». 'unité-du-«-bouddhisme-hïnayàna, Ce peu de considération pour les travaux francophones explique peut-être l'absence de référence à cette énigmatique « tradition du kammatthân 11 » : répandue dans une grande partie de la péninsule Indochinoise, cette tradition séculaire se distingue par un ensemble de pratiques et de textes qui, tout en s 'appuyant sur une terminologie pâli et sur le corpus singhalais, s'avèrent originaux et parfois en contradiction avec celui-ci. Là aussi cette tradition

O. Cependant and . Ne-saurait-trop-réclamer-l'exhaustivité-À-un-ouvrage-qui-n'y-prétend-pas, Si lacunes il y a, elles devront être comblées dans le futur par d'autres spécialistes qui pourront désormais compter sur les réflexions et conclusions apportées par les auteurs de l'ouvrage -et en premier lieu revoir tous les questionnements relatifs à l'« orthodoxie » de certaines pratiques observables ici ou ailleurs. Ce livre est la preuve que les sources primaires parlent, à qui veut bien les écouter, sans doute mieux que beaucoup de théories auto-alimentées qui inondent les publications actuelles sur le bouddhisme. Il est en tout cas certain que ceux qui liront cet ouvrage n'évoqueront plus, et peut-être ne percevront plus, le bouddhisme de la même manière

G. Kourilsky, Institut bouddhique ou l'ambition de promouvoir une aire bouddhique "lao-khmère" », Siksacakr 8-9, pp.60-69, 2006.

, Contrairement aux qualificatifs abusifs mentionnés plus haut, c'est en toute conscience de son caractère conventionnel que ces auteurs emploient l'expression « tradition du kammatthân » -laquelle renvoie exclusivement à un corpus et à des pratiques spécifiques, qui ne sont pas tributaires de l'appartenance à une « secte