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E. W. C'est, En ce sens, la culture est une source d'identité, et en plus prompte à en découdre. (?) Dans cette seconde acception, la culture est une sorte de théâtre où diverses causes politique et idéologiques s'apostrophent. (?) Cette idée de la culture ne conduit pas seulement à vénérer la sienne, mais aussi à la croire totalement séparée des réalités quotidiennes puisqu'elle les transcende » 100 . D'où le fait que l'on demande à chacun de « lire ses classiques » et que cela paraisse normal et c'est ensuite ainsi que s'établit la disjonction entre la cruauté impérialiste, raciste ou colonialiste et les productions culturelles dans un processus identitaire dont il est important de mieux cerner les contours. C'est ainsi qu'E. W. Said met en perspective Les grandes espérances de C. Dickens et une Australie moderne née de la conjonction de la soif du profit et de la logique des bâtisseurs d'empires, bref d'un apartheid social. La méthode qu'il emploie consiste à lire les oeuvres de grands écrivains occidentaux et à les mettre en perspective au regard de cette approche de la culture pour en montrer l'aspect implicitement ou explicitement ethnocentrique sans pour autant en nier l, Said 99 qui fonde ce qui est qualifié de critique post coloniale en montrant combien l'oeuvre majeure des « grands écrivains » n'échappe pas à la mentalité coloniale de leur temps, 2000.

E. W. Said, , pp.12-14

, Il met ainsi en perspective la logique de la pensée unique reposant sur le postulat de la reconnaissance de l'expérience impériale qui doit alors d'autant plus rester cachée. Les travaux de E. W. Said traitant de l'« orientalisme » apportent des éléments clé à la critique postcoloniale. Il a analysé la relation historiquement déséquilibrée qui existe entre l'Occident et les anciens pays colonisés et procède à la déconstruction du discours qui promeut la supériorité du premier sur les seconds, conduit ainsi à nous faire accepter l'idée que la culture nationale est définie comme « porteuse » dans un processus de lavage des images d'un passé impur vers un passé pur ou de confinement de l'impur dans une rhétorique du blâme

G. C. , En abordant la question de savoir si les « subalternes » peuvent parler, elle questionne la problématique de la domination masculine et fait ressortir le rôle inférieur attribué aux femmes dans la société, femmes qui sont exploitées et sous estimées. Son approche se caractérise par le refus des pensées de la « totalisation ». Elle a traduit et introduit De la grammatologie de J. Derrida en anglais. Elle invite à prendre davantage en compte l'historicité des femmes par la critique de l'interprétation historique « phallocentrique

. L'interprétation-anthropologique-d'a, Appadurai est sans doute actuellement la plus marquante, avec son anthropologie de la « culture des aires », en particulier dans sa vocation à traiter les territoires selon un modèle qui leur est spécifique. Mais le titre de son ouvrage (Après le colonialisme) indique que la mondialisation, c'est ce qui arrive « après le colonialisme » et qu'elle conserve quelque chose qui permette d'en parler, en particulier d'un point de vue anthropologique, c'est-à-dire d'une anthropologie

K. , Crenshaw 102 dans la lignée des Black Studies du Black Feminism et dans le courant de la Critical Race Theory met en avant la notion d'« intersectionnalité » qui est aujourd'hui employée dans les sciences sociales et qui caractérise la situation d'un individu qui subit simultanément plusieurs formes de domination ou de discrimination (principalement les discriminations de classe, de sexe et de race), 1989.

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, Pour ce qui est des ajustements interculturels, il s'agit de s'ajuster aux habitudes locales au ragrd de trois aspects : le mode de vie et aux logiques locales

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