, Elle aborde enfin la différence « appropriation individuelle -appropriation collective » et l'itération dans l'appropriation collective, l'« en action », les apports des théories néo-institutionnelles et la question de la « diffusion -contagion, la conceptualisation des outils de gestion (cf. la notion de pratique)

, un certain nombre de risques : la learning myopia 13 qui correspond à l'idée que l'on ne sait pas ce que l'on apprend, l'apprentissage superstitieux, créateur d'ambiguïtés 14 , les contradictions entre l'intentionnalité et les modes de réalisation des tâches 15 , l'ambiguïté produite par les pratiques d'apprentissages elles-mêmes 16 , l'ignorance qui vaut aussi bien d'un point de vue émotionnel, cognitif, qu'organisationnel. Ajoutons l'absence d'apprentissage qu'il est possible de positionner en liaison avec les logiques managériales d'évitement. Soulignons aussi que pour que la connaissance organisationnelle vaille, Avant d'envisager la notion d'« oubli organisationnel », rappelons, de façon liminaire

. Evoquons, P. Instar-de, and . Kletz, Kletz note en effet, qu'à sa connaissance, seuls C. Argyris & D. A. Schön 18 ont noté son importance dans la mesure où l'apprentissage de la « deuxième boucle » passe bien par l'oubli de la représentation précédente. Il questionne ainsi le fait de savoir pourquoi, dans la vulgate de l'apprentissage, on considère toujours que les connaissances ne doivent que s'accroître (dans la perspective d'un capital en expansion indéfinie) et que cela va mieux après qu'avant, sans pour autant disposer des éléments qui permettent de distinguer comme cela un « après » d'un « avant ». En effet, si jamais cela n'allait pas mieux « après, toute la difficulté, mais aussi tout le potentiel que constitue la référence aux deux notions d'« oubli organisationnel » et de « pardon organisationnel, vol.17

P. , Kletz se pose donc la question de savoir pourquoi cela devrait aller mieux « après » au regard de la question de l'oubli organisationnel. Sans pour autant entrer dans des perspectives psychanalytiques, il propose ainsi de distinguer le « mauvais oubli » du « bon oubli ». Le « mauvais oubli

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J. G. March-&-d, The Myopia of Learning, vol.15, pp.95-112, 1993.

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