisano, and &. Shuen, « Dynamic capacilities and Strategic Management, Strategic Management Journal, vol.18, 1997.

, déclaratives servent à décrire les « objets

, Les opérateurs (métaconnaissances) et le jeu dual « mémoire -connaissance » vont venir en constituer les enjeux méthodologiques. Pour lui, les connaissances s'inscrivent en rapport avec des métaconnaissances que sont la faculté de reconnaître les objets et la faculté de procéder à des associations entre des concepts, le développement « involontaire », direct et inconscient des possibilités d'emploi de sa mémoire, les comportements conscients et stratégiques d'utilisation de la mémoire, la faculté de représentations réflexives des métaconnaissances précédentes. Le jeu dual de la mémoire et de la connaissance conduit à différentes questions : celle de l'organisation des connaissances en mémoire en relation avec des types de formalisation avec les problèmes tels que le codage des concepts (hiérarchie, réseau sémantique), la représentation typique (au regard d'idéaux-type en quelque sorte), c'est-à-dire représentative alors qu, Elles sont de type modulaire, générique. Les connaissances procédurales (pour obtenir ceci, il faut faire cela) servent à guider les actions et à agir sur le monde dans une perspective d'efficacité, c'est-à-dire prenant en compte la particularité des situations. Les connaissances explicites sont accessibles et révisables consciemment et les connaissances implicites (ou tacites) échappent à la conscience

, Au-delà de la dualité « mémoire à long terme -mémoire à court terme, p.116

, ajoute les notions de « mémoire active » à activation momentanée, de « mémoire de travail » (de l'ordre de l'évocation), de « mémoire déclarative » d'ordre propositionnel et de « mémoire procédurale

, tacites (les normes, valeurs, modèles mentaux, etc.) et les « connaissances pratiques » qui sont le produit de l'expérience (dimension parfois réduite à la notion de savoir-faire) 118 . Elles trouvent une formalisation adéquate, un emplacement mémoriel et des occurrences de création dans l

, Le tacite relèverait d'une forme de laconisme social venant acter que tout n'est pas bon à dire. C'est à ce titre qu'il se distingue de l'intuition. La connaissance tacite repose sur le présupposé de son existence objective car objectivable venant ensuite « déclencher » la dynamique de l'apprentissage organisationnel. Le tacite serait distinct de l'explicite alors que l'on peut tout de même considérer que, dans toute connaissance, il pourrait y avoir à la fois du tacite et de l'explicite. Mais si la connaissance tacite est considérée comme un objet, en revanche, l'agent, qui est un sujet, ne peut considéré comme un « objet » alors même qu'il est le porteur des connaissances tacites. L'explicitation du tacite n'est donc pas neutre dans la mesure où il s'agit en quelque sorte de s'exposer pour imposer? Et c'est comme si, avec cette dualité « connaissances tacites -connaissances explicites » on devait regretter qu'il existe du tacite. On retrouve là le « vieux » réflexe du management scientifique dont le projet organisationnel est de réduire le comportement humain à des mécanismes prévisibles et finalement vides de leur substance humaine. Le knowledge management serait alors un projet d'explicitation mais pour le compte et au profit de qui ? Il faut également noter l'incertitude quant à ce que recouvre la notion de connaissance tacite. S'agit-il de l'« oral », du « volatile » que l'explicitation ferait passer à de l'« écrit, Mais la question que pose la distinction entre savoirs tacites et savoirs explicites est surtout celle de la définition du tacite

, La connaissance tacite est également toujours relative aux yeux de l'observateur qui est ici implicitement désigné : c'est un « manager -dirigeant » de type big brother. Or, la richesse (et sans doute la difficulté de la notion) est son relativisme radical. Gageons ainsi que le lecteur se trouve avec ce texte confronté aux connaissances tacites des auteurs dont le projet d'écriture est aussi celui de l'explicitation de leurs connaissances tacites ! Ce relativisme radical ne serait-il pas susceptible d'en faire un concept « impossible » malgré sa simplicité apparente ?

I. Nonaka and H. , Takeuchi nous offrent donc certainement la forme actuellement la plus achevée d'une théorie socio-organisationnelle de la connaissance, ce qui les distingue des deux autres auteurs que sont C. Argyris & D. A. Schön 119 qui, avec leur concept dynamique de savoir actionnable

, Le succès de la distinction « connaissances tacites -connaissances explicites » comme fondement d'une « spirale du savoir » est sans doute dû à deux aspects : -Son apparente dimension internationale car l'origine japonaise des deux auteurs en offre une forme de garantie, tout en proposant, dans ce transfert, une compréhension très métaphorique

R. Reix, Savoir tacite et savoir formalisé dans l'entreprise », Revue Française de Gestion, septembre -octobre 1995, pp.17-28

C. A. Argyris-&-d and . Schön, Apprentissage organisationnel -Théorie, méthode, pratique, 1978.

, connaissance dans le processus « génération -stockage -diffusion -application

D. Le-modèle, Strategic Learning Assessment Map (SLAM) de M, vol.127

, White ont formulé leur posture sur la base de quatre « i »: « These are intuiting and interpreting at the individual level, integrating at the group level, and institutionalizing at the organization level », ces quatre « i » correspondant à quatre processus destinés à institutionnaliser ce cycle de vie à un niveau organisationnel. Ces quatre conditions permettent de différencier les différents niveaux d'apprentissage, qu'ils soient individuels, collectifs ou organisationnels. A partir de ces quatre conditions, M. Crossan et al. développent le modèle SLAM dans lequel des flux sont mobilisés pour expliquer le processus d'intégration de connaissances au sein d'une organisation, et montrer que cela passe également par les apprentissages individuels et collectifs. Deux stades de connaissance et de flux de connaissances sont pris en compte : les connaissances tacites ou explicites qui sont présentes sur l'axe vertical et vont représenter les inputs de connaissances et, sur l'axe vertical, les outputs. Les flèches expliquent la manière dont il est, proposés par I. Nonaka & K. Takeuchi 128 détermine quatre modes d'intégration des connaissances -à travers la socialisation, l'externalisation, l'internalisation et la combinaison -résultant du passage de connaissance tacite à explicite, et vice versa

, Il doit se rendre compte qu'il fait partie d'une organisation. Ce modèle permet ainsi de comprendre pourquoi et à quel moment le rôle de l'agent organisationnel est primordial et d'appréhender les états critiques de la transmission des connaissances dans l'organisation. Par ailleurs, il permet de comprendre les raisons pour lesquelles la connaissance, d'individuelle deviendra collective puis organisationnelle. Ce modèle aide également à visualiser les raisons de la rupture de transmission. Le mouvement de la connaissance est clair : les flux se déplacent de haut en bas, L'agent organisationnel doit être présent au moment de la création de ses connaissances et du partage qu'il en fait au sein de son réseau

R. Ruggles, « The State of the Notion : Knowledge Management in Practice, California Management Review, vol.40, pp.80-89, 1998.

M. Crossan, H. W. Lane-&-r, and . White, « An Organizational Learning Framework: From Intuition to Institution, Academy of Management Review, vol.24, 1999.

I. Nonaka and &. Takeuchi, La connaissance créatrice : la dynamique de l'entreprise apprenante, 1995.