A. Hussein, Striving in Faith: Christians and Muslims in Africa, p.79, 1994.

. Le, A. Voir, «. Stéphane, and . L'eglise-orthodoxe-d'ethiopie?, Voir du même auteur « Centralization and political changes: The Ethiopian Orthodox Church and the ecclesiastical and political challenges in contemporary times, Rassegna di studi etiopici, vol.3, pp.1-26, 2009.

T. À-ce, il est intéressant de noter la quasi-absence de ce personnage historique dans l'historiographie nationale à

. Østebø-terje and . Christian-muslim, , p.73

R. Girardet, Mythes et mythologies politiques, 1986.

;. Donham-donald, J. Donald, and . Wendy, « Old Abyssinia and the new Ethiopian empire : themes in social history », dans The Southern Marches of Imperial Ethiopia, p.43, 1986.

, Pour une critique du paradigme entre-périphérie dans les études éthiopiennes, voir BACH Jean-Nicolas, Centre, périphérie, conflit et formation de l'Etat depuis Ménélik II : Les crises de et dans l'Etat éthiopien (XIXe-XXIe siècles), 2011.

. Voir, . Mohammed, ;. Ethiopia, and . Ssrc, s Strategic Dilemmma in the Horn of Africa, 2007.

. Østebø-terje and . Christian-muslim, , pp.78-79

P. Voir, «. Milkias, and . Ethiopia, the TPLF, and the Roots of the 2001 Political Tremor, vol.10, pp.13-66, 2003.

&. Vaughan-sarah, . Gebremichael-m, and . Rethinking, Business and Politics in Ethiopia. The Role of Effort, the Endowment Fund for the Rehabilitation of Tigray, Africa Power and Politics, issue.2, 2011.

, Une accusation qui fait écho à celles du därg envers les musulmans et les chrétiens qualifiés alors d'« antidéveloppement » et d'« arriérés ». ØSTEBØ TERJE, « Islam and State Relations in Ethiopia?, p.1049, 2013.

. «-going-without, , vol.14, p.1, 2014.

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, « A Proclamation on Anti-Terrorism », Federal Negarit Gazeta of the Federal Democratic Republic of Ethiopia, vol.57, 2009.

B. De, La reprise en main de la scène politique, économique et sociale Deux coalitions importantes font face à l'EPRDF en 2005 : la CUD (Coalition for Unity and Democracy, Kennedjet) et l'UEDF (Union of Ethiopian Democratic Forces, Hibrät), qui ont profité d'une ouverture politique sans précédent, 2005.

O. Formée-en, Ethiopian Democratic League, et Rainbow Ethiopia (le parti de Bertukan Mideksa 88 ). La CUD est ainsi formée de partis s'opposant au fédéralisme ethnique (même s'ils acceptent en partie le régime fédéral) et à la nationalisation des terres, l'Ethiopia United Democratic Party-Medhin, vol.87, 2004.

, Hibrät ne croit pas en un changement brutal du régime et accepte le fédéralisme fondé sur une logique ethnique, offrant une illustration de la nature difficilement compatible des programmes politiques des partis au départ alliés, Mähihad et EDUP-Medhin. Après le départ de ces derniers, les régions dans lesquelles la coalition Hibrät est le mieux ancrée se situent au Sud et en région Oromo. Mais une divergence demeure entre des partis fondés sur une logique ethno-fédérale (comme l'ONC) et les partis multinationaux (comme l'ESDFP de Beyene Petros

, Cela lui confère à la fois un ancrage régional et fédéral (grâce au statut spécial d'Addis-Abeba, région-Etat). La CUD remporte 109 sièges à la Chambre basse, À l'issue des élections du 15 mai 2005, la coalition CUD remporte 137 des 138 sièges du Conseil d'Addis-Abeba

, Quant à l'opposition dans son ensemble

, Mais dès le lendemain des élections, le gouvernement éthiopien proclame un couvre-feu qui attise les craintes des opposants de voir les élections truquées. Les manifestations des mois suivants seront sévèrement réprimées par les troupes gouvernementales (environ 200 morts et des milliers d'arrestations parmi les opposants

, IDéPa quitte la CUD et décide d'accepter de siéger à a Chambre basse, alors que de nombreux autres membres boycottent 90 . Parmi les membres IDéPa qui décident

, Ethiopian Democratic Party) de Lidetu et de l'EDU de Mengesha avait conduit à la formation de l'EUDP (Ethiopian Unity Democratic Party). L'EDUP-Medhin est le résultat de l'alliance entre l'EUDP, La fusion en 2003 de l'IDéPa, 2009.

B. Mideksa, Lors de la création d'UDJ, elle en est la Présidente, et l'Eng. Gezachew le Vice-président. Mais lors d'une conférence en Suède, Bertukan déclare avoir été libérée suite à des pressions et des négociations internationales exercées sur le FDRPE. Ce dernier l'arrête à son retour pour non-respect de la loi sur le Pardon, 2007.

. Asnake-kefale and . The, un)making of opposition coalitions? », op. cit, Power Politics: Kinidjit and the 2005 Elections », vol.24, pp.273-306, 2008.

A. Voir, . Jon, . Discomfiture, . Democracy?-;-op.-cit, and . Terrence, Conflict-generated diasporas and transnational politics in Ethiopia », Conflict, Security & Development, vol.7, pp.529-549, 2006.

, Le parti s'oppose explicitement à la « vieille génération », à ce qu'il qualifie de « politique traditionnelle », c'est-à-dire celle des anciens membres du Mouvement étudiant éthiopien « marxiste » et « leftists » (associant ainsi les autres opposants et les anciens du FDRPE). Il défend une conception « moderne » de la politique, « jeune », mais se réjouit en même temps de bénéficier des conseils d'anciens (comme Mesfin Woldemariam). Yilkal définit la « politique moderne, Quant à la démarcation générationnelle, les leaders du Semayawi Parti en ont fait leur argument politique majeur

, Le renouvellement générationnel était un projet initié par Meles Zenawi qui s'accéléra au lendemain des élections générales de, 2010.

C. , issu en partie de l'Unity for Democracy and Justice, entend représenter la jeunesse « dynamique », la nouvelle alternative politique du pays, en opposition aux partis vieillissants d'opposition et au pouvoir. Se démarquant des traditions, Yilkal Getent me demande lors de notre entretien de ne pas l'appeler par son titre d'Engineer, mais simplement Yilkal, 2014.

&. Parmi, . Udj, . G. Eng, and . Shiferaw,

G. Selon-yilkal, ce sont près de 300 membres, dont de nombreux membres fondateurs d'UDJ (dont il fait partie) qui auraient quitté ce parti pour fonder le Semayawi Parti, Entretien Yilkal Getent

S. Entretien-gezachew, , 2014.

, Entretien de l'auteur avec Negasso Gidada, 2014.

. Correspondance-personnelle, . Voir, «. René, and !. Beka, Enough !') Will Ethiopia be next ? », openDemocracy, même auteur « Ethiopia : Meles rules from beyond the grave, but for how long », openDemocracy, 2011.

, Notons que si cette « classe moyenne » est en effet visible, il reste très difficile d'en estimer la proportion et la composition en l'absence d'études quantitatives et qualitatives

, Seyoum Mengesha, actuel Secrétaire général de l'UDJ, est un ancien membre de l'AAPO et de l'AEUP. L'Engineer Gezachew Sheferaw, actuel Chairman de l'UDJ, est également un ancien de l'AEUP. Tout comme l'ancien président d'IDéPa, Lidetu Hayelewu, et son actuel président, Chanie Kebede, qui ont quitté le parti pour fonder IDéPa en 1998. Haylew Shawel, qui dirigeait le parti après Asrate Woldeyes (emprisonné par le FDRPE et décédé en prison), a récemment passé le relais à Abebaw Getaneh. Appartenance à des coalitions Mähihad fait d'abord partie de la coalition UEDF en 2005, mais en sort afin de rejoindre la coalition CUD. Ce parti ne fait aujourd'hui partie d'aucune coalition, 2015.

, Mähihad va certainement effectuer une coalition/fusion dans les jours ou les semaines à venir avec l'UDJ qui, quant à elle, a quitté la coalition Medrek. L'AEUP, comme IDéPa, comme l'UDJ, s'opposent fermement à l'article 39, et plaident pour une privatisation des terres, Union for Democracy and Justice

, Mais sa présence au sein de Medrek a été suspendue le 23 février 2014. Le seul représentant partisan d'opposition à la Chambre basse, Girma Seifu, est membre d'UDJ. Programme Andinnet se dit favorable à une « liberal democracy » tout en prônant l'instauration de : « Welfare State, social services. health programme ». Le parti défend également une élection directe du Président de la République au suffrage universel direct, L'UDJ a été fondée par d'ancien.ne.s membres de la coalition CUD (cf. élections de 2005) après leur libération, 2014.

, Il militait à l'intérieur du parti pour conserver le droit de sécession, article 39, et la logique fédérale ethnique (Negasso est un ancien membre de l'Ethiopian Student Movement, actif dans l'association Met'cha & Tulama dans les années 1970, puis l'Oromo Liberation Front, puis membre OPDO de l'EPRDF dont il se rapproche à la fin des années 1980) ; 2e facteur de changement du programme : la sortie d'UDJ de Medrek. En effet, l'UDJ et les autres partis Southern Ethiopian People Democratic Union de Telahun Indeshaw. Arena Tigraï : fondé par deux anciens membres du TPLF, Gebru Asrate et Aregash Adane en, Mais le programme UDJ actuel a été élaboré dans un contexte particulier. Deux choses importantes ont changé, qui vont sans doute conduire l'UDJ à réviser son programme. 1. Negasso Gidada, l'ancien président, 1995.

, Alger (2000) afin de négocier un accès à la mer par l'Erythrée. Maintien de l'article 39 : divergence : Entretien avec Tilahun, en octobre 2012 : « we promote unity, equality. There is no need of promoting secession ». Un nouveau programme à venir avec la sortie de UDJ de la coalition, 2015.

A. Le-départ-d'udj and M. , Medrek bénéficie en revanche d'une image maintenue depuis 2010, ce qui est inédit pour une coalition/un Front. Semayawi Party Le Parti Bleu est fondé le 1er janvier 2012 par une branche dissidente de l'UDJ conduite par Yilkal Getent et selon lui de nombreux autres membres fondateurs et membres de l'Executive Committee de l'UDJ -ils seraient 300 personnes à être sorties de l, bien organisé et ancré dans la région Amhara

, Yilkal insiste sur la dimension « jeune » du parti, en opposition à la vieille garde du Mouvement étudiant qu'il définit comme « leftist ». Mais en même temps, il souligne l'influence des « sages » ou businessmen, des anciens ayant apporté leur soutien : Mesfin Woldemariam, Yacob Woldemariam (businessman), Befekadu, Halemayou (US). S'oppose à la « vieille génération », à ce qu'il appelle la « politique traditionnelle », c'est-à-dire celle des anciens membres de l'Ethiopian Student Movement, « marxists, leftists

. Il-défend-une-conception-«-moderne-»-de-la-politique, % de la population a moins de 35 ans, comme le rappelle Yilkal) et en même temps avisée par les anciens. Yilkal définit la « modern politics » comme : « center right politics », « liberal ideology ». Néanmoins, lorsqu'il s'agit de lutter contre le fédéralisme ethnique, il n'hésite pas à avoir recours aux symboles traditionnels de la Grande Ethiopie et à rappeler que cette dernière est « la plus ancienne nation du monde, 2014.

, Prône une « démocratie libérale », de « centre droit ». Favorable à un régime présidentiel, fédéral. Deux Chambres, haute et basse. Les membres de la Chambre basse seraient élus sur la base d'environ 1 représentant pour 200 000 personnes. Quant à la Chambre Haute, l'idée est d'en faire une Chambre représentant les Etats fédérés, Appartenance à des coalitions Aucune

A. De-façon, Système présidentiel, modèle des Etats-Unis, privatisation des terres selon le principe suivant (comme dans le programme UDJ) : trois types de terres, pastorales communautaires qui reviennent aux pasteurs pour leurs bêtes ; terres données aux fermiers cultivant la terre ; et terres « non occupées » dont l'Etat pourra décider de l'utilisation (entreprises, distributions, étant donné la position de Yilkal dans UDJ, on retrouve beaucoup de points communs avec cette dernière

, Grâce au développement économique « libéral » impulsé par l'Etat, l'objectif consiste à créer une « middle class » qui doit impulser le développement du pays. Plaide pour une « strong and liberal economy